Espérer en Dieu

Mes chers jeunes gens,

Quelle est la principale caractéristique d’un homme ou d’une femme qui croit et aime Dieu et accomplit de grandes actions dans sa vie ? La confiance authentique, profonde et inébranlable qu’ils ont placé en leur Créateur parce qu’elle les conduit à espérer en lui ; Salomon nous exhorte justement à développer cette attitude lorsqu’il nous dit : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur. » Proverbes 3 : 5. La question qui me vient immédiatement à l’esprit est : Ma confiance en Dieu est-elle ferme et inébranlable ? Quelle confiance avons-nous chacun de nous en Dieu ? Espérons-nous toujours en Dieu ?

Reconnaître les bénédictions divines

Les hommes de foi du passé reconnaissaient les bénédictions de Dieu, ainsi que son amour et sa bienveillance, en faisant des offrandes et des sacrifices. Pour eux, il était de la plus haute importance de développer leur confiance en Dieu et d’être en étroite communion avec leur Créateur, c’est ainsi qu’ils ont montré par leur manière de vivre que toute leur existence était imprégnée de ce parfum d’éternité. Cela leur a permis de réaliser de grands exploits.

David a combattu le géant Goliath et l’a vaincu malgré que ce soldat philistin fût, à bien des égards, supérieur au jeune berger. David espérait en Dieu, Goliath non. Les premiers chrétiens ont offert leurs vies dans les cirques romains car ils n’ont pas voulu déposer un peu de cendres aux pieds des statues représentant des idoles. Ils sont morts avec honneur et dignité en espérant qu’un jour Dieu les ressusciterait ; leurs bourreaux ne sauront jamais ce qu’est la vie éternelle. Daniel et ses compagnons ont décidé de se ranger du côté du Dieu d’Israël plutôt que de désobéir à ses commandements, malgré les terribles condamnations à mort qui pesaient sur leurs têtes. Par expérience personnelle, ils savaient ce que c’était qu’espérer en Dieu et ainsi dans la fournaise ardente leurs vies ont été sauvées ainsi que celle de Daniel dans la fosse aux lions.

Quand un homme ou une femme plaçait toute leur confiance dans le Seigneur, ils ont vu la mer s’ouvrir pour laisser un passage ou des murs hauts et solides tomber comme les ont vus les Israélites. D’autres, comme la veuve de Sarepta, ont contemplé étonnés comment la farine et l’huile se multipliaient dans leurs jarres vides ou comment les morts étaient ressuscités par la parole vivante de Jésus. Naaman a guéri de sa lèpre parce qu’il a fait confiance à la promesse du prophète ; les invités aux noces de Canaan ont goûté un vin extraordinaire à partir de l’eau que Jésus a transformée et parce qu’ils ont fait ce qu’il leur a dit. Le roi Ézéchias a vécu encore quinze ans même s’il souffrait d’une maladie incurable parce qu’il a supplié Celui qui accorde la vie. Pour la même raison, le paralytique a marché, l’aveugle a recouvré la vue et la femme avec la perte de sang a été guérie. Étienne a vu les cieux s’ouvrir et a contemplé la gloire de Dieu. La foi inébranlable de ces hommes et de ces femmes leur ont permis de conquérir des royaumes et de vaincre leurs ennemis sans combattre, comme ce fut le cas avec les troupes du roi Ézéchias qui ont vaincu les Assyriens par l’intervention miraculeuse d’un ange.

Croire et espérer en Celui qui nous a créés redonne espoir aux pécheurs, comme la femme au puits de Jacob ou Marie-Madeleine libérée des démons qui la dominaient. Mardochée et Esther se sont réjouis lorsque Dieu a œuvré en faveur du peuple juif et que leurs vies ont été sauvées malgré un terrible édit d’extermination. Leurs vies étaient imprégnées de l’agréable parfum de la confiance divine. Est-ce notre cas ?

Restaurer la confiance

Espérer en Dieu est un exercice humain mais encouragé par l’inspiration du Saint-Esprit. Celui qui n’apprend pas à espérer en Dieu devra subir de grandes déceptions et des échecs, de l’amertume et de la douleur. Quand même nous espérons en Dieu de tout notre cœur, cela ne veut pas dire que nous ne passerons pas par des épreuves. Oui, comme Job nous aurons des afflictions ; comme Jésus nous pourrons subir le reproche, le mépris, l’angoisse mentale et même la mort, mais ces oppositions qui tendent à déchirer le cœur, ne parviendront pas à nous enlever notre espérance en Dieu. Notre amertume sera adoucie et nous recevrons la puissance nécessaire, comme cela nous a été promis (1 Corinthiens 10 : 13) pour faire face aux jours qui viennent et adopter la position spirituelle correcte.

Au moment d’écrire cette lettre pastorale, j’ai reçu la nouvelle qu’un frère très aimé d’Afrique que j’ai eu le privilège de rencontrer à plusieurs reprises, est décédé de la Covid-19. Notre frère était entré à l’hôpital par ses propres moyens et rien ne laissait présager une telle issue. Mais c’est la vie.

Nous prions pour d’autres chers frères et sœurs qui luttent entre la vie et la mort. Je viens de téléphoner à une connaissance qui a perdu son père et il n’y a pas si longtemps, j’ai téléphoné à un frère qui a perdu sa sœur et son frère à cause de ce même virus. Ce n’étaient pas des personnes âgées, cependant, c’était le moment choisi par Dieu. Qui peut garantir une seconde de vie en plus ?

Personne, seul l’Auteur de la vie peut allonger ou abréger notre existence, c’est à lui d’en décider. C’est pourquoi nous devons exercer notre espérance en Dieu. Nous devons apprendre à dire : ‘Quand il veut et comme il veut’. Je sais que cela n’est pas facile lorsque l’on se trouve dans un lit d’hôpital en voyant sa vie s’éteindre.

Personne ne veut mourir, du moins cela n’est pas la normalité. Nous voulons tous continuer à vivre et être heureux. Personne ne veut souffrir, affronter des difficultés et des problèmes. Nous n’avons pas été créés pour nous battre et passer nos vies dans un conflit constant. Nous n’avons pas de ressources naturelles pour cela. Nous sommes faibles et incapables de changer notre caractère par nous-mêmes. Nous avons besoin de Dieu, de la grâce du Christ dans nos cœurs, pour pouvoir dire comme Job l’a dit : « Je sais que mon Rédempteur est vivant. » Job 19 : 25. Quelle précieuse ressource spirituelle possédait ce patriarche ! Sa ferme confiance en Dieu, il savait espérer en Dieu.

L’apôtre Paul avait la même ligne d’action que Job, c’est pourquoi il a pu dire : « Je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là. » 2 Timothée 1 : 12. Quelles paroles pleines d’espoir ! Paul avait décidé de faire confiance à Dieu et il était pleinement convaincu que sa décision lui accorderait de la joie, le préserverait de l’œuvre destructrice et épuisante du diable jusqu’à ce que le Seigneur décide de le mettre au repos. N’est-ce pas l’attitude que nous tous qui aimons Dieu devrions adopter ?

Conclusion

Chers jeunes gens, je vous invite à espérer en Dieu. Cela signifie que vous devez remettre complètement votre vie entre ses mains et le laisser la diriger.

Laissez-vous emporter par Dieu, il sait ce qu’il y a de mieux pour vous, il connaît parfaitement votre cœur et il sait comment agir pour vous rendre heureux et parfaits en lui. Le laisserez-vous faire ? Que Dieu vous bénisse, c’est mon vœu et ma prière. Amen.

José Vicente Giner

Pasteur et directeur du Département de la Jeunesse

de la Conférence Générale

Pour méditer :

Que signifie espérer en Dieu ?

Pourquoi les gens espèrent-ils en Dieu quand les choses tournent mal et non l’inverse ?

Qu’est-ce qui a amené les grands hommes et femmes de la Bible à avoir confiance en Dieu ?

Comment pouvons-nous apprendre à espérer en Dieu ?

Visitez la page web de la jeunesse :

www.sobrelasalturas.org

www.uponhighplaces.org