PÉDAGOGUES DE NOS ENFANTS
01/07/2017
L’ÉVANGÉLISATION DES ENFANTS
01/08/2017
Réflexions autour du terme (deuxième partie)
Dans l’article précédent, nous avons vu que le Christ est le fondateur et le soutien de son église et qu’elle est formée par les croyants du monde entier, qui à leur tour font partie de la grande famille de Dieu dans l’univers (Ephésiens 2 : 19 ; 3 : 15). Nous avons pu voir la comparaison qu’utilisa l’apôtre Paul en comparant l’église avec le corps humain et vérifier l’importance qu’a l’unité dans l’Eglise -le corps des croyants- et suivre les conseils de Jésus -notre Chef- pour être en mesure de remplir efficacement la mission à laquelle nous avons été appelés.
La mission de l’église
Depuis que l’homme tomba dans le péché, et plus encore, même avant la création, Dieu avait préparé un plan au cas où ses créatures décideraient de lui désobéir : le plan de rédemption (1 Pierre 1 : 18-20). Christ, le Fils de Dieu, abandonnerait la gloire qu’il avait avec le Père avant que le monde fut (Jean 17 : 5) et descendrait vers ce monde corrompu par le péché. Et ce fut ainsi.
Christ voila volontairement sa divinité dans un corps humain qui avait souffert de la dégénérescence de quatre mille ans. Il vécut parmi les hommes comme un homme éprouvant les mêmes besoins et passant par les mêmes épreuves. Il ouvrit la bouche pour révéler les vérités les plus sublimes que l’homme pouvait entendre (Psaume 78 : 2 ; Jean 7 : 46), et par amour pour les êtres qu’il avait lui-même créés, pour expier les péchés du monde, comme un agneau il fut conduit à la boucherie et devant ses bourreaux n’a pas ouvert la bouche (Esaïe 53 : 7). Sa vie d’abnégation et d’abandon absolu à la volonté du Père jusqu’à sa mort sur la croix, guérit nos blessures (Esaïe 53 : 5). « … afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 : 16. Son immolation se transforma en triomphe quand il ressuscita des morts et que « la mort a été engloutie dans la victoire. » 1 Corinthiens 15 : 54, 55.
En montant au ciel, il promit de revenir pour emporter les siens vers les demeures qu’il est allé préparer (Jean 14 : 1-3), laissant une mission à ses disciples, les membres de l’église de la nouvelle alliance : Présenter l’évangile, la Parole du Père dans le Christ incarné (Jean 1 : 14) ; convertissant chacun de ses disciples à devenir la lumière et le sel de la terre (Matthieu 5 : 13-16) et il leur promit d’être avec eux et avec tous ceux qui viendraient après eux jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28 : 18-20). La lumière de l’évangile ne pouvait pas être reléguée à un groupe restreint de personnes ; la vérité devait être proclamée à « toutes les nations, tribus, langues et peuples » Apocalypse 14 : 6.
L’église du Christ a la mission sacrée de maintenir la vérité dans le monde et de la propager. Exactement ce que notre Seigneur Jésus fit quand il était sur cette terre et qui est synthétisé dans ses paroles : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai terminé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. » Jean 17 : 3, 4. Pour atteindre cet objectif-mission, l’église doit : Elever les Ecritures par l’exemple et l’enseignement oral et écrit sous la direction du Saint-Esprit. Dans notre mission, nous soulignons trois aspects que nous désirons analyser : a) la préservation, b) la prédication, c) l’expérience.
Préserver la vérité
La vérité est la révélation de Dieu à l’homme. Tout le reste peut être imprégné d’erreur, de confusion et de tromperie. Ainsi, Paul conseilla à Timothée de garder ce qui lui avait été confié, « évitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science. » 1 Timothée 6 : 20. Qu’est-ce qu’il avait confié au jeune missionnaire ? « Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines,… dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » 2 Timothée 3 : 14-17. (nous avons souligné).
L’église du Dieu vivant a le devoir sacré d’être « … la colonne et l’appui de la vérité » 1 Timothée 3 : 15. Premièrement, nous allons parler de ce qu’est un rempart. Les remparts sont des fortifications construites avec un caractère défensif. L’église a été chargée de défendre, de protéger et de garder la vérité. Dans d’autres versions, comme celle de Nacar-Colunga, il est parlé de « fondement » ; la Parole doit être le fondement de tous les plans, les pensées et les actions du peuple de Dieu. « La vérité est une sauvegarde en tout temps pour ceux qui retiendront fermement la confiance et l’espérance transmises aux saints une fois pour toutes. »1
Ce n’est pas ce qu’il nous semble à nous, ou ce que nous avons fait toute une vie, ou ce que disent les religions de masse ; c’est ce qui est écrit, la volonté manifeste de Dieu. Un jour, une connaissance m’a dit au sujet du Sabbat : “Quelle différence entre un jour ou un autre ? L’important est de garder un jour”. Je lui ai répondu : “Que dirais-tu si tu ordonnais à ton fils d’aller acheter un litre d’huile et qu’il te ramène un litre de limonade parce c’est ce qu’il aime ? Est-ce la même chose ?” Il me répondit “… cela ne me plairait pas… mais je ne serais pas en mesure de le punir”. “Et si tous les jours il t’apportait, chaque fois une chose différente de celle que tu lui demandes ?” “Eh bien, je penserais que quelque chose ne va pas et je me sentirais très mal”.
Quelque chose ne va pas quand ceux qui prétendent appartenir à l’église du Christ font et enseignent le contraire du message révélé. C’est précisément la cause qui git sous toute apostasie et éloignement des principes de Dieu. L’enseignement de Jésus repose sur un « Il est écrit » Matthieu 4 : 4. Il n’a jamais présenté quoi que ce soit hors du cadre de la révélation déjà existante ou quelque chose contraire à celle-ci. Il dirigea toujours l’attention de ses auditeurs vers la parole inspirée : « Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? » Luc 10 : 26.
Christ aurait travaillé en étroite collaboration avec les dirigeants juifs s’ils avaient accepté sa messianité et ses enseignements. Mais ils étaient si pleins d’orgueil et avaient si faim des honneurs du monde, qu’ils avaient cessé de préserver la vérité et à sa place ils avaient introduit leurs propres doctrines ; ainsi ce n’était pas difficile de rejeter l’Agneau de Dieu et de le conduire à la mort. Christ n’eut pas d’autre choix que d’abandonner leur organisation et de choisir d’autres gens, peu nombreux, sans éloquence, sans sagesse et possessions, mais désireux de préserver, de vivre et de partager la vérité.2
Dans l’histoire de l’église à travers les siècles, nous retrouvons ce phénomène. Les fausses doctrines qui furent introduites au sein de l’église, ou le simple rejet par quelques-uns des oracles sacrés, finit par porter atteinte à l’adhésion aux principes éternels ; et le Seigneur dut trouver d’autres âmes qui seraient prêtes à continuer à brandir la bannière de la vérité. (Romains 11 : 17-20).
Le grand mouvement de la Réformation du 16ème siècle survint à la suite de l’éloignement de la vérité révélée, dans un temps de ténèbres spirituelles. La devise de ces braves défenseurs de la vérité était : La Bible, uniquement la Bible, comme règle de foi et de conduite. Toutes les fois que Luther ou d’autres réformateurs ont été appelés à témoigner de leur foi, ils restèrent fermes sur ce principe.3
« Il existe, de nos jours, une forte tendance à s’éloigner de la saine doctrine ; il est donc nécessaire de revenir au grand principe protestant : les Ecritures seule règle de la foi et de la vie. … Un attachement indéfectible à la Parole de Dieu, tel celui dont firent preuve les réformateurs, est, à cette heure de crise, la seule espérance de toute œuvre de réforme. »4
Il n’aurait pas été nécessaire pour le Seigneur d’établir l’église Adventiste (période de Laodicée) si le grand mouvement protestant de la période de Philadelphie avait accepté l’accumulation des vérités bibliques prêchées au début du 19ème siècle ; il y avait des vérités que Luther ne prêcha pas, tout simplement parce qu’il ne les connaissait pas. Il fut utilisé pour introduire une réformation adéquate pour son temps ; mais la vérité a des aspects qui devaient briller dans les derniers temps.
« Dieu aura cependant sur la terre un peuple qui s’attachera à sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme. Ni l’opinion des savants, ni les déductions de la science, ni les credo, ni les décisions des conciles et assemblées ecclésiastiques – aussi discordants que nombreux – ne doivent être pris en considération sur un point de foi religieuse.
Avant d’accepter une doctrine quelconque, il faut s’assurer qu’elle a en sa faveur un clair et précis : “Ainsi a dit l’Eternel.”»5
Prêcher la vérité
Le mot « colonne » qui se trouve dans le texte de 1 Timothée 3 : 15, se réfère non seulement aux colonnes qui étaient utilisées pour soutenir une structure, mais aussi à ces colonnes qui étaient érigées dans des endroits publics et qui étaient utilisées pour y mettre des annonces. L’église non seulement préserve et défend la vérité, elle l’annonce également. Dieu a choisi son peuple pour proclamer et signaler son message de salut à tous ceux qui se rassemblent sur les places et les chemins de ce monde. (Matthieu 22 : 9).
Le triple message angélique doit être divulgué dans notre temps. Nous lisons attentivement les textes suivants de l’Esprit de prophétie : « “Il est écrit”, ce sont là les paroles de vérité, le message que nous devons proclamer. »6
« L’Eglise du Christ sur terre était organisée en vue des besoins missionnaires, et le Seigneur désire voir l’Eglise entière concevoir des moyens par lesquels nobles et modestes, riches et pauvres peuvent entendre le message de la vérité. Tous ne sont pas appelés à s’engager personnellement dans des champs éloignés, mais tous peuvent faire quelque chose par leurs prières et leurs dons pour aider au travail missionnaire. »7
« Des ouvrages contenant la précieuse lumière de la vérité reposent sur les rayons de nos maisons d’édition. Il faut les répandre et, pour cela, il est nécessaire que des colporteurs se mettent au travail dans nos grandes villes. En allant de maison en maison, ils trouveront des âmes affamées du pain de vie, qu’ils pourront leur apporter, au temps convenable. Il nous faut des colporteurs sentant le poids du fardeau des âmes. Peut-être dites-vous : « Je ne suis pas prédicateur ; je suis incapable de prêcher. » Il est fort possible que vous ne puissiez pas prêcher, mais vous n’en êtes pas moins capable d’accomplir le ministère que le Seigneur vous a confié. Vous pouvez demander à ceux que vous rencontrez s’ils aiment le Seigneur Jésus. Vous pouvez faire œuvre d’évangéliste, être un collaborateur de Dieu à la manière des disciples que le Christ envoya en mission. Jeunes gens, jeunes filles, le Seigneur vous appelle à son service ! Il y a, dans le monde, une faim du pur Evangile. »8
« Tout disciple de Jésus, en tant que missionnaire, a une œuvre à accomplir dans la famille, dans le voisinage, dans la ville qu’il habite. Tous ceux qui sont consacrés à Dieu sont des canaux de lumière. Dieu en fait des instruments de justice pour communiquer aux autres la lumière de la vérité. »9
« La responsabilité de cette mission n’incombe pas seulement au pasteur. Tous ceux qui ont accepté le Christ comme Sauveur personnel sont appelés à travailler au salut de leur prochain. »10
« Une grande œuvre, qui consiste à placer devant les hommes les vérités salvatrices de l’Evangile, doit être accomplie. C’est le moyen établi par Dieu pour résister à la corruption morale qui envahit le monde. C’est sa façon de restaurer son image morale dans l’homme. C’est son remède à la désorganisation universelle. C’est la puissance qui rapproche et unit les hommes. L’œuvre qui consiste à proclamer ces vérités au monde est celle du message du troisième ange. Le Seigneur se propose de faire de la proclamation de ce message l’œuvre la plus élevée et la plus grandiose qui soit au monde à l’époque actuelle. » 11
« Tous ceux qui se joignent à l’Eglise s’engagent à représenter le Christ en faisant entrer la vérité dans leur vie. »12
Nous pourrions remplir des pages et des pages de textes comme ceux-ci, qui nous invitent à annoncer au monde les vérités de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. De ceux-ci, nous pouvons tirer un résumé, suivant l’ordre de présentation des textes qui nous aident à remarquer les idées les plus importantes :1. Nous devons prêcher la vérité, « Il est écrit. »
1. Nous devons prêcher la vérité, « Il est écrit. »
2. L’église a été organisée par le Christ à des fins missionnaires.
2.a. Vous devez trouver des idées et des moyens pour atteindre toutes les classes de gens.
2.b. Tout le monde peut aider en priant et donnant des offrandes.
3. Il existe plusieurs méthodes établies par le ciel pour faire du travail missionnaire.
3.a. Le colportage : Occasionnel et à temps plein.
3.b. L’évangélisation personnelle : la famille, le quartier, le village ou la ville où l’on vit.
4. Toute l’église doit remplir la commission du Christ : « Allez prêcher. »
5. La prédication de la vérité profite au monde.
5.a. Elle retient la vague de corruption morale.
5.b. Elle restaure l’image morale dans l’homme.
5.c. Elle remédie à la désorganisation universelle.
5.d. Elle unit les hommes.
6. La vérité doit être crue et vécue.
Vivre la vérité
Lorsqu’on a demandé au célèbre leader charismatique Gandhi pourquoi il n’était pas chrétien, il a répondu : “A cause des chrétiens”. Sans vouloir justifier sa réponse mais en comprendre le sens, on peut dire que la vérité ne vaut rien si elle n’est pas vécue. Malheureusement les chrétiens que Gandhi avait connus ne lui avaient pas donné un bon témoignage. Un célèbre dicton dit : “Un sentier menant à un endroit magnifique ne sert à rien si on n’y marche pas”.
Le Seigneur Jésus-Christ dit : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » Luc 6 : 46. « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 7 : 21.
Est-il facile de vivre la vérité ? Non. Pourquoi vous tromper, c’est impossible de vivre la vérité si vous désirez entreprendre cette merveilleuse prouesse seul. Il n’y a aucun être humain dans ce monde, aussi intelligent, riche et qualifié qu’il soit, en qui se trouverait un iota de force spirituelle inhérent à son être, lui permettant de vivre selon les préceptes divins. « Sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15 : 5. (nous avons souligné)
« Celui qui cherche à observer la loi et à devenir saint par ses efforts entreprend une impossibilité. Tout ce que peut faire l’homme hors de Jésus-Christ est entaché d’égoïsme et de péché. »13
Quand nous nous regardons nous-mêmes, nous pouvons seulement dire avec Paul : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » Romains 7 : 24. Le prophète Esaïe dit : « De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. » Esaïe 1 : 6.
« Personne, même en s’efforçant honnêtement de faire de son mieux, ne peut dire : “Je suis sans péché.” Celui qui le dirait se tromperait profondément. “Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes.” 1 Jean 1 : 8. »14
Ceci est notre réalité ! Mais nous ne devons pas désespérer ; le ciel a fait tout le nécessaire pour que vous et moi puissions recevoir en Christ le pardon de nos péchés, (Ephésiens 1 : 1-7 ; 1 Jean 2 : 1, 2 ; Hébreux 4 : 14-16) et la puissance de son Esprit pour vivre la vérité. (Philippiens 4 : 13 ; Jude 24).
« Seule la grâce de Jésus, par la foi, peut nous rendre saints. »15
« Comment pourrons-nous alors éviter l’accusation : “Vous avez été pesés et trouvés trop légers” ? Nous devons regarder au Christ. A un prix infini, il s’est engagé à nous représenter dans les cours célestes ; il est notre avocat devant Dieu. »16
« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. » Jean 14 : 15, 16.
« Quand on obéit de cœur à Dieu, et que l’on fait des efforts à cet effet, Jésus accepte cette disposition et cet effort comme le meilleur service que l’homme puisse offrir, et il comble le déficit avec ses divins mérites. »17
« Quand notre confiance en Dieu sera parfaite ; quand nous nous appuierons sur les mérites de Jésus, le seul Sauveur capable de pardonner les péchés, nous recevrons de lui tous les secours désirables. Que personne ne cherche en soi-même la source du salut. Jésus est mort pour nous parce que nous étions incapables de nous sauver nous-mêmes. C’est en lui que se trouvent notre espérance, notre justification, notre droit à paraître devant Dieu et devant sa loi. Notre misère morale n’est pas une raison de désespérer et de croire que notre Sauveur ne se met point en peine de nous. C’est, au contraire, à ce moment-là même qu’il nous invite à aller à lui pour recevoir le pardon et la vie. » 18
Cher frère, chère sœur et ami / e, c’est une grande bénédiction que le Seigneur Jésus-Christ nous invite à nous joindre à son église, qui à son tour appartient à la grande famille universelle de Dieu. Allons-nous accepter son invitation ? Que Dieu vous bénisse. Amen.
1 Levez vos yeux en haut, p. 224.
2 « Ayant rejeté le message du Christ, le sanhédrin cherchait à le faire mourir ; aussi Jésus s’éloigna-t-il de Jérusalem, des prêtres, du temple, des conducteurs religieux, de ceux qui avaient été instruits quant à la loi ; il se tourna vers une autre classe d’auditeurs pour leur annoncer son message et recruter parmi eux ceux qui porteraient l’Evangile aux nations.
« De même que celui qui était la lumière et la vie des hommes fut rejeté par les autorités ecclésiastiques aux jours du Christ, de même il a été rejeté au cours de toutes les générations suivantes. A maintes reprises le Christ a dû se retirer comme il l’avait fait de Judée. Quand les réformateurs ont annoncé la Parole de Dieu ils ne songeaient nullement à se séparer des églises établies ; mais les conducteurs religieux ne voulaient rien savoir de la lumière, de sorte que ceux qui en étaient les porteurs durent s’adresser à une autre classe avide de vérité. De nos jours ils sont rares, parmi les humains, ceux qui font profession de suivre les réformateurs, ceux qui sont animés de leur esprit. Rares sont les personnes qui écoutent la voix de Dieu, prêtes à accepter la vérité d’où qu’elle vienne. Ceux qui marchent sur les traces des réformateurs se voient souvent forcés d’abandonner les églises qu’ils aiment afin de pouvoir librement enseigner les claires vérités de la Parole de Dieu. Et il arrive souvent que ceux qui cherchent la lumière se voient contraints par ce même enseignement à quitter l’église de leurs pères pour obéir à leurs nouvelles convictions. » – Jésus-Christ, p. 214.
3 Une fois, je me suis rendu à la ville de Worms (Allemagne) avec d’autres frères, nous avons pu voir l’inscription sur la façade de l’église de la Trinité (Dreifaltigkeitskirche) : « Puisque votre sérénissime Majesté et vos hautes puissances exigent une réponse simple, claire et précise, je la leur donnerai, la voici : Je ne puis soumettre ma foi ni au pape, ni au concile, parce qu’il est clair comme le jour qu’ils sont souvent tombés dans l’erreur et même dans de grandes contradictions avec eux-mêmes. Si donc je ne suis convaincu par le témoignage des Ecritures ou par des raisons évidentes ; si l’on ne me persuade par les passages mêmes que j’ai cités, rendant ainsi ma conscience captive de la Parole de Dieu, je ne puis et ne veux rien rétracter, car il n’est pas prudent pour le chrétien de parler contre sa conscience. Me voici, je ne puis faire autrement ; Dieu m’assiste ! Amen. »
Cette inscription est en allemand, et c’est la réponse donnée par Martín Luther le 18 avril, 1521 devant l’empereur et l’empire. On trouve ce texte aussi dans La tragédie des siècles, p. 168.
4 La tragédie des siècles, p. 215.
5 Idem. p 645.
6 Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 435.
7 Service chrétien, p. 72.
8 Le colporteur évangéliste, p. 27.
9 Service chrétien, p. 24.
10 Conquérants pacifiques, p. 97.
11 Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 425.
12 Idem, vol. 1, p 624.
13 Le meilleur chemin,
14 Levez vos yeux en haut, p. 45.
15 Le meilleur chemin, p. 58.
16 Idem, p. 45.
17 Messages choisis, vol. 1, p. 448.
18 Patriarches et prophètes, p. 410.
Pasteur José V. Giner
Août 2017
