A la recherche de l’éternité
Une fois, un jeune homme riche posa une question au Seigneur Jésus-Christ, une question qui montrait sa préoccupation pour la vie éternelle : « Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Marc 10 : 17. Tous les chrétiens devraient se préoccuper de cela ou du moins nous devrions y consacrer nos meilleures méditations, parce que cette vie est fragile, compliquée et éphémère.
Nous écoutons les nouvelles et nous voyons avec quelle insolence la mort empoigne sa faux, anéantissant jour après jour la vie de millions d’êtres humains et, face à cette dure réalité, nos yeux essaient de voir vers l’au-delà pour trouver des évidences auxquelles nous accrocher afin de ne pas défaillir. Nous ne devrions pas désespérer, parce que la parole de l’Éternel est juste et véritable et répond clairement aux questions vitales de l’âme : « D’où venons-nous ? » « Qui sommes nous ? », « Où sommes-nous ? » « Pourquoi sommes-nous venus au monde ? » « Où allons-nous ? » Le conseil que Paul nous donne est de chercher les choses éternelles, qui ne périssent point, le divin, ce qui vient de Dieu ; il nous dit : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » Colossiens 3 : 2, 3.
Nous les êtres humains, sommes quelquefois confrontés à ce défi céleste parce que cette vie est éphémère ; la Bible est pleine d’invitations divines qui nous poussent à centrer nos pensées pour découvrir et connaître les choses de Dieu, sa volonté, ses attributs, son plan du salut pour chacun de nous, comment confronter les problèmes de la vie, comment construire un caractère éprouvé, comment vaincre le péché, que faire pour hériter la vie éternelle, etc. : « Cherchez, et vous trouverez. » Matthieu 7 : 7. « Vous sondez les Ecritures. » Jean 5 : 39. « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! » Esaïe 30 : 21.
Le jeune homme riche et ses affections
Le jeune homme riche avait un sérieux problème de caractère spirituel, parce que même s’il est vrai qu’extérieurement il était correct, son cœur n’avait pas été transformé, il était dominé par l’amour de l’argent. Le Maître répondit au jeune homme comme il est écrit dans les Écritures : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Matthieu 19 : 17. La loi de Dieu est la norme du jugement universel. (Jacques 2 : 12.) Le jeune homme, attentif, réagit rapidement en disant qu’il avait fait cela depuis toujours. (Marc 10 : 20.) « Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. » Marc 10 : 21.
Le jeune homme pensait que tout allait bien, mais ce n’était pas le cas, Jésus lui dit qu’il lui manquait quelque chose : Il lui manquait d’apprendre à espérer en Dieu et non pas en son argent ; il devait mettre Dieu en premier, et utiliser son argent pour bénir son prochain. Ce jeune homme était dominé par une affection démesurée pour ses biens et sa richesse, au point que lorsque le Sauveur lui demanda de donner tout ce qu’il avait pour les pauvres, le jeune homme riche refusa de poursuivre la conversation et s’en alla chez lui, triste parce que les paroles du Christ ne lui plurent pas. (Marc 10 : 22.) Jésus n’était pas en train d’enseigner que pour être sauvés nous devons être pauvres, mais quand nous mettons notre cœur dans quelque chose ou quelqu’un, le considérant plus important que Dieu, cela devient un obstacle majeur au salut, parce que c’est la transgression du premier commandement et c’était le problème du jeune homme. Il pensait qu’il observait tous les commandements à la lettre, mais en réalité il les transgressait.
Que nous manque-t-il à vous et à moi ? La Parole de Dieu nous invite à nous examiner nous-mêmes : « Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. » 2 Corinthiens 13 : 5. ‘La vie est trop courte pour se soucier et ne pas la vivre intensément’, disent ceux qui ne voient rien plus loin et qui vivent à leur manière. Mais nous, les chrétiens, devons dire et penser, ‘La vie est vraiment courte pour ne pas nous préoccuper de vivre selon la volonté de Dieu afin d’hériter la vie éternelle.’ « La grande préoccupation de chacun devrait être : mon cœur a-t-il été renouvelé ? Mon âme a-t-elle été transformée ? Le pardon de mes péchés m’a-t-il été assuré par ma foi en Christ ? Suis-je né de nouveau ? » – Messages choisis, vol. 2, p. 134.
La clé pour vaincre
La Bible nous donne la clé pour gagner la bataille contre le mal. Nous avons devant nous une vie éternelle, c’est le don de Dieu pour chacun de nous, mais nous devons accepter les obligations de Dieu. Même pour recevoir un cadeau il y a des conditions. Quelles sont les obligations que Dieu nous demande pour être heureux dans cette vie et un jour hériter la vie éternelle ? La même chose qu’il a demandée au jeune homme riche : Garder les commandements de Dieu. (Marc 10 : 19.) Mais cela est impossible pour notre nature humaine. (Romains 7 : 18.) « Celui qui cherche à observer la loi et à devenir saint par ses efforts entreprend une impossibilité. Tout ce que peut faire l’homme hors de Jésus-Christ est entaché d’égoïsme et de péché. » – Vers Jésus, pp. 92, 93.
Alors, que fait-on ? Dieu a pourvu qu’à travers la mort expiatoire de son Fils Jésus-Christ, quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3 : 16.) « Seule la grâce de Jésus, par la foi, peut nous rendre saints. » – Vers Jésus, p. 93. Voilà la clé de Dieu ! Son merveilleux cadeau ! Jésus dit au jeune homme riche de le suivre, de lui faire confiance. Jésus était disposé à le lui enseigner, pour le rendre capable d’être riche dans la sainteté, dans l’intégrité du cœur, dans l’amour. En contemplant Christ, le jeune homme riche pouvait être transformé. Cette attitude d’abandon total à Dieu rend l’être humain heureux et épanoui dans la vie malgré les difficultés. Quand nous acceptons le don de Dieu, le Christ devient notre Sauveur bien-aimé et il nous donne son Saint-Esprit qui œuvre dans nos cœurs et produit l’obéissance.
Cela est très important. Non seulement Dieu nous pardonne quand nous demandons pardon au nom de son Fils Jésus-Christ, mais il nous donne la puissance nécessaire pour vivre selon les exigences de la loi. Comme nous nous abandonnons à la prière et à l’étude de la Bible, la vie de la foi s’intensifie, la conscience s’aiguise, la douleur nait pour le péché et le désir de ne pas offenser Dieu devient de plus en plus profond. Telle est l’œuvre du Saint-Esprit. (Galates 5 : 22-25.)
En d’autres termes, la foi en Christ comme notre Sauveur personnel permet que lorsque nous confessons nos péchés à Dieu (transgression de la loi), la justice du Sauveur s’applique à nous et nous sommes déclarés innocents. Cela est la première phase et elle est appelée la justice imputée, car elle ne nous appartient pas, elle nous est offerte ; c’est la justice acquise par le Christ à travers sa vie impeccable et parfaite ; et cette impeccabilité nous est imputée par la foi. (Romain 5 : 1.) Alors, maintenant, continuerons-nous toute une vie à tomber dans le même péché ? Non. Ainsi Dieu donne la puissance pour que le péché perde son attrait pour nous. Cela est appelé la justice impartie. (Philippiens 4 : 13.) La question est que nous devons développer avec l’aide du Saint-Esprit la capacité d’accepter cet enseignement biblique, d’apprendre à avoir pleinement confiance en Dieu ; la foi est un don qui vient du Seigneur, mais c’est à nous de la développer. La Bible nous enseigne que l’œuvre du salut est divine mais elle ne peut pas s’effectuer sans notre consentement. Voilà notre part : Donner à Dieu la permission de prendre le contrôle de nos pensées, de nos désirs et de notre volonté.
Cette question est résumée par les grands hommes et les femmes de l’histoire de la Bible par une expression simple. Considérons-la. Prenons l’expérience du prophète Jérémie qui, bien qu’il fût affligé et éprouvé à l’extrême, connaissait le secret de la victoire contre le péché, contre la banalité, contre la superficialité, contre l’absurdité et l’apathie spirituelle. Il savait ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle, il connaissait la clé de la victoire : « L’Eternel est mon partage, dit mon âme ; c’est pourquoi je veux espérer en lui. » Lamentations 3 : 24.
Son secret était d’espérer en Dieu. En tant que chrétiens, nous devons apprendre à espérer en Dieu, ce qui signifie avoir pleine confiance en Lui et sa Parole. Les chrétiens qui apprennent à espérer en Dieu font des expériences dans leur vie avec des résultats étonnants. Jérémie était un homme qui personnellement supporta des difficultés et des défis très complexes et malgré cela il apprit la leçon sublime de la vie : que chaque homme et chaque femme qui se confie en Dieu ne s’écroule pas, ne renonce pas, ne désespère pas, même dans les pires circonstances. Il peut être tenté et criblé jusqu’à l’extrême, tomber, être meurtri, mais pas vaincu, ni annihilé, ou détruit dans son esprit. Seuls ceux qui n’apprennent pas à espérer en Dieu sont de parfaits candidats à la défaite. Espérer en Dieu signifie avoir la conviction (accompagnée par l’attitude correspondante) que tout dans cette vie, absolument tout, est sous le contrôle de Dieu et que personne ne peut changer cette volonté. Espérer en Dieu signifie croire qu’il nous donnera la force pour surmonter le mal qui frappe à notre porte ou qui est déjà entré dans notre cœur. Quoi qu’il arrive, à la fin ce sera ce que Dieu veut, et ce que Dieu veut ou décidera sera le meilleur pour nous, même si ce qui arrivera sera recouvert d’un emballage désagréable ou peu attrayant. Espérer en Dieu signifie que même si tout s’écroule autour de nous, le chrétien a une ancre sûre dans le rocher éternel qui est Jésus-Christ.
C’est ce que l’apôtre Paul a enseigné : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Romains 8 : 28. L’homme qui a été éprouvé à l’extrême enseigne la même leçon, je me réfère à Job : « Voici, qu’il me tue, j’espèrerai en lui. » Job 13 : 15. Version Darby.
Espérer nous donne la sérénité
Espérer en Dieu nous donne la sérénité. Notre monde est comme une marmite en ébullition prête à exploser. Les tambours de la guerre résonnent encore dans certaines parties du monde. L’horreur de la faim visite encore impunément les villages, les villes, les pays, laissant derrière elle un fardeau de misère, de cadavres d’enfants et d’adultes. Les conflits au travail, les difficultés familiales, les disputes entre amis, les maladies et plus encore, nous entourent et dans ces situations, il est très facile de perdre le chemin.
Autour de nous, il y a trop de criminalité, trop de misère, trop de tension dans l’air, trop de chagrin. Dans notre vie personnelle, familiale, sociale et professionnelle, nous sommes aussi confrontés à des épreuves difficiles, parfois anxiogènes. Mais « espérer en Dieu » nous apporte la sérénité. Serein signifie « Clair, sans nuages ou brouillard » et au sens figuré « pacifique, paisible. » La sérénité chrétienne est calme, pleine de bonté, douce dans la condition et le traitement.
Le Seigneur Jésus nous assure (et sa parole est véritable) : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » Jean 16 : 33. Quand un chrétien n’a pas appris à espérer en Dieu, face aux problèmes de la vie, de l’église, il n’est pas serein. Il y a des nuages ou du brouillard dans sa vie. Il n’est ni paisible ni doux. Qu’advient-il alors ? Il vit dans le mécontentement permanent qui le conduit à la colère (l’inconfort, les fardeaux, le travail). L’irritation le mène à la colère (désir de vengeance). C’est comme une marmite sur le feu ; l’eau commence à chauffer puis se met à bouillir et finalement produit de la vapeur. L’irritation est le feu et la colère est la vapeur. Si nous apprenons à espérer en Dieu, nous laisserons tout entre ses mains et ainsi il n’y aura plus de feu dans notre vie qui nous conduise à perdre la sérénité.
« J’avais mis en l’Eternel mon espérance ; et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Il m’a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue ; et il a dressé mes pieds sur le roc » Psaume 40 : 1, 2, c’est-à-dire, « il m’a donné la sérénité. » Le roc c’est le Christ lui-même et il dit dans l’Évangile : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Matthieu 11 : 28, c’est-à-dire « je vous donnerai la sérénité. »
Faisons l’expérience de David : « Eternel ! C’est en toi que j’espère ; tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! » Psaume 38 : 15. « Ceux qui agissent par principe contempleront la gloire de Dieu au-delà des ombres, et ne s’appuieront que sur la parole certaine de la promesse. Ils ne seront pas dissuadés d’honorer Dieu, peu importe combien sombre est le chemin. Les adversités et les épreuves leur fourniront seulement des opportunités pour démontrer la sincérité de leur foi et de leur amour. … Les vicissitudes les plus difficiles de la vie chrétienne devraient être celles qui fournissent les plus grandes bénédictions. Les providences spéciales reçues dans les heures les plus sombres doivent encourager l’âme dans les futures attaques de Satan, et doivent préparer le serviteur de Dieu à rester ferme dans les épreuves ardentes. » – A Fin de Conocerle, p. 256.
Espérer nous aide à croître
Ensuite, espérer en Dieu nous aide à croître dans la vie de la foi, c’est-à-dire notre vie spirituelle se développera de manière positive. Le psalmiste David fit cette expérience personnelle avec Dieu et apprit à lui faire confiance, et le résultat fut la sérénité et il crût dans une vie de foi : « J’avais mis en l’Eternel mon espérance … il a dressé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas. » Psaume 40 : 1, 2. Cela veut dire en effet « croître dans la vie de la foi. »
Pierre nous exhorte à croître dans la vie spirituelle. Nous ne pouvons pas toujours rester au même niveau : « Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. » 2 Pierre 3 : 18. Le temps du verbe implique « continuer à croître. » Les chrétiens doivent constamment progresser, nous ne pouvons pas nous contenter de notre conduite. Nous devons vivre dans un permanent « plus saint encore. »
La croissance est la caractéristique du chrétien authentique. Son but est d’avoir un caractère similaire au caractère du Seigneur Jésus et un esprit qui peut en venir à penser comme le Christ. Lorsque nous demandons : « Que nous manque-t-il ? », nous trouverons toujours des raisons pour exceller : « O Dieu ! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. » Psaume 51 : 10. Si David désirait une croissance constante dans la vie de foi, combien plus devrions-nous la désirer aussi !
La croissance continue conduira à la transformation de notre caractère qui est le but ultime de la vie chrétienne : « Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » Esaïe 40 : 31 Dans ce contexte, Esaïe nous dit que ceux qui n’ont plus de force, tels que les adolescents « se fatiguent et se lassent … chancellent. » Esaïe 40 : 30.
La force humaine a des limites, les capacités humaines ne sont pas suffisantes pour réaliser la transformation du caractère ou surmonter certains problèmes. Pour l’illustrer, prenons la vie d’Abraham. Elle a deux aspects, un négatif et un positif : l’aspect négatif est constaté lors de la réception de la promesse d’un héritier, mais le temps passe et son épouse Sarah ne tombe pas enceinte. Abraham croyant vouloir « aider » Dieu, prit Agar, la servante de sa femme, et conçut avec elle un fils, Ismaël. Il n’a pas espéré. Quelles furent les conséquences ? Voici les paroles que l’ange du Seigneur adressa à Agar, quand elle s’enfuit de la maison d’Abraham : « L’ange de l’Eternel lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d’Ismaël ; car l’Eternel t’a entendue dans ton affliction. Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères. » Genèse 16 : 11, 12. Jusqu’à aujourd’hui on peut constater l’accomplissement de cette prophétie. Maintenant plus que jamais, il suffit tout simplement de jeter un coup d’œil au conflit israélo-arabe. Notre société souffre parce qu’Abraham n’avait pas mis son espérance en Dieu.
Maintenant regardons l’aspect positif de la vie du patriarche. Il apprit de son erreur et commença à espérer en Dieu, il laissa tout entre ses mains. Abraham était découragé et manquait de force spirituelle. Mais à 99 ans, Dieu lui demande d’être parfait et lui répète qu’il lui donnera une descendance de sa femme qui était stérile. Dieu changea son nom, d’Abram – père exalté – il devient Abraham, père de multitudes. Abraham se soumit à Dieu, apprit à espérer en lui, « Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. » Romains 4 : 18.
Pourquoi est-il dit « espérant contre toute espérance » ? Sara devint enceinte, même qu’elle était stérile, quand Abraham avait 99 ans, et Isaac naquit quand Abraham avait 100 ans, ce qui signifie qu’Abraham dut attendre 25 ans pour voir l’accomplissement de la promesse qui lui avait été faite. Vingt-cinq ans d’attente. Puis il fut mis à rude épreuve quand Dieu lui demanda de sacrifier son fils Isaac, (Genèse 22) et démontra qu’il avait appris à espérer en Dieu. D’espérer en Dieu, transforma sa vie. Il lui a fallu 25 ans pour apprendre la leçon. Combien d’années passeront pour que nous l’apprenions aussi ?
Cela ne veut pas dire que l’attitude dans l’espérance doit être passive. Le chrétien qui espère dans le Seigneur vit par la foi, faisant ce que sa conscience éclairée par la Parole de Dieu lui dicte. Celui qui espère dans le Seigneur reçoit la puissance d’en haut pour conformer sa vie à celle de Christ. Ce n’est pas seulement une œuvre humaine, mais divine et humaine, c’est-à-dire que Dieu œuvre dans le cœur humain : « Quand une âme reçoit le Christ, elle reçoit la puissance de vivre sa vie. » – Les paraboles de Jésus, p. 273. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5 : 17. Le fait d’espérer en Dieu, nous aidera à devenir de nouvelles créatures, notre caractère sera transformé par la puissance de la grâce du Christ qui est toujours prêt à offrir son aide. Mais la grâce du Christ ne peut rien faire en nous si nous n’acceptons pas en premier Christ et sa grâce dans nos cœurs.
Que nous manque-t-il ?
Nous avons vu jusqu’ici que « espérer en Dieu » nous donne la sérénité et nous aide à développer une vie de foi qui nous transforme. Cher lecteur : Il ne manquait qu’une chose au jeune homme riche pour entrer dans la vie éternelle. Il avait mis sa confiance dans l’argent. Il n’espérait pas entièrement en Dieu.
Dans cette rencontre avec le Christ il aurait pu donner à sa vie un tournant total et tout aurait été différent, mais il a refusé, son cœur était trop près des choses matérielles. Et nous que nous manque-t-il ? Avons-nous appris à espérer en Dieu ? Y a-t-il quelque chose de négatif dans notre vie qui monopolise toute notre attention ? Luttons-nous, avec l’aide de Dieu contre nos péchés, nos tendances héréditaires et acquises ? Nous pouvons décider aujourd’hui de suivre le Christ et le laisser nous transformer. Aujourd’hui même, nous pouvons demander par la prière d’apprendre à connaître comment espérer en Dieu, oui aujourd’hui, avec l’aide du Saint-Esprit. Demandons-le-lui. Que Dieu vous bénisse. Amen.
Pasteur José V.Giner