ATTITUDE À L’ÉGARD DE LA MODE
14/04/2016IL NOUS FAUT UN SAUVEUR
14/04/2016Compilation d’extraits des écrits d’Ellen G. White
Dieu nous a donné sa Parole pour nous permettre de nous rendre compte par nous-mêmes de ce qu’il attend de nous. Un docteur ayant demandé à Jésus : “Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?” le Sauveur le renvoya aux Ecritures : “Qu’est-il écrit dans la loi? Qu’y lis-tu?” L’ignorance n’excusera ni jeunes ni vieux ; elle n’épargnera le châtiment qui s’attache à la transgression de la loi de Dieu à aucune personne ayant entre les mains un exposé fidèle de cette loi, de ses principes et de ses exigences. Les bonnes intentions ne suffisent point : ce n’est pas assez de croire bien faire, ou de faire ce que le pasteur nous conseille. Quand le salut de notre âme est en jeu, nous devons nous livrer à des recherches personnelles. La force de nos convictions et notre certitude que le pasteur est dans la vérité ne constituent pas un fondement suffisant pour notre destinée éternelle. Nous avons en main une feuille de route signalant tous les poteaux indicateurs de la voie qui mène au ciel ; nous sommes donc inexcusables si nous marchons sur des suppositions.
Le premier et le plus important devoir de tout être raisonnable, c’est d’apprendre par les Ecritures ce qu’est la vérité ; c’est de marcher dans la lumière, et d’encourager ses semblables à faire de même. Nous devons chaque jour étudier la Bible avec diligence, nous arrêtant avec soin sur chaque pensée et comparant les versets entre eux. Avec l’aide de Dieu, nous acquerrons ainsi des opinions personnelles, sans perdre de vue que nous devrons en répondre personnellement devant Dieu.
Les vérités le plus clairement révélées dans les Ecritures ont été mises en doute par des savants qui, s’attribuant une grande sagesse, enseignent que les Ecritures ont un sens mystique, secret, spirituel, qui ne paraît pas dans les termes employés. Ces hommes sont de faux docteurs. C’est à eux que Jésus dit : “Vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu.” (Marc 12 : 24.) Là où il n’y a ni figures ni symboles, il faut donner aux termes de la Bible leur sens le plus évident. “Si quelqu’un veut faire sa volonté [de Dieu], il connaîtra si ma doctrine est de Dieu.” (Jean 7 : 17.) Si l’on voulait attribuer aux paroles de l’Ecriture leur sens propre, s’il n’y avait pas de faux docteurs pour égarer et troubler les esprits, il s’accomplirait sur la terre une œuvre qui réjouirait les anges et grâce à laquelle des milliers de brebis qui errent maintenant dans les ténèbres seraient introduites dans le céleste bercail. – La tragédie des siècles, pp. 648, 649.
Le Christ en a averti ses disciples : “Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.” (Matthieu 7:15.) Il nous exhorte à ne pas nous laisser séduire quand ces faux prophètes exposent leurs doctrines. Ils nous disent que les commandements de Dieu ont été abrogés à la mort du Christ. Ferons-nous confiance à ces hommes qui prétendent être sanctifiés tout en refusant d’obéir à Dieu ? Ils prétendent que le Seigneur leur a dit qu’ils n’ont plus besoin d’observer les dix commandements mais le leur a-t-il réellement dit ? Nullement : Dieu ne ment pas.
Satan, le père du mensonge, induisit Adam en erreur de la même façon, quand il lui dit qu’il n’avait pas besoin d’obéir à Dieu, et que, s’il transgressait la loi, il ne mourrait pas. Adam a été pris au piège, et, à cause de sa faute, il a déclenché un déluge de malédictions sur le monde. Satan dit aussi à Caïn qu’il n’était pas nécessaire qu’il se conforme exactement aux prescriptions divines concernant la manière d’offrir un agneau immolé. Caïn obéit à la voix du séducteur, et comme Dieu n’accepta pas son offrande tandis qu’il accueillit favorablement celle d’Abel, Caïn se mit en colère et tua son frère.
Nous devons savoir à quelle voix nous prêtons attention ; s’il s’agit de celle du Dieu vivant et vrai ou de celle du grand apostat. …
Lorsque le type rejoignit l’antitype à la mort du Christ, l’offrande sacrificielle cessa. Dès lors, la loi cérémonielle était abolie. Mais par la crucifixion, la loi des dix commandements fut confirmée. L’Évangile n’a pas abrogé la loi ; il n’en a pas supprimé un seul trait de lettre. La loi nous engage toujours à la sainteté en toute chose. Elle est l’écho de la voix même de Dieu, qui adresse à chacun cette invitation : Monte plus haut. Sois saint, toujours plus saint. – The Review and Herald, 26 juin 1900. » – Evangéliser, pp. 535, 536.
“Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.” Par ces paroles, Jésus repousse les accusations des pharisiens. Sa mission dans le monde consistait à revendiquer les droits sacrés de cette loi qu’on l’accusait de violer. Si la loi de Dieu avait pu être modifiée ou abolie, le Christ n’aurait pas eu besoin de souffrir les conséquences de nos transgressions. Il est venu pour expliquer les relations qui existent entre la loi et l’homme, et pour en illustrer les préceptes par une vie d’obéissance.
C’est parce que Dieu aime l’humanité qu’il a donné ses saints préceptes. Pour nous éviter les résultats de la transgression, il nous révèle les principes de la justice. La loi est l’expression de la pensée divine ; quand nous la recevons en Christ, elle devient notre propre pensée. Elle nous élève au-dessus des désirs et des tendances de notre nature, au-dessus des tentations qui nous font pécher. Dieu veut notre bonheur, et c’est pour nous donner de la joie qu’il nous a communiqué les préceptes de sa loi. Quand les anges chantaient à la naissance de Jésus : “Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée!” (Luc 2 : 14.) ils énonçaient les principes de la loi qu’il était venu rendre illustre et magnifique.
Par la loi promulguée au Sinaï, Dieu fit connaître aux hommes la sainteté de son caractère ; il voulait, par contraste, leur faire toucher du doigt leur propre état de péché. La loi devait les convaincre de péché et faire naître en eux le besoin d’un Sauveur. Tel est l’effet obtenu quand les principes qu’elle renferme sont réalisés dans le cœur par le Saint-Esprit. Cette même œuvre doit se poursuivre. Les principes de la loi ont été manifestés dans la vie du Christ ; lorsque le Saint-Esprit de Dieu touche les cœurs, et que la lumière du Christ montre aux hommes qu’ils ont besoin du sang purificateur et de la justice justifiante, la loi est encore un moyen de nous conduire au Christ afin que nous soyons justifiés par la foi. “La loi de l’Eternel est parfaite : elle restaure l’âme.” (Psaume 19 : 8.) “Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, dit Jésus, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.” Le soleil qui brille dans les cieux, la terre ferme sur laquelle nous vivons, sont des témoins de l’éternité de la loi de Dieu. Quand ils passeraient, les préceptes divins demeureraient. “Il est plus facile pour le ciel et la terre de passer, que pour un seul trait de lettre de la loi de tomber.” (Luc 16 : 17.) L’ensemble des symboles qui annonçaient Jésus, en tant qu’Agneau de Dieu, devait prendre fin à sa mort ; mais les préceptes du Décalogue sont aussi immuables que le trône de Dieu.
Dès lors que “la loi de l’Eternel est parfaite”, s’en écarter tant soit peu est un mal. Le Christ condamne ceux qui désobéissent aux commandements de Dieu et enseignent à faire de même. La vie d’obéissance du Sauveur maintenait les droits de la loi ; elle démontrait que la loi peut être observée au sein de l’humanité ; elle montrait la beauté de caractère qui est le fruit de l’obéissance. Tous ceux qui suivent son exemple affirment par là que la loi est sainte, juste et bonne (Romains 7 : 12.). En revanche, tous ceux qui violent les commandements donnent raison à Satan qui prétend que la loi est injuste, qu’on ne peut lui obéir. Ils favorisent ainsi les séductions du grand adversaire et déshonorent Dieu. Ils sont les fils du malin, qui fut le premier à se révolter contre la loi de Dieu. Les introduire dans le ciel serait y ramener des éléments de discorde et de rébellion et mettre en péril le bonheur de l’univers. Un homme qui méprise consciemment un principe de la loi ne saurait entrer dans le royaume des cieux. – Jésus-Christ, pp. 296, 297.
Bien loin de poser des exigences arbitraires, la loi de Dieu est pour l’homme un rempart, un bouclier. Qui l’accepte est préservé du mal. Et comme la loyauté envers Dieu implique la loyauté envers les hommes, cette loi protège les droits et l’intégrité de chacun ; elle retient les maîtres d’opprimer, les subalternes de désobéir. Elle assure le bien-être de l’homme, dans ce monde et dans le monde à venir. Pour celui qui obéit, elle est le gage de la vie éternelle, car les principes qui la composent sont éternels. – Education, p. 87.
Dans tous les pays, pour toutes les générations, le véritable fondement, le véritable modèle a été le même. La loi divine – “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même” (Luc 10 : 27) –, le grand principe manifesté dans le caractère et la vie de notre Seigneur, est la seule base solide, le seul guide sûr. “Tes jours seront en sûreté ; la sagesse et la connaissance sont une richesse qui sauve” (Ésaïe 33 : 6) – cette sagesse et cette connaissance que seule la Parole de Dieu peut dispenser. « Ces paroles autrefois adressées à Israël, à propos de l’obéissance à la loi divine, gardent aujourd’hui toute leur vérité : “Ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples.” Deutéronome 4 : 6.
C’est la seule voie pour que l’homme préserve son intégrité, la famille sa pureté, la société son bien-être, la nation son équilibre. Au milieu des doutes, des dangers, des revendications et des luttes de la vie, le seul chemin sûr est celui que Dieu nous propose. “La loi de l’Eternel est parfaite.” (Psaume 19 : 8.) “Celui qui agit ainsi ne chancellera jamais.” (Psaume 15 : 5.) – Education, p. 259.