LA LOI DE DIEU, LES DIX COMMANDEMENTS
14/04/2016LA BIBLE
14/04/2016Compilation d’extraits des écrits d’Ellen G. White
Par son apostasie, l’homme s’était séparé de Dieu ; la terre avait divorcé d’avec le ciel : à travers l’espace qui les séparait, les communications étaient devenues impossibles. Mais, grâce à Jésus-Christ, la terre a été de nouveau reliée au ciel. Par ses mérites, le Sauveur a jeté un pont sur l’abîme creusé par le péché, de sorte que les anges peuvent communiquer avec l’homme. Par Jésus, l’homme déchu, faible et impuissant, a pu de nouveau avoir accès à la source de la puissance infinie.
Mais c’est en vain que l’humanité rêve de progrès, en vain qu’elle travaille à son relèvement si elle néglige cette source unique d’espérance et de salut qui lui est offerte. “Toute grâce excellente et tout don parfait” procèdent de Dieu. (Jacques 1 : 17.) Il n’y a pas, hors de lui, de véritable excellence de caractère. Et le seul chemin qui mène à Dieu, c’est Jésus-Christ. “Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit-il. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14 : 6.)
Le cœur de Dieu déborde pour les enfants des hommes d’un amour plus fort que la mort.
En sacrifiant son Fils, il a abandonné tout le ciel en notre faveur. La vie, la mort et la médiation du Sauveur, le ministère des anges, les appels de l’Esprit, le Père agissant au-dessus de tous et par le moyen de tous, l’intérêt incessant des êtres célestes : tout est mis en œuvre en vue de notre rédemption.
Oh! arrêtons nos regards sur le prodigieux sacrifice consommé pour nous ! Essayons de nous rendre compte de la somme d’énergie et de labeurs que dépense le ciel en vue de ramener les égarés à la maison du Père. Des mobiles plus forts et des agents plus puissants n’auraient jamais pu être mis en activité. La récompense inouïe réservée à ceux qui font le bien, les jouissances du ciel, la compagnie des anges, la communion et l’amour de Dieu et de son Fils, le perfectionnement et le développement de toutes nos facultés à travers les siècles éternels : ne sont-ce pas là des encouragements suffisants pour rendre à notre Créateur et Rédempteur le service affectueux de nos cœurs ?
D’autre part, les jugements de Dieu prononcés contre le péché, la rétribution inévitable, la dégradation de notre caractère et la destruction finale sont décrits dans la Parole de Dieu pour nous mettre en garde contre les pièges de Satan.
Ne nous inclinerons-nous pas humblement devant la miséricorde de Dieu ? Qu’aurait-il pu faire de plus pour nous ? Entrons en rapport avec celui qui nous a aimés d’un amour incommensurable. Profitons de l’occasion qui nous est offerte, afin d’être transformés à l’image du Sauveur et de rentrer dans la société des anges, ainsi que dans la faveur et la communion du Père et du Fils. » – Vers Jésus, pp. 18, 19.
La ligne de conduite adoptée par les êtres humains semble étrangement contradictoire aux anges. Ils voient combien la dégradation est pleinement révélée par l’incrédulité et la satisfaction des appétits. Ils constatent que Satan travaille infatigablement à détruire l’image de Dieu en l’homme. Ils se demandent pourquoi des êtres dépendant de leur Créateur pour chaque bouffée d’air qu’ils respirent, agissent d’une façon aussi déraisonnable et illogique ; pourquoi ils choisissent de se ranger aux côtés de celui qui a crucifié Jésus et rempli le monde de luttes, d’envie, de jalousie. …
Le Christ est le Seigneur, notre justice. Prenons place à ses côtés, à l’instant même. Que personne n’ait honte de reconnaître le Christ pour son Sauveur, son conseiller, son guide, et sa très grande récompense. Est-ce sacrifier quoi que ce soit ? Est-ce un honneur que d’être compté avec l’armée de Satan ? Ceux qui font ce choix ne gagnent rien. Seule la mort, la mort éternelle, les attend. Que ceux qui sont tentés de choisir le monde, tentés de lutter pour obtenir la considération du monde, se souviennent que s’ils ne choisissent pas le Christ ici-bas, ils n’obtiendront jamais d’être reconnus dans les cieux. Vous qui êtes tentés, qui avez-vous choisi comme chef ? …
Venez au Christ, tels que vous êtes, faibles, impuissants, au bord de la tombe. Abandonnez-vous totalement à sa miséricorde. Aucune difficulté, intérieure ou extérieure, n’est impossible à surmonter par sa force. Certains sont dotés d’un tempérament colérique ; mais celui qui calma la mer de Galilée peut dire à votre cœur : “Silence! tais-toi!” Si le cœur est abandonné à sa garde, il n’y a aucune nature que le Christ ne puisse subjuguer, aucun tempérament, aussi “explosif” soit-il, qu’il ne puisse apaiser.
Quiconque remet son âme au Christ n’a aucune raison de se décourager. Nous avons un Sauveur tout-puissant. En regardant à Jésus, qui suscite votre foi et la mène à la perfection, vous pourrez dire : “Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes.” (Psaumes 46 : 2-4.) …
Dans la vie à venir, nous comprendrons bien des choses qui, ici-bas, nous laissent perplexes. Nous verrons quel puissant adversaire nous avions, et comment les anges de Dieu avaient pour mission de nous protéger tandis que nous suivions les conseils de la Parole de Dieu. Le Christ nous a prévenus que les flots ne seraient pas toujours calmes. Nous aurons des tribulations. Elles font partie de notre formation, elles sont nécessaires à l’édification d’un caractère fort et équilibré. – Levez vos yeux en haut, p. 313.
Le Christ aurait pu, à cause de notre culpabilité, s’éloigner de nous. Mais au lieu de s’écarter loin de nous, il est venu habiter parmi nous, rempli de toute la plénitude de la Divinité, afin d’être un avec nous, afin que par sa grâce nous puissions atteindre la perfection. En mourant dans la honte et les souffrances, il a payé la rançon de l’homme. C’est là en vérité l’amour qui se sacrifie. Il est descendu des hauteurs de la perfection, sa divinité revêtue d’humanité, et il s’est plongé pas à pas dans l’abîme de l’humiliation. La profondeur de son amour est incommensurable. Le Christ nous a montré à quel point Dieu peut aimer et notre Rédempteur souffrir afin d’assurer notre restauration complète. Il désire que ses enfants révèlent son caractère et exercent son influence, afin que d’autres esprits puissent être harmonisés à son esprit.
Le Christ notre Sauveur, en qui résidait la perfection absolue, devint péché pour la race déchue. Il ne connaissait pas le péché par expérience, mais il porta le poids terrible de la culpabilité du monde entier. Il expia pour nous, afin que tous ceux qui le reçoivent puissent devenir enfants de Dieu. La croix fut dressée afin de sauver l’homme. Le Christ élevé sur la croix était le moyen conçu au ciel pour éveiller en l’âme repentante le sentiment de la culpabilité du péché. Par la croix, le Christ a cherché à attirer tous les hommes à lui. Sa mort était le seul espoir de salut pour ceux qui, à cause du péché, souffraient dans l’amertume. Par l’intermédiaire du Saint-Esprit, un nouvel élément de puissance mentale et spirituelle devait être accordé à l’homme qui, par son association avec la divinité, devait devenir un avec Dieu.
Pour renverser les barrières que Satan avait érigées entre Dieu et l’homme, le Christ a consenti un sacrifice total, faisant preuve d’une abnégation jamais constatée. Il révéla au monde le surprenant spectacle de Dieu vivant dans la chair humaine, et se sacrifiant pour sauver l’homme déchu. Quel merveilleux amour ! En le considérant, je pleure à la pensée du grand nombre de ceux qui prétendent croire à la vérité et sont incrustés d’égoïsme. …
Je m’étonne que les chrétiens de profession ne s’emparent pas des divines ressources ; qu’ils ne voient pas plus clairement la croix comme moyen de pardon, le moyen d’amener le cœur fier et égoïste de l’homme en contact direct avec le Saint-Esprit, afin que les richesses de Dieu puissent être répandues dans la pensée, et que l’instrument humain soit orné des grâces de l’Esprit, le Christ loué devant ceux qui ne le connaissent pas. – Levez vos yeux en haut, p. 183.
Quand un esprit est attiré au pied de la croix du Calvaire, sa vue, quoique imparfaite, discerne le Christ sur cette croix d’ignominie. Pourquoi est-il mort ? En conséquence du péché. Qu’est-ce que le péché ? La transgression de la loi. Alors les yeux s’ouvrent sur la vraie nature du péché. La loi violée ne peut pardonner au transgresseur. Elle est notre pédagogue, elle nous voue au châtiment. Où se trouve le remède ? La loi nous chasse auprès du Christ, suspendu à la croix pour communiquer sa justice à l’homme déchu, pécheur, et le présenter ainsi à son Père revêtu de sa justice.
Le Christ crucifié ne se contente pas d’attirer les hommes à la repentance envers Dieu dont la loi a été transgressée, – et dont le pardon doit être recherché par le repentir, – mais il a satisfait à la justice ; il s’est offert en expiation. Son sang répandu, son corps brisé, donnent satisfaction à la loi violée ; ainsi se trouve comblé le fossé creusé par le péché. Il a souffert dans sa chair afin de couvrir le pécheur sans défense par son corps blessé et brisé. La victoire remportée par sa mort au Calvaire brise à jamais le pouvoir accusateur que Satan exerce sur l’univers et réduit au silence ses accusations selon lesquelles l’abnégation est absente chez Dieu et n’est pas nécessaire, par conséquent, chez la famille humaine.
Dans le ciel Satan avait occupé la première place après le Fils de Dieu. Il était le premier parmi les anges. Il avait exercé une influence délétère, mais Dieu ne pouvait pas, en l’éloignant avec ses mauvaises influences, le montrer sous son vrai jour et gagner par là l’accord du ciel tout entier. Son pouvoir allait croissant et le mal restait caché. C’était un pouvoir mortel pour l’univers, mais la sécurité des mondes et du gouvernement céleste exigeait que ce pouvoir pût se développer et se faire connaître sous son vrai jour. » – Messages choisis, vol. 1, pp. 400, 401.
Dieu va bientôt établir sa justice devant l’univers. Sa justice exige que le péché soit puni ; sa miséricorde accorde le pardon du péché grâce à la repentance et à la confession. Le pardon ne peut venir que par son Fils unique ; seul le Christ peut expier le péché – et uniquement lorsque l’âme se repent de son péché et le délaisse. L’homme s’est séparé de Dieu ; son âme a été paralysée et rendue sans force par le poison mortel du péché. Mais il vint un moment où cette proclamation résonna dans les parvis célestes : J’ai trouvé une rançon ! Une vie divine est donnée comme rançon pour l’homme; un Etre égal au Père est devenu le substitut de l’homme.
Les plans que Satan établit dans le but de tromper et de pervertir sont si ingénieux que même les bénédictions qui nous viennent de la vie divine peuvent se transformer en pièges. Par le même raisonnement erroné qui trompa Adam et Eve dans le jardin d’Eden, Satan essaie de transformer en pièges et en malédictions même les bénédictions que Dieu nous envoie pour notre bien. Il cherche à pousser les hommes à utiliser les dons de Dieu comme des armes contre Celui qui les leur a donnés.
Dieu a offert son Fils unique à la race humaine afin que l’homme puisse devenir participant de la nature divine en acceptant le remède pour le péché et en permettant à la grâce divine du Christ d’agir das sa vie. La puissance divine œuvrant en l’humanité peut inciter l’homme à établir les liens qui conviennent avec Dieu. L’homme déchu, en s’accrochant à la puissance divine mise à sa portée, peut devenir un avec Dieu. La vie éternelle est la bénédiction que le Christ est venu donner au monde. » – Levez vos yeux en haut, p. 41.
Jésus connaît les circonstances de chacun. Vous direz : Je suis un pécheur, un très grand pécheur. C’est possible ; mais plus votre état est désespéré, plus vous avez besoin de Jésus. Personne n’est repoussé s’il vient à lui pleurant et contrit. Il ne raconte à personne ce qu’il pourrait révéler à votre sujet ; il inspire du courage à toute âme tremblante. Il pardonne généreusement à tous ceux qui cherchent auprès de lui le pardon et le relèvement. – Jésus-Christ, p. 562.
Tout ce que Jésus demande de vous, c’est que vous acceptiez l’Evangile tel qu’il est écrit. Ses exigences sont claires et précises. Tout ce que Dieu demande de vous, c’est que vous croyiez en sa Parole, que vous acceptiez un “ainsi parle l’Eternel”. Les exigences de Dieu sont ses messages à sa famille humaine. Il s’adresse à des personnes intelligentes, raisonnables, capables de lui rendre le fruit de la justice. …
Accepterez-vous la Parole de Dieu telle que vous la lisez ? En représentant responsable, chercherez-vous à accomplir vos devoirs envers Dieu ? Dieu est le souverain du monde. Il a confié aux êtres humains des dons sacrés et il les a doués de précieuses facultés. Ils sont responsables envers lui du bon usage de ces talents.
Il nous suffit de venir, en accord avec l’invitation “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.” (Jean 7:37.) “Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.” (Jean 6:37.) Chaque être humain, en lisant ces mots, devrait sentir qu’il se tient sur une terre sainte. Souvenez-vous que la vie du Fils unique de Dieu fut offerte pour vous. Lorsque le Saint-Esprit imprime les paroles du Christ dans son cœur et son esprit, l’homme doit se sentir en présence d’une bonté insurpassable, dépassant immensément tout ce que la terre pourrait offrir. Il doit se sentir en terrain sanctifié, car il est tout près de la source vivante de miséricorde et d’amour.
Jéhovah déclara à Moïse : “JE SUIS CELUI QUI SUIS.” (Exode 3:14.) Le Christ a affirmé : “Avant qu’Abraham fût, je suis.” (Jean 8:58.) Par cette déclaration, il offrait les ressources de sa nature infinie, communiquant par ses paroles l’assurance du pardon à une race coupable. Il est la Parole ; il est conscient de son pouvoir de donner sa vie comme il l’entend afin d’assurer le salut à ceux qui sont tombés sous le coup des mensonges et des intrigues de Satan. …
Ayant apporté en ce monde les grands trésors du ciel, possédés et créés par le Dieu éternel, le Christ peut donner à tous la vie éternelle. A tous ceux qui croient en lui comme en leur Sauveur personnel, il offrira un poids éternel de gloire.
Une invitation nous est donnée : “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous…; et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant.” (2 Corinthiens 6:17, 18.) C’est ainsi que Dieu a établi son alliance d’obéissance. – Levez vos yeux en haut, p. 136.
Le Seigneur nous a rachetés et il réclame un trône dans chacun de nos cœurs. Nos esprits et nos cœurs doivent être subordonnés à Dieu, et nos tendances naturelles devenir secondaires par rapport aux désirs supérieurs de notre âme, mais nous ne pouvons en aucune façon dépendre de nous-mêmes en ce qui concerne cette œuvre spirituelle. Nous sommes incapables de suivre en sécurité notre propre direction. Il faut que le Saint-Esprit nous renouvelle et nous sanctifie. Au service du Maître, il n’y a pas de demi-mesures.
Lorsque le cœur est purifié de tout péché, le Christ est placé sur le trône qu’occupait auparavant l’amour de soi et des biens temporels. On décèle l’image du Christ dans l’expression du visage. L’œuvre de la sanctification se poursuit dans l’âme. La propre justice en est bannie. On assiste à la naissance d’un homme nouveau qui après le Christ est créé dans la justice et la véritable sainteté.
“Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.” 2 Corinthiens 3 :18. Contempler le Christ signifie étudier sa vie, telle qu’elle est donnée dans sa Parole. Il faut fouiller la vérité comme pour découvrir un trésor caché. Fixons nos yeux sur le Christ. Quand nous le considérons comme notre Sauveur personnel, nous avons la force de nous approcher du trône de la grâce. Par la contemplation, nous sommes transformés et moralement nous ressemblons à celui dont le caractère est parfait. En recevant sa justice imputée par la puissance transformatrice du Saint-Esprit, nous devenons comme lui. Nous chérissons l’image du Christ et notre être entier est captivé par le Seigneur.
Les progrès de notre âme indiquent que Jésus est devenu le Maître de notre cœur. Ce cœur, dans lequel le Christ répand sa paix et sa joie et les fruits bénis de son amour, devient son temple et son trône. “Ceux qui m’aiment, dit le Christ, sont ceux qui gardent mes commandements.” Jean 15:14.
Donnez au Seigneur l’offrande la plus précieuse que vous puissiez lui réserver, donnez-lui votre cœur. – Puissance de la grâce, p. 97.