Espérer en Dieu
01/07/2021La spécialité du diable
01/09/2021Mes chers jeunes gens,
Je vous salue au nom du Seigneur Jésus-Christ, en espérant que vous jouissez d’une bonne santé physique et spirituelle.
Ce mois-ci, j’aimerais partager avec vous une réflexion prise dans 1 Corinthiens 9 : 26 : « Moi donc je cours ainsi, non comme ne sachant pas vers quel but ; je combats ainsi, non comme battant l’air. » v. Darby. Selon les paroles de l’apôtre Paul, il s’ensuit qu’il existe différentes manières de vivre la vie, au minimum deux : l’une est correcte et l’autre ne l’est pas : ce sont ceux qui n’ont pas de but ou qui battent l’air.
Les buts de la vie
Paul était un homme plein d’objectifs, d’aspirations et de buts spirituels. C’est cela qui l’a rendu grand, un exemple à suivre, une source d’inspiration pour des millions et des millions de gens. En réalité, peu nombreux sont les êtres humains qui décident de vivre à la manière de Dieu ; la plupart plongent dans leurs projets et leurs aspirations terrestres sans laisser de place à Celui qui les a créés et placés dans ce monde. Vivre est quelque chose de très solennel, c’est en fait un miracle. Exister n’est pas n’importe quoi et nous ne sommes pas ici par hasard. Dieu a conçu le moment, le lieu, les circonstances dans lesquelles vous et moi devions naître. Réfléchissons à cela, personne ne peut créer la vie, la vie est un don de Dieu. Nous connaissons le mécanisme biologique à l’origine de la vie : Un ovule est fécondé et le fœtus se développe ensuite jusqu’à ce que le nouvel être soit prêt à naître. C’est quelque chose d’apparemment simple, mais personne, aucun esprit privilégié, n’a réussi à produire ce miracle dans son laboratoire sans avoir de la matière préexis–tante. Cela est une prérogative divine.
Oui, chers jeunes gens, Dieu a décidé de nous créer et de nous donner un but à atteindre au cours de notre vie. Quel est ce but ? Vivre dans l’éternité.
À cause du péché, nous sommes mortels ; un jour nous devrons déposer notre ar–mure et nous reposer dans la tombe ; tôt ou tard, ce moment arrivera pour nous tous. En attendant, nous devons vivre pour nous préparer afin que Dieu puisse nous ressusciter et nous accorder l’héritage de la vie éternelle. Mais nous ne devons pas vivre à notre manière, comme nous le comprenons ou aimons le croire, mais à la manière de Dieu. C’est pourquoi Jean nous dit dans l’Évangile que chaque croyant doit avoir un but concret s’il désire aller au ciel : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jean 17 : 3.
Voilà la clé ! Connaître Dieu et son Fils qu’il a envoyé dans le monde pour nous sauver. Toute vie qui n’est pas fondée sur ce but est une vie inutile, une vie gâchée.
Que battons-nous ?
Paul utilise l’illustration de « battre l’air », c’est-à-dire perdre son temps, s’égarer, n’être pas concentrer sur la cible, ne pas avoir d’objectif, ne pas se concentrer sur le pourquoi d’être dans le monde. En boxe, on voit souvent cette attitude, et c’est gé–néralement la cause de la perte du combat. Lorsque le boxeur bat l’air et non son adversaire, les muscles de ses bras se fatiguent autant que s’ils frappaient l’adver–saire, ce qui représente une grande perte d’énergie car le corps doit faire un effort pour revenir à la position de départ. Si le boxeur avait frappé le coup avec précision, les chances de gagner auraient été beaucoup plus grandes.
Chacun de nous se trouve sur le ring de la vie et nous combattons « le bon combat de la foi », comme Paul l’écrit à Timothée (1 Timothée 6 : 12). La question est de savoir si nous battons l’air ou si nous nous concentrons sur la cible. Nous « battons l’air » lorsqu’on utilise la violence et on décide de se venger ; de rendre le mal pour le mal ; de haïr quelqu’un ou le blesser par une parole ou un regard ; quand on est indifférent aux besoins de son prochain ; quand on ignore son conjoint ou ses en–fants ; quand on se sent meilleur que les autres ; quand on vit pour accumuler des biens matériels marginalisant la foi ; quand on s’éloigne de la fidélité pour vivre dans le péché sous toutes ses formes, etc., c’est-à-dire gaspillant l’énergie qui pourrait nous mener à la victoire sur le péché, et nous donner une plus grande excellence morale.
« Battre l’air » est le thème dominant des êtres humains de tous les temps. Judas en est un exemple, il croyait en Jésus, il l’aimait et il croyait même que celui-ci était le Messie à venir. Mais son objectif n’était pas clair, il n’a pas vécu pour connaître Dieu et son Fils ; il a concentré sa pensée sur l’argent et cherchait un moyen d’en obtenir, même frauduleusement. Le résultat a été dévastateur, il a fini par se suicider. Jésus connaissait son cœur et cherchait un moyen de l’aider, mais Judas a continué de « battre l’air », c’est-à-dire, faire ce qu’il aimait le plus, se laisser emporter par son égoïsme et son intérêt personnel. Il n’a fait aucun effort pour changer et s’est laissé emporter par le courant.
Jean avait aussi ses défauts et a aussi certainement « battu l’air » à plusieurs reprises. Mais il a appris de ses erreurs et a essayé de s’améliorer. Il ne s’est pas laissé emporter mais a cherché, avec l’aide de son Maitre, le véritable changement de son cœur. Son but le plus précieux était de mieux connaître son Sauveur et de l’imiter dans toute sa façon d’être. Quel a été le résultat ? Il reflétait le caractère de Jésus et devint le « disciple de l’amour ». Il a cessé de battre l’air pour se concentrer sur une attitude victorieuse. Il décida de consacrer son temps aux choses importan–tes, de se discipliner, de se maîtriser, de contempler les choses célestes. Il buvait quotidiennement à la source de l’eau de la vie qui sortait de la bouche de Jésus. Jean n’était pas plus privilégié que les autres apôtres, mais il utilisait davantage les enseignements de son Maître et les incorporait dans sa vie. Ferons-nous de même ?
Conclusion
Chers jeunes gens, vous avez probablement raté le coup plus d’une fois et à la fin vous vous êtes rendus compte que vous aviez « battu l’air ». Mais cela ne signifie pas que vous avez perdu votre combat. Ressaisissez-vous et continuez. Dieu ne vous a pas abandonné, vous ne l’abandonnez pas non plus. Recevez ses bénédictions.
José Vicente Giner
Pasteur et directeur du Département
de la Jeunesse de la Conférence générale
Pour méditer :
- À quoi l’apôtre Paul fait-il référence lorsqu’il parle de « battre l’air » ?
- Avez-vous le sentiment d’avoir « battu l’air » dans votre vie ?
- Quelles sont les raisons pour lesquelles vous êtes arrivé dans cette situation ?
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