TEMPO PER DIO
01/09/2016DERRIÈRE LES NUAGES
01/09/2016Compilation d’extraits des écrits d’Ellen G. White
Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme on le ferait à son plus intime ami. Non pas que la prière soit nécessaire pour instruire Dieu de ce qui nous concerne, mais elle nous met à même de le recevoir. La prière ne fait pas descendre Dieu jusqu’à nous : elle nous élève jusqu’à lui.
Durant sa vie terrestre, Jésus enseigna à ses disciples de quelle manière ils devaient prier. Il leur apprit qu’ils devaient exposer à Dieu leurs besoins journaliers et se décharger sur lui de tous leurs soucis. L’assurance qu’il leur donna de l’exaucement de leurs prières, il nous la donne aussi.
Pendant son séjour parmi les hommes, Jésus lui-même était souvent en prière. Notre Sauveur a connu nos besoins et nos faiblesses. Il nous apparaît comme un suppliant, demandant constamment à son Père une provision nouvelle de forces pour faire face aux devoirs et aux épreuves. Il est notre modèle en toutes choses, un frère dans nos infirmités, car il “a été tenté en toutes choses, comme nous le sommes” (Hébreux 4 :15), mais il était l’Etre sans péché, et sa nature se révoltait contre le mal. Il a passé par toutes les luttes et toutes les angoisses de l’âme auxquelles sont exposés les humains dans un monde de péché. Son humanité lui faisait de la prière une nécessité et un privilège. Il trouvait joie et consolation à communier avec son Père. Si le Sauveur des hommes, le Fils de Dieu, éprouvait le besoin de la prière, à combien plus forte raison ne devrions-nous pas, faibles, pécheurs et mortels, sentir la nécessité de prier sans cesse et avec ferveur !
Notre Père céleste désire répandre sur nous la plénitude de sa grâce. Il ne tient qu’à nous de boire à longs traits à la source de l’amour infini. N’est-il pas étrange que nous priions si peu ? Dieu est tout disposé à exaucer les prières du plus humble de ses enfants, et pourtant ce n’est qu’à contrecœur, semble-t-il, que nous lui faisons connaître nos besoins. Que peuvent penser des humains – êtres chétifs et misérables, sujets à la tentation – les anges du ciel, quand ils les voient prier si rarement et avec si peu de foi, alors que le Dieu d’amour veille sur eux avec la plus tendre sollicitude, prêt à leur donner plus qu’ils ne peuvent demander ou même penser ? Les anges aiment à se prosterner devant Dieu et à être en sa présence. Ils considèrent la communion avec lui comme leur plus grande joie ; tandis que les habitants de la terre, qui ont un si pressant besoin de l’assistance que Dieu peut leur accorder, semblent se plaire à marcher sans la lumière de son Esprit et privés des douceurs de sa présence. – Vers Jésus, p. 77.
La prière quotidienne est aussi indispensable à la croissance en grâce, et à la vie spirituelle elle-même, que l’aliment matériel au bien-être physique. Prenons l’habitude d’élever souvent nos pensées à Dieu par la prière. Si la pensée divague, il faut la ramener en arrière ; des efforts persévérants rendront la chose facile. Il n’est pas prudent de s’éloigner un seul instant du Christ. Nous pouvons nous assurer sa présence à chaque pas, en nous conformant aux conditions qu’il a posées lui-même. – Messages à la jeunesse, p. 112.
La prière est la respiration de l’âme. C’est le secret de la puissance spirituelle. On ne saurait lui substituer aucun autre moyen de grâce tout en conservant la santé de l’âme. La prière met l’âme en contact direct avec la Source de la vie ; elle fortifie le nerf et le muscle de l’expérience religieuse. Négliger l’exercice de la prière ou ne s’y adonner que d’une façon intermittente, quand cela nous convient, c’est perdre contact avec Dieu. Le sens spirituel s’émousse, la religion manque de santé et de vigueur….
C’est une chose merveilleuse qu’il nous soit donné de prier efficacement, que des mortels indignes et sujets à l’erreur puissent présenter leurs requêtes à Dieu. Quelle puissance plus grande pourrait-on désirer que celle de se trouver en relation avec le Dieu infini ? L’homme faible et pécheur a la prérogative de parler avec son Créateur. Nous proférons des paroles qui atteignent le trône du Monarque de l’univers. Nous pouvons parler avec Jésus tout en cheminant, et il nous dit : Je suis à ta droite. – Messages à la jeunesse, pp. 247, 248.
Adressez vos requêtes à votre Créateur qui ne repousse jamais celui qui vient à lui avec un cœur contrit. Jamais une prière sincère n’est laissée sans réponse. Du milieu des antiennes des chœurs angéliques, le Seigneur entend les supplications du plus faible d’entre nous. Dans le silence de notre chambre nous lui exposons les désirs de nos cœurs, nous murmurons une prière tout en cheminant, et nos paroles atteignent le trône du Souverain de l’univers. Il se peut qu’aucune oreille humaine ne les entende, mais elles ne peuvent se perdre comme l’écho de quelque vallée profonde ni passer inaperçues dans le tumulte de nos occupations quotidiennes. Rien ne peut étouffer les soupirs de l’âme ; ils s’élèvent au-dessus du vacarme de la rue et de la confusion des foules jusqu’aux célestes parvis. C’est à Dieu que nous parlons, et il entend notre prière. – Puissance de la grâce, p. 86.
Faites tout ce qui dépend de vous pour maintenir une communion intime entre Jésus et votre âme. … Il faut aussi prier dans le cercle de la famille ; et surtout ne pas négliger la prière secrète. Celle-ci est la vie de l’âme et sans elle toute croissance spirituelle est impossible. Prier en famille et en public ne saurait suffire. Quand vous êtes seul, ouvrez votre âme au regard scrutateur de Dieu. Votre prière ne doit être entendue que de lui seul. Aucune oreille curieuse ne doit être témoin de vos épanchements. Dans la prière secrète, l’âme est affranchie des influences extérieures, sourde aux bruits de la terre. … Par une foi calme et simple, l’âme s’entretient avec le Seigneur et se fortifie pour la lutte contre Satan.
Priez dans votre chambre ; mais élevez aussi vos cœurs vers le ciel tout en vaquant à vos occupations de chaque jour. C’est ainsi qu’Hénoc marchait avec Dieu. La prière silencieuse, montant comme un précieux encens jusqu’au trône de la grâce, rend l’âme invincible. – Puissance de la grâce, p. 240.
Elevons nos âmes vers les hauteurs où l’on respire l’atmosphère du ciel. Vivons si près de Dieu qu’à chaque épreuve inattendue nos pensées se tournent vers lui aussi naturellement que la fleur vers le soleil.
Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous ne le fatiguerez pas ; vous ne pourrez jamais le lasser. Celui qui compte les cheveux de votre tête n’est pas indifférent aux besoins de ses enfants. “Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.” (Jacques 5 : 11.) Son cœur est touché par nos douleurs, et par le récit même que nous lui en faisons. Apportez-lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n’est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l’univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent. Il n’est pas dans notre vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu’il en prenne connaissance, ni de problème si troublant qu’il n’en trouve la solution. Nulle calamité ne fond sur le moindre de ses enfants, nulle angoisse ne torture son âme, nulle joie ne le ranime, nulle prière sincère ne monte de ses lèvres, sans que notre Père céleste y soit attentif et y prenne un intérêt immédiat. “Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.” (Psaume 147 : 3.) Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s’il n’y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. – Vers Jésus, pp. 82, 83.
Nous avons la possibilité, par l’intermédiaire du Christ, de présenter nos requêtes devant le trône de la grâce. Par lui, aussi indignes que nous soyons, nous pouvons obtenir toutes les bénédictions spirituelles. – Puissance de la grâce, p. 86.
Le Seigneur est désappointé quand les siens montrent peu de respect pour eux-mêmes. Il désire que ses élus s’estiment en proportion de la valeur de leur rachat. Si Dieu ne s’était pas soucié d’eux, il n’aurait pas envoyé son Fils pour accomplir une mission aussi douloureuse assurant leur salut. Il sait que faire d’eux, et il aime à recevoir d’eux les requêtes les plus importantes pour que son nom soit glorifié. Ils peuvent s’attendre à de grandes choses s’ils ont confiance en ses promesses.
Cependant cela implique beaucoup que de prier au nom du Christ. Cela nous engage à accepter son caractère, à manifester son Esprit, à exécuter ses œuvres. La promesse du Sauveur est conditionnelle. “Si vous m’aimez, dit-il, vous garderez mes commandements.” Il sauve les hommes, non pas dans le péché, mais du péché ; et ceux qui l’aiment montreront leur amour par l’obéissance. – Jésus-Christ, pp. 670, 671.
Jésus dit : “En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime.” “Je vous ai choisis, … afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.” (Jean 16 : 26, 27 ; 15 : 16.) Mais prier au nom de Jésus, c’est plus et mieux que de mentionner son nom au commencement et à la fin de son oraison. C’est prier dans les sentiments et l’esprit de Jésus, tout en croyant à ses promesses, en se reposant sur sa grâce et en faisant ses œuvres. – Vers Jésus, p. 83.
Le Christ a déclaré : “Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.” “Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.” (Marc 11 : 24 ; Jean 14 : 13.) Jean, le disciple bien-aimé, poussé par le Saint-Esprit, dit clairement et avec assurance : “Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. (1Jean 5 : 14, 15.) Adressez donc vos supplications au Père, au nom de Jésus. Dieu honorera le nom de son Fils. – Les paraboles de Jésus, p. 121, 122.