Un point de vue erroné
Je me souviens quand j’étais enfant, j’ai pris une fois une allumette et je l’ai allumée, j’ai passé mon doigt dans la flamme et quand j’ai commencé à ressentir la brûlure je l’ai retiré. Ma mère avait une image dans un cadre dans sa chambre qui représentait Dieu dans le ciel avec les personnes rachetées et en bas un brasier plein de flammes où les gens étaient en train de brûler et avaient des visages déformés par la douleur terrible. Cette image me faisait peur. J’avais fait la liaison entre la douleur que j’avais ressentie avec l’allumette et cette douleur indescriptible que les gens devaient ressentir en enfer.
Pendant de nombreuses années je concevais Dieu comme un être sévère et impitoyable, jamais rassasié de voir la souffrance de ses créatures sur cette terre et dans l’enfer « éternel ». Mais par la grâce de Dieu, j’ai été amené à en savoir plus sur notre Créateur et je me suis tourné vers l’étude des Ecritures.
L’amour agape
A ma grande surprise et joie j’ai découvert que Dieu est amour et qu’il ne veut pas la mort du méchant (Ezéchiel 33 : 11.) que notre Seigneur Jésus-Christ est venu dans ce monde pour mourir pour les pécheurs (Zacharie 13 : 6.) pour chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19 : 10) et que sa mort expiatoire nous a offert le salut éternel. (Colossiens 1 : 13, 14.) J’ai appris que le Saint-Esprit fait tout le nécessaire pour nous convaincre de nos péchés et nous amener à la repentance (Jean 16 : 8,) c’est-à-dire que même la douleur que nous ressentons pour nos fautes, le désir de changer et améliorer les choses, tout ce qui est bon en nous, vient de Dieu (Philippiens 2 : 13.) J’ai compris que l’enfer éternel, cet endroit où les flammes dévorent les méchants jour et nuit, aux siècles des siècles, n’existe pas (Je discuterai de ce sujet dans une prochaine lettre pastorale.) Même la destruction finale des impies après le millénaire, est un acte de justice divine qui renferme une infinie pitié. La Bible présente la miséricorde et la compassion de notre Seigneur comme les traits dominants de son caractère : « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » Esaïe 55 : 7.
Oh, quel Dieu extraordinaire ! Le terme pitié décrit la qualité de compassion de notre Seigneur, qui malgré les fautes que nous avons commises, est prêt à pardonner largement (de façon complète) et à nous libérer de la condamnation du jugement final. En fait, dans la Bible, le terme amour en référence à Dieu est la traduction du mot agape. Il existe en grec d’autres termes utilisés pour se référer à l’amour, mais c’est ce dernier qui a été choisi pour désigner la relation entre Dieu et ses enfants. Philia se réfère à l’amour fraternel entre les personnes proches, à l’amitié, à l’affection. Nous pourrions dire que philia est l’amour qui anime le bien commun au moment de collaborer et d’interagir avec les autres. Eros est plus généralement associé à l’amour sexuel ou passionné, tandis que agape définit l’amour divin et exprime les diverses formes d’amour entre Dieu et les êtres humains.
Tout comme l’amour eros est basé sur la notion de besoin, et l’amour philia dans le concept de réciprocité, l’amour agape ne repose pas sur le désir de recevoir une récompense. Donner sans rien attendre en retour, est un amour basé sur un principe et non sur des émotions fugaces. Voilà l’amour de Dieu, qui se manifeste entre le Père et Jésus (Jean 15 : 10 ; 17 : 26.) C’est l’amour divin qui rachète l’humanité perdue dans le péché (Jean 3 : 16.) c’est l’amour qui ne périt jamais. (1 Corinthiens 13 : 8.)
La miséricorde et la justice divine
Un des plus graves problèmes auxquels nous les chrétiens sommes confrontés et le monde en général, est le manque de compréhension du caractère de Dieu. Satan a pris soin de le défigurer. Ou nous allons à un extrême de croire que Dieu tolère tout, même le péché et qu’il ne condamnera personne à la damnation éternelle, ou nous avons tendance à penser que Dieu ne tolère pas le pécheur et que sa réaction immédiate à la faiblesse humaine est la punition divine implacable. Ces deux concepts sont vraiment extrêmes. Il est vrai que Dieu hait le péché qui est complètement étranger à sa nature, mais il aime le pécheur au point d’avoir envoyé son Fils Jésus pour mourir pour lui.
Dans le temple se trouvait l’arche de l’alliance avec les plaques des dix commandements. Ceux-ci symbolisaient la justice de Dieu, tandis que la sainte Shekinah qui se manifestait par une lumière intense sur le propitiatoire de l’arche symbolisait la miséricorde de Dieu. Ainsi, dans la Bible, nous trouvons de nombreuses références qui renvoient à la justice de Dieu unie à sa miséricorde.
Justice et miséricorde, justice et amour. Voici quelques textes : « La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face. » Psaume 89 : 14. Ici on trouve une référence aux dix commandements (justice et équité) comme base du gouvernement de Dieu. Nous ne pouvons pas annuler la loi parce qu’elle reflète la nature du Créateur, le fondement sur lequel l’univers est gouverné. La loi condamne le transgresseur, elle est nécessaire pour maintenir l’ordre et protéger l’univers des effets du péché. Mais d’un autre côté, nous avons la miséricorde et la vérité (exprimés dans la sainte Shekinah) qui représentent le caractère magnanime et bienveillant de Dieu, comme l’a exprimé Jérémie : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur. » Jérémie 29 : 11.) Jésus a dit : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » Jean 6 : 37. « La bonté et la fidélité se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent. » Psaume 85 : 10. Ce dernier texte nous présente la justice et le pardon, qui sont prétendument contraires l’un à l’autre, mais qui apparaissent embrassés comme deux amis proches.
« L’amour de Dieu se traduit par sa justice aussi bien que par sa miséricorde. La justice est la base de son trône et le fruit de son amour. Satan s’était proposé de consommer le divorce entre la miséricorde d’un côté, la vérité et la justice de l’autre. Il s’efforçait de montrer que la justice de la loi divine est l’ennemie de la paix. Le Christ montre que ces choses sont indissolublement unies dans le plan de Dieu, et que l’une ne peut exister sans l’autre. …
« Le Christ a prouvé, par sa vie et par sa mort, que la justice de Dieu n’exclut pas sa miséricorde, mais que le péché peut être pardonné et que la loi parfaite peut être observée parfaitement. … – Jésus-Christ, p. 767.
Alors, quand quelqu’un nous dit que son cas est désespéré, ou que nous-mêmes sommes venus à le penser, citons le Psaume 85 : 10 et méditons sur ces paroles : « La bonté et la fidélité se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent. »
La joie de Dieu
Tout au long de mon ministère, j’ai rencontré des gens, autant dans l’église qu’au dehors qui affirmaient vivre dans le désespoir parce qu’ils croyaient que leurs cas n’avaient pas de solution. « Je suis un grand pécheur » est le cri angoissé de nombreuses personnes qui ne connaissent pas le caractère de Dieu, leurs Créateur. S’il y a quelque chose pour lequel nous devrions nous réjouir dans cette vie c’est de penser que nous avons un Dieu qui prend plaisir à relever ceux qui sont tombés, à manifester son amour agape.
Dieu désire nous sauver à tout prix. Nous remarquons qu’en inspirant les écrivains des Saintes Ecritures, il a donné des illustrations de lui-même qui le représentent comme un Dieu vivant dans le désir constant et permanent de conquérir nos cœurs. Il ne se lasse pas de nous aimer, il ne cesse de nous pardonner ; s’il y a une petite flamme dans le cœur de l’homme, il se consacre à la ranimer, il cherchera la manière de nous atteindre, de conquérir notre peu d’amour et de l’augmenter.
Je considère qu’il est important que chacun de nous, prenne soin de connaître les attributs de Dieu. Les noms qu’emploie la Bible pour nommer Dieu, sont une description de son caractère, ainsi que l’indication claire de son profond désir de nous sauver. Jésus dans l’Ancien Testament est Jéhovah ; c’est le nom rédempteur de Dieu et il est étroitement lié à la rédemption et au salut de l’homme. Il existe une relation intime entre les noms Jésus et Jéhovah, puisque le nom de Jésus signifie Jéhovah-Sauveur ou Jéhovah est Sauveur. C’est ainsi que l’ange qui annonçait sa naissance a nommé Jésus : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. » (le Seigneur sauve) Luc 1 : 31.
Jésus se présenta à Abraham comme Jéhovah Jiré (Genèse 22 : 14.) quand, au lieu de sacrifier son fils Isaac, Abraham trouva miraculeusement un bélier qu’il offrit à sa place. Le nom de Jéhovah Jiré signifie le Seigneur pourvoira. Jésus est celui qui pourvoit à tous nos besoins. (Philippiens 4: 19.)
Un autre nom du Christ est Jéhovah Rapha (Exode 15 : 26,) qui signifie l’Eternel, qui te guérit. Quelle merveille ! Jésus est celui qui nous guérit. Les médecins ont un travail noble, ils aident à trouver un moyen de recouvrer la santé, mais en réalité le vrai médecin est Jésus ; de lui dépend toute guérison. Nous pouvons aller à lui avec tout notre fardeau de maladies, de douleurs, de souffrances physiques et spirituelles, avec l’assurance qu’au moins nous trouverons un soulagement, du réconfort et de l’espoir, et si c’est sa volonté, une guérison complète.
Jésus est aussi appelé Jéhovah Nissi (Exode 17 : 15.) ce qui signifie l’Eternel ma bannière. Jésus est celui qui nous guide dans la bataille contre l’ennemi. Nous faisons campagne sous sa bannière et la victoire est assurée tandis que nous nous battons à ses côtés et obéissons à ses ordres. (2 Corinthiens 2 : 14.)
Peut-être un des plus beaux noms de Jésus est Jéhovah Shalom (Esaïe 9 : 6, 7.) l’Eternel est notre paix. Jésus est notre Prince de la Paix. Il nous donne la paix et l’harmonie intérieure (Romains 5 : 1.) Si on y pense, ce qui fait perdre le sommeil aux gens, qui les rend amers et malheureux, c’est le manque de paix intérieure. On sait que le 90% des maladies sont psychosomatiques. Le péché vole la paix de l’âme ; seul Jésus peut nous rendre la paix parce qu’il est mort pour satisfaire les exigences de la loi.
Jéhovah Rohi, qui veut dire l’Eternel est mon berger (Psaume 23 : 1-3.) Jésus est le Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis ; elles le connaissent et entendent sa voix ; elles ont confiance en lui et se sentent en sécurité dans les verts pâturages à son côté (Jean 10 : 27.) C’est peut-être l’une des plus belles et tendres figures dans la Bible qui illustrent l’œuvre du Christ pour chacun de nous.
Nous pouvons trouver dans d’autres noms de Dieu, applicables à Christ, une autre vraie raison pour lui faire confiance : El Shaddai (Genèse 17 : 1-6.) qui signifie le Tout-Puissant. Cet attribut nous dit que nous devons avoir la certitude qu’il n’y a rien que Dieu ne puisse faire, pour lui tous nos problèmes sont comme le brouillard qui se dissipe dans la matinée, c’est-à-dire rien. Qu’est-ce que la mer Rouge était pour Israël ? Son sûr sépulcre. Mais pour Dieu c’était la voie de la libération. Que pouvait faire un adolescent face à un géant comme Goliath ? Rien, seulement attendre la mort. Mais David trouva en Dieu la confiance et la force qui lui donnèrent la victoire. Que pouvait attendre Israël d’une Egypte qui le tenait en esclavage ? Une vie triste, pleine d’amertume. Mais le Tout-Puissant avait décidé de les libérer et personne n’allait l’arrêter, pas même Pharaon et toute son armée. N’est-il pas extraordinaire d’avoir la certitude que nous servons un Dieu Tout-Puissant, plein d’amour pour chacun de nous ? (Jean 4 : 10.)
Ils ne sont pas rares ceux qui croient que les noms de Jésus-Christ n’apparaissent que dans le Nouveau Testament et que Jésus est inférieur à Dieu ; mais nous voyons que ce n’est pas ainsi. Jésus possède les mêmes attributs que le Père et les noms qui appartiennent au Père s’appliquent également au Fils, car il est égal au Père en puissance et en gloire (Jean 14 : 9,) voilà pourquoi ce n’est pas un péché de l’adorer et de le considérer comme notre Sauveur. Nous voyons que dans l’Ancien Testament le nom de Sauveur s’appliquait à l’Eternel. Voici quelques références bibliques comme exemple : Psaumes 20 ; 140 : 7 ; Esaïe 43 : 3 ; 63 : 8 ; 2 Samuel 22 : 3. Vous pouvez trouver plus de textes encore, il suffit d’une concordance.
Dans Osée 13 : 4 , nous lisons que nous ne pouvons pas reconnaître d’autre dieu que Dieu, il n’existe d’autre sauveur que Dieu. Comme c’est intéressant ! Avec ce texte, nous confirmons la divinité de notre Seigneur Jésus parce qu’un de ses titres est Sauveur, mais pas un Sauveur moindre que le Père, comme une divinité prêtée par le Père, car alors nous ne parlerions pas de Dieu, mais d’un être inférieur à Lui.
La divinité du Christ lui est propre, elle lui appartient de son propre droit. Il a toujours été Dieu, égal au Père et au Saint-Esprit. Ainsi Osée déclare qu’il n’y a pas d’autre sauveur que Dieu. Maintenant lisons ce texte et comparons-le à celui d’Osée : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4 : 12. Si l’Ancien Testament nous dit que Jéhovah est le Sauveur et le Nouveau Testament nous dit que Jésus est le Sauveur, ce n’est pas parce qu’il y a une contradiction, mais parce que Jésus est Dieu ; la Parole-Dieu, qui s’est incarnée et a habité parmi nous. (Jean 1 : 1, 2.) Cela est merveilleux et nous devons rendre gloire à Dieu. L’auteur de l’Univers prend notre chair, notre nature, et vient vivre avec nous afin de nous racheter par amour.
Dans le Nouveau Testament, Jésus signifie Jéhovah est le salut ou Jéhovah sauve. Nous voyons que la seconde personne de la divinité possède les mêmes attributs que le Père. Ce nom vient du nom hébreu Josué qui signifie Jéhovah est mon aide. Jésus est l’un des noms les plus utilisés (environ 700 fois) dans le Nouveau Testament pour désigner le Fils de Dieu, la seconde personne de la divinité.
Le nom de Jésus-Christ est l’union des termes Jésus (Jéhovah sauve) et Christ (l’Oint), le Messie oint qui sauve son peuple. Jésus est aussi appelé Kyrios (Seigneur, Dieu, Chef,) mais c’est plus qu’un nom, c’est un titre qui s’applique principalement à Jésus et désigne la possession du pouvoir ou l’autorité. L’apôtre Paul a beaucoup utilisé l’expression « le Seigneur Jésus-Christ. » Jésus a accepté le titre de Seigneur (Jean 13 : 13) et a enseigné que lui seul était digne de porter ce nom. (Matthieu 23 : 8, 10.) Ses disciples l’ont accepté comme le seul Seigneur de leur vie. D’autres titres et noms qui sont applicables à Jésus sont : le Roi, la Parole, le Chemin, la Vie, l’Alpha et l’Omega, le Commencement et la Fin, le Premier et le Dernier, l’Amen, le Pain de Vie, la Porte, le Libérateur, l’Agneau de Dieu, etc.
Cette analyse n’est pas complète, il faudrait beaucoup plus d’espace. Nous avons voulu avec ces brèves explications tenir à souligner l’idée que si l’on observe les attributs de Dieu (appelé Triade Céleste par l’Esprit de prophétie,) ils nous parlent de son caractère et de son profond désir de nous aider, nous réconforter, nous sauver, nous relever, nous pardonner. …
« La Divinité était pleine de compassion pour la race humaine, et le Père, le Fils et le Saint-Esprit se sont consacrés à la réalisation du plan de la rédemption. » – Consejos sobre la Salud, page 222, et CBA 7A, page 439.
C’est l’amour agape qui a poussé Dieu, dans la personne du Père, du Fils et du Saint-Esprit, à tracer le plan de rédemption ; qui a permis au Père de donner son Fils pour qu’il vienne sur la terre, afin de payer avec sa mort la dette de l`homme tombé dans le péché, et qui a permis l’effusion du Saint-Esprit pour œuvrer dans nos cœurs et obtenir notre conversion. Quel amour béni ! C’est un amour similaire, incommensurable que Dieu canalise en vous et en moi. Ne serons-nous pas reconnaissants ? Pouvons-nous continuer à être tristes, déprimés, découragés et même désespérés tout en sachant ces choses que Dieu nous a révélées ?
Conclusion
En conclusion, je tiens à mettre l’accent sur une expression que j’ai trouvée en lisant la Bible et qui m’a impressionné, « cordages d’amour. » Cette expression se trouve dans le texte d’Osée, « Je les tirai avec des liens d’humanité, avec des cordages d’amour, je fus pour eux comme celui qui aurait relâché le joug près de leur bouche, et je leur présentai de la nourriture. » Osée 11 : 4.
Le contexte présente un message destiné à Ephraïm, qui représentait Israël vivant dans l’apostasie (les 10 tribus.) Dieu avait toutes les raisons d’abandonner le peuple infidèle, ils le méritaient ; mais son amour agape, cherchait à les attirer avec des cordages d’amour. Ces cordes ne représentent pas les mêmes cordes qui sont utilisées pour contrôler et domestiquer les animaux et qui sont synonymes de force, de contrôle arbitraire ; elles sont plutôt une illustration d’une attraction bienveillante, miséricordieuse, compatissante, pleine de patience et d’amour. C’est l’attraction exercée par le Christ envers l’homme perdu dans ce monde apostat, qui cherche à l’attirer sur son sein avec des cordes d’amour, de l’amour agape, disposé à nous guider, à nous pardonner, à nous transformer (Jean 12 : 32.) Céderons-nous à cette attraction ?
« Jésus connaît les circonstances de chacun. Vous direz : Je suis un pécheur, un très grand pécheur. C’est possible ; mais plus votre état est désespéré, plus vous avez besoin de Jésus. Personne n’est repoussé s’il vient à lui pleurant et contrit. Il ne raconte à personne ce qu’il pourrait révéler à votre sujet ; il inspire du courage à toute âme tremblante. Il pardonne généreusement à tous ceux qui cherchent auprès de lui le pardon et le relèvement. » – Jésus-Christ, p. 562, 563.
Ne perdez pas de temps loin de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ comme Ephraïm qui perdit sa chance de retourner au Père, en dépit de tous les efforts que Dieu a faits pour eux. Il est maintenant temps d’être unis à lui, la vraie vigne. Quoi que ce soit que nous ferons ou ne ferons pas, donnons nos cœurs au Christ, confirmons aujourd’hui avec lui notre allégeance. Il n’est jamais trop tard pour chercher la face de Dieu ; il nous attend et chaque jour il nous attire avec des cordages d’amour. Que Dieu vous bénisse.
Pasteur José V. Giner