Fuggi dalle passioni giovanili
01/01/2023Il bene e il male
01/02/2023Mes chers jeunes gens,
On a toujours parlé du bien et du mal, deux situations ou états opposés, aussi éloignés l’un de l’autre que l’orient l’est de l’occident, avec des résultats si distincts et différents que les deux conditions sont éternellement antagonistes. Le bien est lié à tout ce qui est bon, il produit du plaisir et ne nuit jamais à personne. Alors que le mal est l’absence de bonté, il nuit, dégrade, consume, détruit et cause de la douleur à l’âme humaine.
Beaucoup de gens, essayant de brouiller la ligne entre les deux termes, soutiennent que le bien et le mal sont deux concepts abstraits dont la compréhension dépend de la culture, de l’éducation, de la vision de la vie, des croyances religieuses, etc. Ils les relativisent et essaient de nous convaincre que le bien et le mal c’est quelque chose qui n’existe pas et qui dépend du point de vue de chacun.
Le point de vue judéo-chrétien
Pour les mondes hébreu et chrétien, le bien et le mal seraient liés à la fidélité ou à l’infidélité aux Dix Commandements. Dieu règne et gouverne l’univers entier. Il est l’auteur de la vie et donc le propriétaire absolu de tout. Personne n’a jamais vu Dieu, mais il a révélé son caractère, c’est-à-dire ses attributs. L’une des plus importants est la bonté : « Nul n’est bon, mais un seul, Dieu. » Marc 10 : 18. v. Darby. Cela signifie que rien de mauvais ne peut sortir du cœur de Dieu, rien qui puisse nous nuire, rien qui altère négativement le cours de l’univers dans ses paramètres normaux.
De même, Dieu est amour (1 Jean 4 : 7). Ce qui nous donne la sécurité, c’est que la bonté et l’amour combinés ne produisent que des notes harmonieuses qui ravissent les créatures qu’il a créées. On n’attend donc de Dieu aucune action qui contribue à nuire au bonheur de tous les habitants qui peuplent l’univers.
Il est impossible que Dieu détruise son œuvre, qu’il modifie l’orbite des planètes des galaxies et provoque un cataclysme. C’est impossible de nous endormir et de nous réveiller sans oxygène sur notre planète, que le soleil cesse de briller sur nous ou que l’eau disparaisse de la surface de la terre. Cela pourrait arriver si Dieu le voulait, mais il décide de tout garder de manière à produire ces effets positifs habituels, car Dieu est bon et plein d’amour. Ce n’est que si le mal venait de lui que nous pourrions nous attendre au pire. Mais cela est impossible.
Cette nature divine, dont n’émane que le bien, est celle-là même que Dieu veut implanter en nous qui l’aimons et le suivons : « Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. » 1 Thessaloniciens 5 : 15.
Tout gouvernement s’inspire de lois en vertu desquelles la justice est administrée et préservée. On peut comprendre que le gouvernement divin est le plus important de tous, et qu’il s’inspire aussi de la sainte loi de Dieu, puisque celle-ci est le reflet du caractère de son Législateur.
Les limites de la loi de Dieu marquent la ligne entre le bien et le mal. Par exemple, lorsque Joseph, fils de Jacob, l’Hébreu, fut tenté par une femme, il refusa de céder en disant : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » Genèse 39 : 9. Joseph faisait allusion au sixième commandement de la loi de Dieu qui dit : « Tu ne commettras point d’adultère. » Exode 20 : 14. Le jeune homme s’est bien comporté, il a respecté le bien, c’est-à-dire ce que la loi interdit de faire. L’apôtre Paul exhorte les chrétiens à accepter le bien : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. » Romains 12 : 21.
Paul comprenait le bien de la même manière que Joseph qui a vécu mille six cents ans avant lui et qui a dit : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » C’est pourquoi le grand apôtre a dit : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » Romains 7 : 12. Tout comme son Législateur, sa loi est sainte, juste et bonne. Elle est basée sur la sainteté, la justice et la bonté. La pratiquer, l’observer, ne rendra jamais une personne malheureuse, ne la dégradera jamais, ne lui fera jamais de mal. Obéir à la loi est la garantie de la préservation et de l’autonomisation du bien dans tout l’univers.
Le péché et la naissance du mal
Lorsque Dieu créa cette planète et y plaça Adam et Ève, les premiers êtres humains, le concept du bien fut gravé dans leur cœur. Ils se déplaçaient, respiraient, pensaient et parlaient dans une atmosphère de bonté, aussi appelée sainteté. Ils étaient parfaits et vivaient en étant bons, faisant le bien, ne laissant aucune place au mal, même s’il existait déjà à cause de la rébellion de Satan dans le ciel. Nous savons qu’ils étaient saints et bons parce qu’ils avaient été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1 : 26) et tout comme leur Créateur, ils reflétaient ces attributs divins.
Leur état parfait, leur bien et leur foyer édénique, dépendaient de l’observance des commandements de Dieu ; ils réglementaient leur existence et garantissaient la prédominance absolue du bien. Remarquez que Dieu leur dit qu’ils ne devaient pas toucher à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qu’ils ne devaient pas prendre son fruit et le manger, qu’ils ne devaient pas le désirer, et que s’ils le faisaient, alors le mal, avec toutes ses fardeaux, entrerait dans leurs cœurs et dans le monde. (Genèse 2 : 17).
Malheureusement, et d’une manière qu’on ne comprend pas très bien, l’heureux couple, qui vivait bien et possédait tout le nécessaire à son bonheur éternel, suivit les paroles trompeuses du serpent, médium de Satan. Discutant avec Ève, le serpent contredit l’affirmation de Dieu selon laquelle ils mourraient s’ils goûtaient le fruit défendu et basa sa tromperie sur le raisonnement suivant : « Car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. » Genèse 3 : 5. v. Darby.
Notons que le diable introduisit la connaissance du mal comme une incitation très puissante à manger le fruit défendu. Adam et Ève pensaient que connaître le mal allait les mener à un état de bonheur inconnu. Et ce fut précisément le contraire. Le mal allait les écraser, ils perdraient tout ce qu’ils avaient reçu de Dieu, eux et leurs enfants souffriraient l’indicible, mais ils ne réalisaient pas à quel point cette tromperie était subtile. Leur pureté, leur bien-être, leur stabilité émotionnelle et physique, dépendaient du fait de ne connaître que le bien et de ne s’en tenir qu’au bien, c’est-à-dire l’obéissance à la loi divine.
« Dieu avait fait l’homme droit, doué de nobles facultés, et sans penchant au mal. Il l’avait gratifié d’une haute intelligence : tout l’engageait à demeurer fidèle à son Créateur. Une obéissance parfaite et perpétuelle, telle était la condition d’une éternelle félicité. À ce prix, il pouvait avoir libre accès à l’arbre de vie. » – Patriarches et prophètes, p. 26..
En désobéissant, la race humaine s’est engagée sur la voie du mal. Mais Dieu est si extraordinaire et merveilleux qu’il a prévu cette situation et à travers le Christ nous a donné une issue de sortie, afin que nous puissions choisir le bien et le suivre avec l’aide du Saint-Esprit. Aujourd’hui, le Seigneur nous fait cette invitation : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession. Mais si ton cœur se détourne, si tu n’obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd’hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. » Deutéronome 30 : 15-19.
Conclusion
Chers jeunes gens, comme nous le voyons, le bien et le mal sont présents parmi nous et alors que Dieu veut que nous choisissions le bien pour que nous soyons heureux et comblés en lui, l’ennemi s’efforce de nous conduire à la ruine en nous incitant à choisir le mal. Tout se réduit à vivre selon la volonté de Dieu exprimée dans sa loi ou à la transgresser constamment. Que le Seigneur nous aide à toujours choisir le bien, car vivre ainsi est la seule chose qui nous sanctifiera et nous rendra heureux : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » Josué 24 : 15. Que Dieu vous bénisse. Amen.
© José Vicente Giner
Pasteur et directeur du Département de la Jeunesse
de la Conférence générale
Pour une méditation personnelle et de groupe :
- Comment définiriez-vous le bien ?
- Comment définiriez-vous le mal ?
- Pourquoi le mal existe-t-il ?
- Est-il possible de vivre en faisant le bien ou est-ce impossible pour nous ?
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