Il bene e il male
01/02/2023IlIl potere delle parole
01/03/2023Mes chers jeunes gens,
Il y a des gens qui parlent sans réfléchir et blessent les autres. Ils justifient leur façon de parler disant qu’ils aiment dire les choses en face, directement. Mais parfois ce qu’ils disent n’est pas la vérité, ou ils exagèrent ou mentent ou c’est simplement leur point de vue. Ils traversent la vie en utilisant un langage inapproprié et sèment la douleur dans le cœur de leurs auditeurs. Ce type de gens croient qu’ils peuvent parler ou écrire ce qu’ils veulent, mais la Bible nous enseigne quelque chose de différent : « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos. » Proverbes 25 : 11.
Selon ce texte, il y a une « parole », c’est-à-dire une façon de parler, un langage concret et particulier, qu’il convient d’employer avec son prochain et non quelque expression qui nous vient à l’esprit.
Le langage destructeur
La façon dont nous nous exprimons peut être une odeur de vie pour la vie ou une avalanche qui dévaste tout sur son passage, c’est une vérité indéniable. Le conseil que nous donne le texte d’introduction est merveilleux, très utile et nécessaire, si nous voulons représenter correctement notre Maître Jésus et remplir la noble mission qu’il nous a confiée de prêcher l’Évangile.
Jésus a dû réprimander les Juifs qui vivaient éloignés de Dieu, car ils faisaient beaucoup de mal aux gens sincères et humbles. « Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. » Matthieu 12 : 34, 35.
Ce que nous disons est une claire indication de ce que nous avons dans notre cœur. Si je décide de rabaisser une personne, ou commenter quelque chose de négatif à son égard, ou lui manquer de respect, ou faire des commentaires à double sens… c’est un signe que je n’aime ni ne respecte cette personne ; l’homme bon sort de bonnes choses de son cœur, si elles ne sont pas bonnes c’est qu’il n’en a pas, c’est noté comme ‘mauvais’, et ce n’est pas agréable du tout. Nous devons donc revoir notre façon de parler.
Il y a de nos jours beaucoup de malentendus, des abus, des inimitiés, des procès et même de la haine entre des frères dans la foi ; la même situation se retrouve parmi les fratries ou membres d’une famille, à cause de ce qui est dit et de la façon dont cela est dit. Nous ne connaissons pas le cœur, c’est une prérogative divine, mais les paroles peuvent être pesées, elles montrent ce qu’il y a dans l’esprit de la personne, comme nous le dit l’Esprit de prophétie : « Les paroles révéleront les sentiments du cœur ; que les hommes parlent beaucoup ou peu, leurs paroles expriment le caractère de leurs pensées. Le caractère de l’homme peut être estimé assez précisément à partir de la nature de sa conversation. » – La Voz, su Educaciόn y Uso Correcto, p. 21.
Les gens qui croient que la façon de parler n’est pas importante et que chacun peut dire ce qu’il veut et à qui il veut, se trompent. La Bible nous dit que nous rendrons compte de nos paroles au jour du jugement. Ce que nous avons dit aux gens avec qui nous vivons sortira comme un témoignage pour nous ou contre nous. Quelque chose d’aussi insignifiant en apparence que la façon de parler s’avère être un test dont Dieu tiendra compte lors du jugement final. Comme cette pensée est solennelle. Ce que nous disons et comment nous le disons, et il s’avère que le vent n’emporte rien, mais que tout reste enregistré : « Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » Matthieu 12 : 36, 37.
« Le don de la parole est l’un des grands dons de Dieu. Les paroles sont le moyen par lequel les pensées du cœur sont communiquées. Avec des paroles, nous convainquons et persuadons. Avec des paroles nous réconfortons et bénissons, adoucissant l’âme meurtrie et blessée. Avec des paroles, nous pouvons faire connaître les merveilles de la grâce de Dieu. Avec la langue, nous pouvons aussi prononcer des choses perverses, dire des paroles qui mordent comme une vipère. » – La Voz, su Educaciόn y Uso Correcto, p. 21.
Je me souviens du cas d’une jeune femme avec qui j’étudiais la Bible ; elle me racontait que lorsqu’elle était petite, sa mère lui disait toujours : ‘Tu ne le fais pas bien’, ‘ce n’est pas comme ça’, ‘tu es maladroite’, ‘tout tombe de tes mains’. Elle a grandi avec cette pensée et en tant qu’adulte, ces remarques blessantes lui faisaient encore mal après tant d’années non seulement ce souvenir lui causait de la douleur, mais elle se sentait réellement maladroite. Je ne pense pas que sa mère n’aimait pas sa fille, mais il est vrai que cette façon de l’élever n’était pas correcte. Dieu place les enfants dans nos foyers pour qu’ils apprennent, non pas avec des cris, des reproches et des réprimandes, mais avec des paroles pleines de tendresse, d’amour et de sage instruction.
« De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. » Jacques 3 : 5, 6.
Le langage édifiant
Il n’est pas trop tard pour commencer ; ce dont nous avons dit jusqu’à aujourd’hui et la façon de le dire ne nous appartient plus et nous ne pouvons pas le changer, cela appartient au passé. Mais nous pouvons nous corriger. Avec l’aide de Dieu et la volonté dirigée par le Saint-Esprit, nous pourrons réaliser des changements significatifs.
Le Seigneur Jésus, qui est notre exemple en tout, nous a laissé la ligne directrice à suivre par rapport à l’usage des paroles : « Jésus ne retranchait rien à la vérité, mais il la disait toujours avec charité. Ses rapports avec le peuple étaient empreints d’un tact parfait, d’une exquise délicatesse. Aucune brusquerie ; pas un mot sévère sans nécessité ; jamais il ne faisait inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne censurait pas la faiblesse humaine. Quand il disait la vérité, c’était toujours avec amour. Il dénonçait l’hypocrisie, l’incrédulité, l’iniquité ; mais c’était avec des larmes dans la voix. Il pleura sur Jérusalem, la ville qu’il aimait, la ville qui avait refusé de le recevoir, lui, le Chemin, la Vérité et la Vie. Elle avait rejeté son Sauveur, mais il lui conservait néanmoins sa tendresse et sa pitié. Sa vie était faite de renoncement et de sollicitude pour autrui. Chaque âme était précieuse à ses yeux. Sans se départir jamais d’une dignité divine, il s’inclinait avec un tendre respect devant tout membre de la famille de Dieu. En tout homme, il voyait une âme déchue à sauver. » – Vers Jésus, pp. 18, 19.
Nous remarquons ce que dit la Bible au sujet des paroles de Dieu : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré. » Psaume 12 : 6. Nous trouvons aussi un texte prophétique au sujet du Messie et de son langage : « L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire. » Ésaïe 61 : 1-3.
Le Seigneur Jésus-Christ est appelé dans l’Évangile de Jean « la Parole » ou Logos (Jean 1 : 1). La parole que nous prononçons a deux phases : celle qui est pensée et celle qui est exprimée. Jésus est la Parole ‘audible’ de Dieu. Il est venu dans ce monde pour nous faire connaître la pensée du Père, ce qu’il pense par rapport à chacun de nous. Si Jésus ne s’était pas incarné, nous ne saurions pas que Dieu est amour et qu’il veut nous sauver. La pensée du Père s’est faite chair dans le Christ, il est la Parole qui atteint nos cœurs et nous émeut à l’extrême dans le but de nous racheter. C’est ainsi que de bonnes paroles sortent d’un bon cœur. Tout ce que le Maître nous a enseigné vient adoucir notre vie de souffrance, nous donner de l’espoir, nous débarrasser de la culpabilité du péché, nous donner le pouvoir de nous libérer de l’attraction du péché. Chaque parole que nous buvons des lèvres du Christ élève, inspire, encourage, transforme et nous remplit de joie, car il dit la vérité et la vérité nous libère.
Conclusion
Chers jeunes gens : Désirons-nous suivre l’exemple du Seigneur Jésus et utiliser un langage qui édifie nos auditeurs ? Utiliserons-nous que des paroles qui ont le pouvoir d’élever l’âme de notre prochain ? Encouragerons-nous ceux qui sont tombés ? Réconforterons-nous les attristés ? Donnons-nous de l’espoir à celui qui souffre ? Nous pouvons le faire et je vous invite à le faire avec la puissance de Dieu. Amen.
© José Vicente Giner
Pasteur et directeur du Département de la Jeunesse
de la Conférence générale
Pour une réflexion personnelle et de groupe :
- Comment définiriez-vous le mot « puissance » ?
- En quel sens une parole peut-elle être puissante ?
- Que révèlent les paroles que nous utilisons ?
- Les paroles sont-elles uniquement limitées au langage ?
- Que pourrions-nous mettre en évidence concernant le langage utilisé par le Seigneur Jésus-Christ ?
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