CRISTO, VERO DIO E UOMO
01/12/2016CHRISTUS, WAHRER GOTT UND WAHRER MENSCH
01/12/2016L’incarnation annoncée
Le Seigneur Jésus-Christ était non seulement un être humain comme tout autre dirigeant important qui ait jamais vécu dans ce monde, mais il était Emmanuel, « Dieu avec nous » (Matthieu 1 : 23), l’Alpha et l’Oméga, (Apocalypse 1 : 28 ; 22 : 13), l’auteur de la vie, (Actes 3 : 15), notre grand Dieu et Sauveur, (Tite 2 : 13). Cela permet que la foi de ceux qui se confient en lui soit renforcée et maintenue, car Celui qui est venu dans ce monde pour faire face aux problèmes humains et trouver leur solution, n’était pas inférieur au Père, mais la deuxième personne de la divinité, avec les mêmes attributs, la même puissance, le même amour et désir de nous sauver. L’amour de Dieu pour chacun des êtres humains qu’il a créés est si immense qu’il se révèle clairement en son Fils Jésus-Christ, qu’il a donné afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3 : 16).
Le monde, sous la condamnation de la loi, pouvait espérer sa rédemption par le Messie qui devait venir et qui avait été annoncé par les prophètes (Ésaïe 59 : 20 ; 61 : 1-3.). Le nom « Jésus » vient de l’hébreu « Jehoshua » qui signifie « Sauveur ». Jésus, par son incarnation et sa vie parfaite allait sauver le monde.
L’existence de Jésus ne remonte pas à Bethléem où il est né comme un enfant, il existait déjà de toute éternité avec le Père (Philippiens 2 : 6 ; Jean 10 : 30), et il a créé le monde avec le Père et le Saint-Esprit (Genèse 1 : 1 ; Jean 1 : 1). Bien qu’il fût égal à Dieu, il s’incarna par amour pour nous (Philippiens 2 : 7, 8 ; Romains 5 : 8), pour nous sauver de la mort éternelle (1 Pierre 1 : 18-20).
« Une autre erreur dangereuse, c’est celle qui nie la divinité de Jésus-Christ, aussi bien que son existence antérieure à son incarnation. Bien qu’elle contredise les enseignements les plus positifs du Sauveur touchant ses relations avec le Père, sa nature divine et sa préexistence, cette théorie est acceptée par beaucoup de personnes qui professent croire aux Ecritures. On ne peut la soutenir qu’en “tordant les Ecritures” de la façon la plus manifeste. » – La tragédie des siècles, p. 572.
« Si les Saintes Ecritures nous parlent de l’humanité du Christ quand il était sur cette terre, elles nous parlent aussi clairement de sa préexistence. La Parole existait en tant qu’être divin, comme le Fils éternel de Dieu, en harmonie et en union intime avec son Père. Depuis toujours il fut le Médiateur de l’alliance, celui en qui tous les peuples de la terre, juifs et gentils, étaient bénis, à condition qu’ils l’acceptent. “La Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.” Jean 1 :1. Avant que les hommes et les anges ne soient créés, la Parole était avec Dieu et était Dieu. » – Évangéliser, p. 550.
La divinité de Christ
Certaines confessions religieuses enseignent que Jésus a été créé par le Père, d’autres disent qu’il a été engendré ou qu’il a « surgi » du Père et qu’il est donc un être inférieur au Père, et n’est pas Dieu. Cet enseignement erroné ne peut être soutenu par la Parole de Dieu, puisque la Bible nous enseigne que les mêmes attributs sont trouvés dans le Christ comme dans le Père.
Il a sa propre préexistence, il a toujours eu la vie en lui-même, car il est Dieu (Jean 8 : 58) ; c’est pour cette raison qu’Ésaïe le nomme « Dieu puissant » et « Père éternel » Ésaïe 9 : 6.
« Jésus déclara : “Je suis la résurrection et la vie.” En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne. “Celui qui a le Fils a la vie.” La divinité du Christ donne au croyant l’assurance de la vie éternelle. » –Jésus-Christ, p. 526.
« Le Christ est le Fils de Dieu préexistant et qui possède une existence propre… Quand il parle de sa préexistence, le Christ évoque un passé lointain et sans limites. Il affirme qu’aussi loin que nous remontions dans le temps, il n’y a jamais eu un instant où il n’était en communion étroite avec le Dieu éternel. Celui dont les juifs écoutaient la voix avait été avec Dieu de toute éternité. » – Évangéliser, p. 550.
« La divinité du Christ doit être fermement maintenue. » – Levez vos yeux en haut, p. 50.
« Pour pouvoir faire toutes choses, le Christ a dû exister avant toutes choses. Ce qui est dit à ce sujet est d’une clarté qui ne laisse subsister aucun doute. Le Christ était Dieu essentiellement, dans le sens le plus élevé du terme. Il était Dieu de toute éternité, Dieu suprême, éternellement béni. Le Seigneur Jésus-Christ, le divin Fils de Dieu, a existé de toute éternité en tant que personne distincte et cependant une avec le Père. Sa gloire surpassait toute autre gloire dans le ciel. » – Messages choisis, vol. 1, pp. 290, 291.
Le plan de salut se trouvait dans les archives du ciel depuis l’éternité (Colossiens 1 : 23). Jésus allait devenir l’Agneau de Dieu, au cas où l’homme tomberait dans le péché. Et lorsque le plan de la rédemption fut mis en application, la révélation divine nous montre une Personne Divine appelée Fils et une autre Personne divine appelée Père. Christ donc n’est pas inférieur ou supérieur au Père, mais il s’humilia volontairement pour prendre sur lui la nature humaine. Alors qu’il était dans ce monde il soumit ses prérogatives divines au Père, et par sa nature d’être « humain » il était inférieur au Père, évidemment.
Ayant compris que Christ a sa propre préexistence, il ne nous est pas difficile de comprendre qu’il était celui qui a donné la loi à Israël et qui les a nourris dans le désert comme Paul nous l’enseigne (1 Corinthiens 10 : 4). Jésus est appelé la Parole, car à travers tous les âges, la divinité a communiqué son message à l’homme par le Christ. Jésus est donc la pensée audible de Dieu, tout comme la parole est le reflet de la pensée. Jean affirme que la Parole est Dieu. La version de la Bible du Nouveau Monde des Témoins de Jéhovah traduit ce texte différemment, en notant que le Christ était « un dieu » avec une minuscule, c’est-à-dire quelqu’un d’inférieur au Père. Mais cela est contraire à tout l’enseignement biblique qui nous montre clairement qu’en Jésus habite toute la plénitude de la Divinité (Colossiens 2 : 9) et qu’il est Dieu sur toutes choses (Romains 9 : 5).
Jésus a dit que lui et le Père sont « un », dans le sens d’être parfaitement unis et d’avoir les mêmes attributs, d’être de la même nature (Jean 10 : 30.) ; il se considère comme égal au Père (dans sa divinité), voilà la raison pour laquelle les Juifs ont voulu le lapider, car ils ont dit : « parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. » Jean 10 : 33. Jésus ne s’est pas hâté de clarifier et réfuter cette idée, il l’a acceptée simplement parce que c’était la vérité. Jean dit de Christ qu’il était au commencement avec Dieu et était Dieu (Jean 1 : 1). Thomas a déclaré à Jésus : « mon Seigneur et mon Dieu » Jean 20 : 28, et Jésus ne l’a pas corrigé ; quand Jésus est né à Bethléem, le petit enfant Jésus a reçu l’adoration des mages qui sont venus le voir (Matthieu 2 : 9-11). L’adoration appartient à Dieu seul (Apocalypse 19 : 10).
Lorsque Thomas a qualifié Jésus de « Dieu » (Jean 20 : 28), il n’a pas été réprimandé par le Maître, qui a ainsi indiqué qu’il accepte cette condition divine ; d’autre part, nous voyons que Jésus se laissa adorer quand il était sur cette terre (Jean 9 : 38). S’il n’avait pas été Dieu, cet acte aurait été un terrible péché contre le Christ lui-même, puisque le commandement interdit l’adoration de tout homme ou chose en dehors de Dieu (Deutéronome 6 : 13), mais cela ne le fut pas. Un autre argument en faveur de sa divinité est qu’il a pardonné les péchés et seul Dieu peut pardonner. Nous voyons ce qui s’est passé un jour où on lui a apporté un paralytique couché sur un lit. La Bible dit qu’il a dit au paralytique : « Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. » Certains des scribes qui l’avaient entendu ont pensé que Jésus avait blasphémé, c’est-à-dire qu’il avait dit quelque chose contre Dieu, se mettant à la place de Dieu. Le blasphème était quelque chose de très grave pour les Juifs. Dans le cas de Christ, quand il a déclaré que les péchés de cet homme avaient été pardonnés, Jésus s’est mis à la place de Dieu, c’est ainsi que les Juifs l’avaient compris.
En réalité, Jésus savait très bien ce qu’il faisait, il le confirme au verset six (Matthieu 9 : 6), quand il a dit que le Fils de l’homme a sur la terre l’autorité de pardonner les péchés. Il était conscient de son autorité et de sa nature divine. Christ a aussi montré qu’il pouvait lire la pensée humaine et cela est une des caractéristiques de Dieu (Matthieu 9 : 4).
Bien qu’il fût un homme, sa divinité faisait également partie de sa nature, et cela est un mystère. Pouvons-nous comprendre que Jésus était à la fois homme et Dieu ? Cela n’est pas facile, mais c’est ainsi.
« Le mystère de la piété est grand. Il y a dans la vie du Christ des mystères qu’il faut croire même s’ils ne peuvent être expliqués. » – Levez vos yeux en haut, p. 50.
« La nature humaine du Fils de Marie fut-elle transformée en la nature divine du Fils de Dieu ? Non, les deux natures étaient mystérieusement mêlées en une personne : l’Homme Jésus-Christ. En lui habitait corporellement toute la plénitude de la divinité. Lorsque le Christ fut crucifié, ce fut sa nature humaine qui mourut. La divinité ne disparut pas, ne mourut pas ; cela aurait été impossible. » – Levez vos yeux en haut, p. 252.
« La divinité et l’humanité furent mystérieusement combinées, et l’homme et Dieu devinrent un. C’est dans cette union que nous trouvons l’espérance de notre race déchue. » – Commentaires bibliques, p. 235.
L’ange du Seigneur a dit à Joseph, l’époux de Marie, que l’enfant conçu dans le sein de Marie était l’œuvre du Saint-Esprit (Matthieu 1 : 20), ce qui place l’enfant dans une condition différente de la nôtre. Nous avons été conçus par l’intervention d’une femme et d’un homme, parce que c’est ainsi que les enfants viennent au monde. Nous commençons donc à exister au moment de la conception. Mais Jésus n’a pas eu besoin de commencer à exister parce qu’il existait déjà en tant que Dieu. La seule chose qu’il avait besoin de faire était d’adopter la nature humaine et pour cela il avait besoin du même support que nous, c’est-à-dire une femme, mais sans l’intervention d’un père humain pour sa conception, puisque c’est le Saint-Esprit qui l’a conçu. Cette œuvre est qualifiée dans les Écritures comme « le mystère de la piété. » 1 Timothée 3 : 16.
Christ est l’Éternel
Jésus a les mêmes attributs que le Père, comme nous avons vu, donc il reçoit également le titre d’Éternel (Exode 20 : 11 ; Colossiens 1 : 16 ; 2 Samuel 23 : 2 ; 1 Pierre 1 : 10, 11 ; Ésaïe 41 : 14 ; Romains 3 : 24 ; Exode 3 : 14 : Jean 8 : 24-28 ; etc.).
Seuls ceux qui sont dans les ténèbres spirituelles peuvent dire des choses comme celles-ci : “Celui-ci (Jésus) n’était pas l’Éternel Dieu, sinon qu’il existait en forme de Dieu … Il était puissant, mais pas tout-puissant comme l’Éternel Dieu … Il a été le premier fils à qui l’Éternel a donné naissance … il a été le premier être que l’Éternel Dieu a créé. Il n’est pas l’auteur de la création de Dieu, mais après que Dieu l’eut créé comme son fils premier-né, alors Dieu l’a utilisé en tant que partenaire … pour créer le reste de la création.” – Organización de los Testigos de Jehová. Sea Dios Veraz, pp. 31, 32.
D’après cette déclaration des Témoins de Jéhovah, Jésus n’est pas l’Éternel, et n’a même pas le pouvoir du Père, cependant, dans Apocalypse 1 : 8, nous lisons que le Christ est le Tout-Puissant, donc ici se crée une terrible contradiction.
Un autre argument biblique en faveur du fait que Christ est l’Éternel, nous le trouvons dans Lévitique. Au grand jour de l’expiation, le grand prêtre jetait le sort sur deux boucs : un sort pour l’Éternel et un pour Azazel (Lévitique 16 : 8, 9). Le bouc représentant l’Éternel devait être sacrifié et son sang porté dans le lieu très saint pour expier les exigences de la loi et purifier le sanctuaire de tous les péchés des Israélites accumulés pendant l’année. Tout étudiant de la Bible sait que ces animaux sacrifiés représentaient le Christ, le véritable Agneau de Dieu (Jean 1 : 29). Et cet animal est décrit comme « l’Éternel ».
Christ n’est pas un être créé
Les textes sur lesquels se fondent les défenseurs de la théorie selon laquelle le Christ a été créé, sont Apocalypse 3 : 14 et Colossiens 1 : 15. Dans la première, il est dit que le Christ est « le commencement de la création de Dieu. » Le mot grec “arché” (principe), a un sens passif et actif également. Si nous le prenons dans sa forme passive, il se réfère à ce qui est dès le début. Si nous le comprenons ainsi nous affirmons que le Christ a été le premier être créé. Mais cela créerait une très grande contradiction, puisque le reste de l’enseignement biblique nous montre clairement l’éternité du Christ sans commencement ni fin, car il est coéternel avec le Père. Nous devons donc prendre “arché” dans son sens actif, qui se réfère à ce qui déclenche une action, une cause première, un premier mouvement. Ce qui nous amène à lire le texte de cette manière : « Le Christ est le Créateur de la création de Dieu. »
Dans Colossiens 1 : 15, il est dit que le Christ est « le premier-né de toute la création. » Le dictionnaire Liddell et Scott, imprimé par l’Université d’Oxford, comprend le mot « prototokos » (premier-né) et explique qu’il peut avoir un sens littéral ou figuré. Si nous donnons à ce verset un sens littéral, nous dirions que le Christ était un être créé. Mais cette exégèse serait complètement erronée, puisque nous invaliderions tous les versets que nous avons étudiés et qui nous montrent le contraire. Donc nous devons accepter que « prototokos » dans ce cas est “une expression figurative qui décrit Jésus-Christ comme le premier dans la hiérarchie … La position du Christ est unique, pleine d’autorité et absolue”. – Dictionnaire Liddell et Scott. Université d’Oxford. p. 191.
Plusieurs versions de la Bible traduisent ce texte donnant le sens mentionné ci-dessus : « Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. » Version Segond 21. « Ce Fils, il est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création. » La Bible du Semeur.
Actuellement en Grèce, ce terme “arché” est employé pour l’appliquer à l’autorité, à un patron ou pour parler du début, de l’origine, du principe selon le contexte.
Christ, en tant qu’homme, se soumit à son Père
Certaines déclarations du Christ sont reprises par les adeptes de l’arianisme, pour soutenir leur thèse selon laquelle le Christ est une création ou qu’à un certain moment dans l’éternité Dieu était seul et que le Fils n’existait pas. Mais ces déclarations doivent être prises dans le sens qui leur a été donné par le Christ et nous devons aussi tenir compte du temps où elles ont été formulées. Par exemple, Jésus a dit que le Père était plus grand que lui (Jean 14 : 28) ; cela est vrai si nous l’appliquons à son humanité. Jésus en tant qu’homme, était inférieur au Père, mais pas en tant qu’être divin (Philippiens 2 : 6, 7).
Christ a été engendré comme tout être humain, comme il a déjà été dit, il est passé par le même processus que nous tous et s’est complètement revêtu de l’humanité, mais sans son passif, c’est-à-dire sans le péché (Psaume 2 : 6, 7 ; Jean 5 : 23).
Christ était un être humain comme nous, égal en tout, sauf dans sa conduite, qui a été en tout irréprochable, impeccable, parfaite ; voilà pourquoi il est « l’offrande » parfaite devant le Père. En quoi donc était-il différent de nous ? Ou à quoi ressemble-t-il ? En tant qu’homme il est semblable à nous en toutes choses (Hébreux 2 : 17). Mais il y a quelque chose de très important qui diffère de nous : il n’a jamais péché (Ésaïe 53 : 9). Bien que possédant sa nature divine, celle-ci était voilée mais point annulée. Mais jamais il n’utilisa sa divinité dans son propre intérêt, jamais il ne s’appuya sur elle pour vaincre le péché, mais il le vainquit dans sa nature humaine, s’accrochant à la main du Père. Si en quelque occasion il a laissé rayonner sa divinité c’était pour aider les hommes à croire en sa messianité, pour les encourager à croire en son message, pour tendre la main du salut, mais jamais dans son propre intérêt.
Dans Jacques 1 : 14, il est dit que nous sommes tentés quand par notre propre convoitise nous sommes attirés et séduits ; mais nous ne pouvons pas appliquer cela au Christ parce qu’il n’a pas été attiré par le péché comme tous les autres êtres humains, parce que dans son cœur il n’y avait aucune convoitise, cela aurait déjà été un péché.
Le péché n’avait aucun attrait pour lui. Il y a des péchés que la plupart des hommes rejettent avec dégoût, qui ne les attirent pas, auxquels ils n’ont aucune inclination comme le péché d’assassiner quelqu’un. C’est dans ce sens que nous pouvons comprendre que le Christ n’a vécu aucun moment dans lequel il aurait voulu pécher, mais qu’il ne l’a pas fait. Nous ne trouverons rien de tel dans la Bible. Jamais une tentation n’a été attrayante pour Christ comme elle peut l’être pour nous. Nous observons que le diable l’a tenté pour qu’il use de son pouvoir divin. Il lui a dit de transformer les pierres en pain quand il jeûnait dans le désert (Matthieu 4 : 1-11). Le diable ne viendra jamais à nous pour nous tenter ainsi.
Christ a été tenté dans le sens d’être éprouvé, mais le péché ne revêtait aucun attrait pour lui ; il est dit aussi que Dieu a été tenté par les Israélites (Psaume 78 : 18 ; Nombres 14 : 22). Les tentations auxquelles Christ a dû faire face étaient répulsives, gênantes, et aucunement séduisantes pour lui ; quoiqu’il puisse nous arriver devant la tentation, nous devons prier pour que son pouvoir de séduction ne nous conduise pas à pécher. Certains peuvent penser que si tel était le cas, Jésus a eu un grand avantage car il n’avait aucune inclination au mal comme nous. Il est vrai qu’il n’a pas eu d’inclination au mal, mais c’est parce que dès son enfance il ne pécha point, il ne cultiva pas la nature pécheresse.
« Christ revêtit notre nature, déchue mais non corrompue, et ne se souilla point en accordant crédit aux paroles de Satan. – Manuscrit 57, 1890.
« Christ n’avait pas une personnalité pécheresse et déchue comme la nôtre. » – Manuscrit 94, 1893.
« Il est notre frère dans nos faiblesses mais non dans nos passions. Étant sans péché, il reculait d’horreur devant le mal. Quelles luttes et quelles tortures de l’âme n’endura-t-il pas dans ce monde pervers ! » – Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 250.
« Il est venu pour anéantir les œuvres du diable, et il a pourvu à ce que le Saint-Esprit fût communiqué à toute âme repentante, pour la préserver du péché. » – Jésus-Christ, p. 300.
Conclusion
Le Seigneur Jésus-Christ nous invite à être ses amis (Jean 15 : 14), il veut porter nos fardeaux (Matthieu 11 : 28), il veut nous aider à l’heure de la tentation et de l’épreuve (Jean 16 : 33), il veut nous pardonner et nous rétablir si nous sommes tombés (1 Jean 2 : 1), il veut nous donner son Esprit pour reproduire en nous son caractère (Matthieu 11 : 29), et nous introduire dans les demeures célestes, c’est-à-dire nous donner la vie éternelle (Jean 14 : 1-3).
Nous avons un très grand Sauveur, plein d’amour et de miséricorde, qui désire nous sauver et nous faire participer à ses richesses infinies. Il est Dieu et avec le Père et le Saint-Esprit, il œuvre pour qu’aucun ne périsse mais que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3 : 9).