IL N’EST PAS ICI

Une dure réalité

La mort est présente dans notre monde depuis que l’homme est tombé dans le péché. (Genèse 2 : 16, 17.) Guerres, catastrophes naturelles, violence, mala­dies, détérioration physique, vieillesse … C’est cette intruse que personne n’aime, qui inquiète et bouleverse, que l’on fuit et rejette. C’est la raison pour laquelle tout ce qui a rapport avec la mort nous inquiète. Vous avez sûrement entendu parler de l’élixir de vie ou de l’immortalité. C’est une potion ou boisson légendaire et les gens croyaient qu’elle garantissait la vie éternelle. Les alchi­mis­tes étaient responsables de découvrir par leurs expériences le remède qui aurait guéri toutes les maladies et prolongé la vie pour toujours et bien qu’il soit vrai que de grandes découvertes aient été faites dans le domaine pharma­ceutique, personne n’a réussi à vaincre la mort et tout ce qui l’accompagne.

Les dépenses pour les soins de beauté, les produits cosmétiques, les opéra­tions de chirurgie esthétique et la consommation de produits spécifiques préten­dant faire rajeunir, sont astronomiques. Un simple traitement cosmétique pour donner un teint rose à la peau du visage, coûte $ 3.269. Les actrices les plus célèbres peuvent dépenser jusqu’à $ 6.000 par mois pour le traitement de la peau du visage.

Une liposuccion coûte à peu près entre € 6.000 et € 7.500 et les gens paient. La chéiloplastie ou la chirurgie des lèvres est une opération qui a pour but de donner du volume aux lèvres. Pour faire disparaître les rides, on injecte du Botox. Il y a des chirurgies esthétiques pour tous les goûts. La question est de contourner au maximum les signes de la vieillesse ou la détérioration physique. Au Mexique, 60 000 chirurgies esthétiques sont réalisées par année, y compris le Botox, le laser et le collagène et c’est le deuxième pays au monde, après le Brésil, où sont effectuées le plus d’opérations de ce genre. Selon les statis­tiques, environ dix pour cent des patients de ce type d’opération tendent à devenir des accros incontrôlables. https://radiocontempo.wordpress.com/2008/07/29/excesos-de-la-belleza-cuando-la-cirugia-plastica-se-convierte-en-una-obsesion/

L’industrie pharmaceutique amasse chaque année des millions de dollars dans ses coffres parce que les humains sont de plus en plus dépendants de l’aide des médicaments. Seulement en Espagne, on en produit 1.200 tonnes chaque année. Chaque seconde plus de 2 500 aspirines sont consommées dans le monde ; un total de 350 milliards d’unités vendues depuis 1897, l’année où le  chimiste Hoffman a découvert l’acétylsalicylique. http://www.elmundo.es/larevista/num104/textos/salud.html

Pour résumer, nous voulons tous vivre plus longtemps et éviter la souffrance. Nous nous accrochons à la vie comme un naufragé en pleine mer à sa bouée de sauvetage. Mais la dure réalité est que nous vieillissons tous et qu’un jour nous devrons mourir. La beauté physique dure un certain temps, puis disparaît,  notre santé peut être bonne aujourd’hui et demain se détériorer, nos êtres chers s’en vont à n’importe quel moment et nous nous partirons aussi. La vie sur cette terre est ainsi faite, la Bible dit : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront … » Ecclésiaste 9 : 5. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » Hébreux 9 : 27.

La victoire du Christ

Dans ce contexte, que faut-il attendre ? Attendre la mort et c’est tout ? Le message que nous présente la Parole inspirée est très, très encourageant. Il est vrai que la Bible nous enseigne : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » Romains 5 : 12. Mais il est également vrai que la mort est venue avec un message d’es­poir de la part de Dieu. Il se trouve dans Genèse 3 : 15 ; ici nous sommes assu­rés que même si le diable a établi son camp dans ce monde, faisant tout le mal possible aux hommes, se réjouissant de nous faire souffrir et de nous détruire, un jour, notre Seigneur Jésus-Christ, allait écraser la tête du serpent, qui est Satan. Qu’est-ce que cela signifie ? Que Jésus allait vaincre le diable et cela devint une réalité absolue et incontestable sur la croix du Calvaire le jour où Jésus est mort.

Que se passa-t-il ? Il y a plus de deux mille ans, Jésus, la deuxième Personne de la Divinité, est né à Bethléem, il est devenu homme comme chacun de nous et a vécu plus de trente ans. Il était Dieu manifesté dans la chair, mais malgré tout un être humain comme nous, un mystère profond et impénétrable. (1 Timothée 3 : 16). Il fit quelque chose que personne n’avait réussi jusqu’alors. Il a démontré que la loi de Dieu peut être respectée et observée en s’agrippant au bras puissant du Père. Dans sa nature humaine, il a surmonté les tentations de Satan et ne pécha d’aucune manière, il n’usa en aucun cas de sa nature divine pour vaincre l’ennemi, car celui-ci l’aurait accusé d’avoir un avantage sur nous.

Jésus a montré par sa vie pure qu’Adam dans sa vie en Eden n’avait aucune raison de tomber dans le péché et s’il le fit ce fut de son propre choix et non parce que quelqu’un l’avait forcé. C’est pour cela que Christ « écrasa » la tête de Satan, c’est-à-dire le vainquit et démontra que ses accusations, en ce qui concerne la loi de Dieu qui ne pouvait être observée, étaient fausses. Jésus a affirmé le caractère sacré de la loi de Dieu et est notre modèle et Sauveur. Non seulement cela, mais avec sa mort il a satisfait les exigences de la loi qui revendiquait le sang du pécheur. Jésus était l’Agneau immolé, qui ôte le péché du monde. (Jean 1 : 29). Par sa mort, les paroles bibliques ont été accomplies : « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » 1 Corinthiens 15 : 54, 55.

Le premier jour de la semaine au matin, Marie de Magdala se rendit au tom­beau de Jésus-Christ et vit la pierre qui fermait l’entrée déplacée ; elle croyait qu’on avait volé le corps du Sauveur. Elle le dit à Pierre et à Jean et tous deux coururent au tombeau. Là, ils trouvèrent quelque chose de surprenant : un tombeau vide. Qu’était-il arrivé ? Un ange leur donna la réponse : « Il est ressuscité, il n’est point ici. » Marc 16 : 6.

Celui qui veut trouver le Christ parmi les morts ne le trouvera pas, parce qu’il  est vivant, ressuscité et vit pour toujours ! Quelle merveilleuse espérance ! Nous les Chrétiens n’avons pas mis notre confiance dans un être mythique inexistant ou dans quelqu’un qui est mort et est retourné en poussière. Non ! Nous croyons dans la Parole qui a été faite chair et qui a habité parmi nous. (Jean 1 : 14). Nous croyons en Jésus, la véritable lumière qui éclaire tout homme (Jean 1 : 9) ; l’eau vive qui désaltère la soif de l’âme humaine (Jean : 37) ; le pain vivant qui est descendu du ciel pour assouvir notre faim pour l’éternité (Jean 6 : 51). Nous croyons dans le Pasteur de nos âmes qui nous conduira dans cette vallée de l’ombre de la mort pour nous amener dans le pays de la Canaan céleste, où nous aurons de l’herbe en abondance. (Jean 10 : 11). Nous croyons qu’en Christ il y a une provision suffisante de grâce pour qu’en lui nous puissions être sauvés. (1 Jean 5 : 10-12.) Cher Sauveur ! Dieu avec nous !

La bienheureuse espérance

Au cours de sa vie terrestre, Jésus-Christ a laissé une marque indélébile sur les cœurs des âmes sincères qui cherchent la vérité. Il a tracé un chemin pour que nous y marchions ; un exemple pour que nous l’imitions ; une bienheureuse espérance pour que nous la recevions. L’apôtre Paul dit, en se référant à cette espérance : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les au­tres qui n’ont point d’espérance. » 1 Thessaloniciens 4 : 13.

L’évangile nous enseigne de ne pas nous décourager ou nous attrister à cause de la mort. Christ nous invite à le recevoir comme notre Sauveur personnel et à mettre toute notre confiance en lui, car il est la vie et il a la puissance de la re­donner à celui l’a perdue : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11 : 25, 26. Dans la Bible, l’expression « ne crains point » apparaît à de nombreuses reprises. C’est la consolation de Dieu pour vous et pour moi, une étreinte chaleureuse et profonde pour chacun de ses fils ou filles qui souffrent dans ce monde de péché et de mort.

Il est inévitable de ressentir la douleur de l’épée qui transperce notre cœur quand la mort nous menace ou nous prive d’un être cher, mais Dieu ne veut pas que nous restions dans l’angoisse permanente. C’est pour cela qu’il nous exhorte à nous accrocher à ses promesses, parce que grâce à elles nous pouvons être consolés. Si cela n’était pas ainsi, nous souffririons d’un chagrin indicible. L’auteur de ce message a vu de nombreux morts quand il était jeune et qu’il a travaillé dans les tribunaux. Au cours de mon pastorat, j’ai dû officier lors des funérailles de personnes connues et bien-aimées, même des bébés et des jeunes gens dans diverses parties du monde. J’ai pu aussi faire la triste expérience de voir comment des gens diagnostiqués de maladies irréversibles s’éteignaient jusqu’à expirer. Ces situations sont très complexes et difficiles à accepter, même pour les chrétiens. D’où l’importance d’apprendre à mettre toute notre confiance en Dieu car il est le seul qui nous aidera à surmonter avec un bon esprit toute situation désespérée, surtout celle de la mort. C’est un exercice de la foi que nous devons faire tous les jours. La vie chrétienne doit être une préparation constante pour vivre dans la vie future, l’éternelle.

Paul, comme nous avons déjà vu, compare la mort à un sommeil et quand il écrit « ceux qui dorment », il se réfère à ceux qui meurent. C’était l’enseignement du Christ. Lorsque Lazare est mort, Jésus dit à ses disciples : « Lazare, notre ami, dort. » Jean 11 : 11. Les disciples crurent que c’était une expression littérale, c’est pour cela qu’ils répondirent : « Seigneur, s’il dort, il sera guéri. » Jean 11 : 12. Mais le Seigneur Jésus leur disait que Lazare était mort. « Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. » Jean 11 : 14. Pourquoi comparer la mort avec le sommeil ? Parce que, comme le sommeil  dure un moment, puis nous nous réveillons, un jour, par la puissance de Dieu, tous ceux qui sont morts dans l’espérance de la résurrection ressusciteront (se réveilleront).

Paul le dit de cette façon : « Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » 1 Thessaloniciens 4 : 14-18.

« La résurrection de Jésus était un type de la résurrection finale de tous ceux qui se sont endormis en lui. Le maintien du Sauveur ressuscité, ses manières, son discours étaient choses familières à ses disciples. De la même manière que Jésus ressuscita des morts, ainsi, ceux qui se sont endormis en lui ressus­citeront également. Nous reconnaîtrons nos amis comme les disciples ont reconnu Jésus. Bien qu’ils aient peut-être été déformés, malades, défigurés dans cette vie mortelle, ils ressusciteront en parfaite santé avec un corps harmonieux. Leur identité sera, cependant, parfaitement préservée dans leur corps glorifié. » – Jésus-Christ, p. 804.

Conclusion

Notre Sauveur Jésus-Christ est ressuscité et est monté au ciel où il intercède pour nous auprès du Père, de sorte que nous pouvons dans ce temps du ju­ge­ment être pardonnés par sa grâce, si nous nous repentons de nos péchés. Le pardon que Dieu nous offre à travers le Christ, est une garantie de notre salut éternel, de la victoire sur la mort, de notre résurrection.

Au cours de son ministère terrestre, Jésus redonna la vie à quelques personnes qui étaient décédées ; l’un d’eux était Lazare, son ami. Son corps était déjà dans la phase de décomposition, mais à la voix puissante de Jésus, Lazare ressuscita et sortit du tombeau avec toute la vigueur de la vie. (Jean 11 : 43, 44). C’est vraiment quelque chose d’indescriptible, de merveilleux ! Nous pou­vons voir dans la résurrection de Lazare une image de la résurrection de tous ceux qui sont morts dans la foi.

Un groupe de plus de quatre-vingts personnes ont eu le privilège de visiter ce que certains considèrent le tombeau original du Christ à Jérusalem, où on trouve ces mots écrits : « Il n’est point ici ». Par sa mort, il a vaincu la mort. La mort du Christ condamna à la mort éternelle celui qui avait le pouvoir de la mort et a ouvert la porte de la tombe à tous ceux qui le reçoivent comme leur Sauveur personnel … « Nous sommes presque arrivés à la maison. Au ciel, au ciel merveilleux ! C’est là notre foyer éternel. A chaque instant, je me réjouis de ce que Jésus soit vivant. Et parce qu’il vit, nous aussi nous vivrons … Nous avons une bonne espérance par le moyen de Christ. Elle est sûre et ferme jusqu’au-delà du voile. Elle nous console dans l’affliction et nous donne la joie au milieu de l’angoisse ; elle dissipe l’obscurité qui nous entoure et nous permet de contempler, à travers tout cela, l’immortalité et la vie éternelle … Nos corps mortels peuvent mourir et être déposés dans la tombe. Cependant, la bienheureuse espérance demeure jusqu’à la résurrection, lorsque la voix de Jésus appellera ceux qui dorment dans la poussière. Nous jouirons alors de la plénitude bénie et glorieuse de l’espérance. Nous savons en qui nous avons cru. Nous n’avons pas couru et travaillé en vain. Une riche et glorieuse récompense nous attend ; c’est le prix pour lequel nous courrons, et si nous persévérons avec courage, nous l’obtiendrons certainement … Le salut est pour nous, pourquoi resterions-nous loin de la source ? Pourquoi n’allons-nous pas y boire afin que nos âmes soient rafraîchies, vivifiées et qu’elles s’épanouissent pour Dieu ? » – Maranatha, le Seigneur vient ! p. 296.

Mes vœux et ma prière sont que nous puissions nous reposer sur les belles promesses de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a dit : « Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. » Apocalypse 1 : 17, 18. Que Dieu vous bénisse.

Pasteur José V.Giner