IL RIPOSO DI DIO
01/02/2018LE REPOS DE DIEU
02/02/2018Compilation d’extraits des écrits d’Ellen G. White
Avant de monter au ciel, le Christ confia à ses disciples leur mission. Ils devaient être les exécuteurs du testament par lequel il léguait au monde les trésors de la vie éternelle. …
Ce mandat évangélique est la grande charte missionnaire du royaume du Christ. Les disciples devaient travailler ardemment pour les âmes, donnant à toutes l’invitation miséricordieuse. Il ne fallait pas attendre que le peuple vînt à eux, mais aller vers lui avec le message divin.
Les disciples devaient accomplir leur œuvre au nom du Christ. Chacune de leurs paroles, chacun de leurs actes allaient fixer l’attention sur son nom, car il possédait le pouvoir vital par lequel les pécheurs étaient sauvés. Leur foi se concentrerait sur lui, source de miséricorde et de puissance. En son nom, ils présenteraient leurs requêtes au Père pour qu’il leur fût répondu. Ils devaient baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Il fallait que le nom du Christ soit leur mot d’ordre, l’insigne qui les distinguerait, l’autorité sur laquelle s’appuierait leur action, et la source de leur succès. Tout, dans son royaume, devait porter son nom et sa suscription – Conquérants pacifiques, p. 27.
C’est à Antioche qu’on donna pour la première fois aux disciples le nom de chrétiens. On les appela ainsi parce que le Christ était le thème principal de leur prédication, de leur enseignement, de leur conversation. Ils faisaient sans cesse le récit des événements survenus pendant son ministère terrestre, alors que les disciples jouissaient de sa présence personnelle. Ils insistaient sur son enseignement, sur ses guérisons miraculeuses. Les lèvres tremblantes d’émotion, les yeux remplis de larmes, ils parlaient de son agonie dans le jardin de Gethsémané, de la trahison dont il avait été victime, de son jugement, de sa condamnation, de la patience et de l’humilité avec lesquelles il avait supporté les outrages et les tortures infligés par ses ennemis et du pardon que, dans sa grâce infinie, il avait demandé à Dieu pour ses persécuteurs. La résurrection du Christ, son ascension, son œuvre dans le ciel en tant que médiateur au service de l’homme pécheur, étaient les thèmes principaux sur lesquels les disciples insistaient particulièrement. Les païens pouvaient bien les surnommer chrétiens, puisqu’ils prêchaient le Christ et qu’ils adressaient leurs prières au Seigneur, par lui.
Mais c’est Dieu qui, en réalité, décerna aux disciples le nom de chrétiens. Ce nom royal est donné à tous ceux qui s’unissent au Christ. C’est au sujet de ce nom que Jacques écrivit plus tard : “Et vous, vous avilissez le pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez ?” Jacques 2 : 6, 7. Et Pierre déclara : “Si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom”, et : “Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.” 1 Pierre 4 : 16, 14.
Les chrétiens d’Antioche comprirent que le Seigneur désirait œuvrer dans leurs vies, “car c’est Dieu, dit saint Paul, qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir” Philippiens 2 : 13. Comme ils vivaient au milieu de gens qui semblaient attacher bien peu d’importance aux choses éternelles, ils s’efforcèrent d’attirer l’attention des hommes au cœur sincère sur l’éternité et de rendre un bon témoignage en faveur de celui qu’ils aimaient et qu’ils suivaient. Dans leur humble ministère, ils apprirent à compter sur la puissance du Saint-Esprit, afin de rendre plus efficace la parole éternelle. Ainsi, dans leurs différents modes de vie, ils rendaient journellement témoignage de leur foi en Christ.
L’exemple des disciples du Sauveur à Antioche devrait inspirer, aujourd’hui, tous les chrétiens qui vivent dans les grandes villes. Dieu désire que des hommes consacrés et capables soient envoyés dans les centres importants pour y annoncer l’Evangile. Il désire, de même, que les chrétiens qui vivent dans ces villes emploient leurs talents à gagner des âmes. De riches bénédictions sont réservées à tous ceux qui s’abandonnent entièrement au Seigneur. Au cours des efforts qu’ils tentent pour faire connaître l’Evangile, ces serviteurs de Dieu découvrent de nombreuses personnes prêtes à répondre à leur appel.
De nos jours, la cause de Dieu a besoin de représentants zélés des vérités bibliques. Les pasteurs ne suffisent pas pour accomplir la tâche réclamée par les grands centres. Le Seigneur adresse un appel, non seulement aux ministres, mais aussi aux docteurs, aux infirmières, aux colporteurs et aux laïques consacrés possédant des dons divers pour évangéliser les villes.
Le temps fuit rapidement, et le travail abonde. Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour tirer le meilleur parti possible des occasions qui se présentent à nous. – Conquérants pacifiques, pp. 138-140.
Nous portons le nom de chrétiens. Soyons donc dignes de ce nom. Etre chrétien signifie ressembler au Christ, suivre le Christ en faisant preuve d’abnégation, en portant bien haut la bannière de l’amour, en l’honorant par des paroles et des actions empreintes de générosité. Dans la vie du véritable chrétien, le moi ne compte pas – le moi est mort. La vie que le Christ mena sur la terre était totalement dépourvue d’égoïsme. Ayant revêtu notre nature, il consacra sa vie à faire le bien d’autrui. […] Les disciples du Christ doivent être purs et sincères en paroles et en actions. Dans ce monde – un monde d’iniquité et de corruption – les chrétiens doivent révéler les attributs du Christ. Tout ce qu’ils font et disent doit être dénué d’égoïsme. – In Heavenly Places, p. 57.
Le vrai chrétien garde les fenêtres de l’âme ouvertes vers les cieux. Il vit dans l’amitié du Christ. Sa volonté est conforme à la volonté du Christ. Son plus cher désir est de devenir de plus en plus semblable au Christ afin de pouvoir dire avec Paul : “Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi.” Galates 2 : 20. – In Heavenly Places, p. 33.
Le trait caractéristique du vrai chrétien, c’est qu’il ne poursuit qu’un seul but dont il ne se laisse détourner par aucune influence mondaine. Sa volonté indomptable ne vise à rien de moins qu’à l’idéal biblique. … La consécration du disciple du Christ doit être totale. … Il doit supporter volontiers tout ce que Dieu dans sa providence l’appelle à souffrir, s’y soumettre avec patience, avec calme, avec joie. Sa récompense finale sera de partager avec le Christ le trône de la gloire immortelle. – Puissance de la grâce, p. 226.
Etre chrétien, ce n’est pas seulement porter le nom du Christ, mais être animé par son esprit et se soumettre à sa volonté en toutes choses. Plusieurs de ceux qui professent être chrétiens n’ont pas encore appris cette grande leçon. Ils ne savent pas ce que comporte le renoncement à soi-même pour l’amour du Christ. Ils ne cherchent pas à le glorifier et à faire progresser sa cause. Ils tendent à satisfaire leur “moi”. Une telle religion est sans valeur. Au grand jour de Dieu, ceux qui la possèdent seront pesés dans la balance et trouvés trop légers. – Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 176.
Christianisme – Que de gens ne savent pas ce que signifie ce mot ! Ce ne sont pas les apparences qui montrent qu’on est chrétien, mais c’est une vie tissée avec celle de Jésus. Cela signifie que nous sommes revêtus de la robe de justice du Christ. – Puissance de la grâce, p. 57.
Parmi ceux qui revendiquent le titre de chrétien, nombreux sont ceux qui sont tellement accaparés par les préoccupations matérielles qu’ils n’ont pas le temps de cultiver leur vie spirituelle. A leurs yeux, la vraie religion n’a pas une importance capitale. Un homme peut paraître avoir accepté la vérité ; mais s’il ne domine pas ses traits de caractère non chrétiens, les ronces prolifèrent et deviennent plus vigoureuses, allant jusqu’à étouffer les précieuses grâces de l’Esprit. Il faut arracher les épines du cœur et s’en débarrasser, car le bien et le mal ne peuvent pas grandir en même temps dans le cœur. Les inclinations et les désirs humains non sanctifiés doivent être éliminés de la vie comme des obstacles à la croissance chrétienne. – Evangéliser, p. 314.
Quiconque se rend compte de ce que signifie être chrétien voudra se purifier de tout ce qui affaiblit ou souille. Toutes ses habitudes seront rendues conformes aux exigences de la Parole de vérité ; il ne se contentera pas de croire, mais il travaillera à son salut avec crainte et tremblement, tout en se soumettant à l’action réformatrice du Saint-Esprit. – Messages choisis, vol. 1, p. 447.
Le cœur dans lequel demeure l’amour du Christ s’affinera toujours davantage ; car la source de la vie est l’amour de Dieu et des hommes. Le Christ est le christianisme. C’est la gloire rendue à Dieu au plus haut des cieux, la paix sur la terre, la bonne volonté envers les hommes. C’est la réalisation de l’idéal que Dieu nous propose.
Lorsqu’un vrai chrétien grandit, il tend à la parfaite stature en Christ. La vraie culture, le vrai raffinement de la pensée et des manières, s’obtiennent mieux en apprenant les leçons enseignées par le Christ que par les efforts les plus laborieux pour observer des formes et des règles alors que le cœur n’est pas sous la discipline de l’Esprit de Dieu.
Le disciple du Christ devrait constamment améliorer ses manières, ses habitudes, son esprit, ses méthodes de travail. Cela est réalisable si l’on garde les yeux sur Jésus, et non seulement par des pratiques superficielles. L’intelligence, l’esprit, le caractère se transforment. Le chrétien apprend à l’école du Christ à aimer les grâces du Saint-Esprit en toute douceur et humilité. Il se qualifie pour habiter dans la compagnie des anges.
Plus que tous les autres hommes, celui dont l’esprit est éclairé par la Parole de Dieu sentira qu’il doit s’adonner avec assiduité à la lecture de la Bible, et à une étude diligente des sciences ; car son espoir et sa vocation dépassent ceux de tous les autres. Plus un homme s’abreuve à la source de toute connaissance et de toute sagesse, plus il reçoit de secours intellectuels et spirituels. La connaissance de Dieu est la connaissance essentielle et chaque véritable ouvrier du Maître cherchera sans cesse à l’obtenir. – Le ministère évangélique, p. 277.
Dieu se fait une gloire d’accorder sa force à ses enfants, car il désire les voir atteindre les plus hauts sommets de la vie spirituelle. Lorsqu’ils saisissent par la foi la puissance du Christ, lorsqu’ils sont convaincus que ses promesses sont infaillibles et qu’ils s’en réclament, lorsqu’ils recherchent avec insistance le secours du Saint-Esprit, alors ils sont rendus parfaits en lui. …
L’admirable possibilité de devenir comme le Christ, obéissant à tous les commandements, est offerte à chaque croyant. Par lui-même, l’homme est absolument incapable de parvenir à cet état. La sainteté à laquelle il doit arriver pour obtenir le salut, comme le déclare la Parole de Dieu, est le résultat de l’œuvre de la grâce divine, dans la mesure où il se soumet à la discipline et aux influences contraignantes de l’Esprit de vérité. L’obéissance ne peut être rendue parfaite que par la justice du Christ. Le rôle du chrétien est de persévérer pour surmonter tous ses penchants. Il doit prier sans cesse le Seigneur de guérir son âme contaminée par le péché. Il ne possède ni la sagesse, ni la force qui lui permettraient de triompher. Ces vertus appartiennent à Dieu qui les accorde à tous ceux qui, le cœur contrit et humilié, implorent son secours.
Le Saint-Esprit sera accordé à tous ceux qui recherchent sa puissance et sa grâce ; il suppléera à nos infirmités lors de nos entretiens avec Dieu. Le ciel est ouvert à nos suppliques ; nous sommes invités à nous approcher “avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins”. Hébreux 4 : 16. Nous devons approcher par la foi, croyant qu’il exaucera nos requêtes.
Si votre âme ressent son dénuement, si elle a faim et soif de justice, cela prouve que Jésus fait son œuvre dans votre cœur pour vous amener, grâce au Saint-Esprit, à chercher en lui ce que vous ne pouvez vous procurer par vous-même.
Il pourvoira à tous nos besoins si nous renonçons à nous-même. – Puissance de la grâce, p. 218.
Selon les Ecritures, un chrétien est une personne qui a des objectifs et des pratiques distinctes de ceux du monde, et qui est unie au Christ. Un chrétien possède la paix que seul le Christ peut accorder et estime que la joie du Seigneur est sa force, et que sa joie est parfaite. Les chrétiens refusent de laisser périr le monde sans l’avertir, et ils éprouvent le désir de faire des efforts pour que les perdus soient sauvés. […] Ceux qui aiment le Christ de façon sincère […] saisissent toutes les occasions d’utiliser les moyens dont ils disposent pour faire le bien et agir selon l’exemple du Christ. – In Heavenly Places, p. 168.
Nous devrions apprendre du Christ ce que signifie être chrétien. Que Dieu nous enseigne à unir la fermeté, la justice, la pureté et l’intégrité à une courtoisie désintéressée et à une sympathie aimable. …
Le cœur doit recevoir la grâce divine qui coulera en riches courants de miséricorde et de bonté vers d’autres cœurs. Tous ceux qui veulent gagner des âmes au Christ doivent avoir une personnalité attrayante. – Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 220.
C’est notre caractère et notre expérience qui déterminent notre influence sur les autres. Pour convaincre de la puissance de la grâce du Christ, il faut l’avoir éprouvée dans son propre cœur. L’Evangile qui sauve les âmes est celui qui sauve la nôtre. C’est grâce à une foi réelle en Jésus comme notre Sauveur personnel que nous pouvons exercer une influence dans un monde sceptique. Si nous voulons attirer les pécheurs hors du torrent impétueux, nos pieds doivent être affermis, posés sur le rocher qui est Jésus-Christ.
L’insigne du chrétien n’est pas extérieur ; il ne consiste pas en une croix ou une couronne. C’est l’union de l’homme avec Dieu. La puissance de la grâce divine manifestée dans la transformation du caractère convaincra le monde que le Seigneur a envoyé son Fils pour le racheter. Aucune influence n’a plus de force sur l’âme humaine que celle d’une vie désintéressée. L’argument le plus puissant en faveur de l’Evangile, c’est un chrétien aimant et aimable. – Le ministère de la guérison, p. 405.