L’ALIMENTATION CRUE
01/12/2017
COMMENT L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI EST- IL DÉMONTRÉ ?
01/12/2017
Le Seigneur Jésus fonda son église avec une idéologie basée sur la vérité éternelle. Il appela un groupe d’hommes qu’il forma pendant trois ans et demi afin qu’ils accomplissent fidèlement la mission d’atteindre les âmes de tous les êtres humains avec le message du salut. Jésus travailla patiemment avec eux pendant tout le temps qu’il fut à leurs côtés. Cependant, après cette période, ce groupe choisi ne fut pas encore prêt à mener à bien sa mission. Ils avaient de graves défauts de caractère ; des défauts qui empêchaient le développement harmonieux de leurs relations et mettaient en péril la cause du Maître. Voilà pourquoi une mesure extraordinaire fut nécessaire pour les aider à voir leur handicap spirituel : Ils devaient être purifiés dans le feu du creuset de l’Eternel.
Dans un creuset classique, le métal brut est fondu et après que les scories sont éloignées il ressort purifié, prêt à être façonné dans la forme souhaitée et utilisé de la façon désirée par le possesseur du métal.
Les épreuves comme élément purifiant
Dieu a aussi un creuset, il s’agit des épreuves de la vie (Esaïe 48 : 10).
« Les épreuves de la vie sont des agents dont Dieu se sert pour discipliner
et transformer notre caractère. » – Heureux ceux qui, p. 18. Dans ce creuset furent placés Adam et Eve, Caïn et Abel, puis tous les hommes et les femmes qui ont vécu sur la planète Terre. Certains ne résistèrent pas au processus, d’autres en sortirent purifiés, comme l’apôtre Jean, qui avait un mauvais caractère, des désirs de vengeance, plein de ressentiment, ambitieux d’honneur mondain, orgueilleux, égoïste, impétueux, critiqueur et dur, comme la Bible et l’Esprit de prophétie le décrivent ; Jean devint le disciple de l’amour et non seulement cela, mais par son intermédiaire nous avons reçu son évangile, ses épîtres et l’Apocalypse.
« Tous les disciples avaient de graves défauts lorsqu’ils furent appelés au service de Jésus. Jean lui-même, qui fut le plus étroitement associé à celui qui est humble et débonnaire, n’était ni doux ni facile par nature. Lui et son frère étaient appelés les “fils du tonnerre”. Tout manque d’égards pour le Maître, lorsqu’ils étaient avec lui, provoquait leur indignation et leur attitude combative. Tempérament colérique, vindicatif, porté à la médisance, orgueilleux, convoitant la première place dans le royaume de Dieu, voilà ce qu’était le disciple bien-aimé. » – Jésus-Christ, p. 283.
Pierre, lui aussi, fut purifié dans le creuset de Dieu et son cœur endurci s’attendrit sous l’œuvre de soumission au Saint-Esprit. Aurions-nous eu un apôtre Pierre et ses épîtres s’il n’avait pas surmonté ce processus ? Certainement pas ! Les épreuves auxquelles il dut faire face le rendirent plus mûr et l’aidèrent à croître. Dans son expérience ultérieure, Pierre ne voulut plus être supérieur aux autres, ou croire plus que les autres, ou aimer plus que les autres … il voulait seulement vivre en relation intime avec son Rédempteur.
Quelle œuvre extraordinaire ! Aucune science humaine n’est capable de prendre le cœur de l’homme et de le transformer de la même manière que Dieu peut le changer (Ezéchiel 36 : 26). Aujourd’hui, les connaissances humaines semblent être parvenues au sommet de la recherche. Mais dans quel laboratoire de ce monde un homme pourrait-il être pris, comme l’apôtre Jean par exemple, et utilisant toute la connaissance que le monde possède, un changement aussi radical, absolu et authentique que le sien pourrait être réalisé ?
Cela n’existe pas. Les chercheurs s’efforcent de comprendre pourquoi il y a tant de comportements égoïstes, contradictoires, parfois criminels – si exécrables en effet – parmi les humains et ils cherchent sincèrement des moyens d’arrêter cette marée du mal. Mais la recherche dure depuis des milliers d’années et aucune solution n’a encore été trouvée pour transformer l’homme.
Cependant, cela existe. Dieu a une façon particulière de changer l’être humain : Tout d’abord il l’attire à lui, appelle son attention sur l’amour qu’il dispense (Jérémie 31 : 3 ; 1 Jean 3 : 1). Puis il génère dans le cœur de l’homme une vision claire de sa situation de pécheur (Luc 18 : 13 ; Romains 7 : 24 ; Psaume 51 : 3). Ensuite, cette réalisation le pousse à ressentir de la douleur pour le péché – ou les péchés. L’homme voit son indignité et comprend que ses péchés l’ont séparé de Dieu (Luc 15 : 19). Enfin, il reçoit le baume de la repentance qui le conduit aux pieds de Dieu confessant ses péchés (Psaume 51 : 4-10). A ce stade, l’homme désire changer, il désire être transformé, purifié par le sang précieux de Christ et ne plus être prisonnier de sa nature abjecte. Dieu implante une nouvelle nature dans l’homme qui l’amène à penser et à être différent (2 Corinthiens 5 : 17). Cette œuvre se fait par le Saint-Esprit ; c’est pour cette raison que David pria avec tant de ferveur : « Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint. » Psaume 51 : 11.
La raison du feu purificateur
Le Seigneur permet que nous passions par l’épreuve, que nous soyons placés dans le creuset de l’affliction, afin que l’œuvre commencée par le Saint-Esprit en nous ne dégénère pas mais plutôt, que nous puissions apprendre à dépendre davantage de sa puissance que de la nôtre, que nous cherchions sa sagesse plutôt que la nôtre, si limitée, que nous apprenions des leçons d’humilité et de patience que d’une autre manière nous ne pourrions jamais apprendre.
Qui n’a pas connu le feu d’une épreuve intense ? C’est là l’occasion de faire face à la dure réalité que nous ne pouvons pas nous accrocher à cette vie puisqu’elle est aussi fragile que le verre. C’est le moment de chercher Dieu et d’apprendre à avoir pleinement confiance dans son amour incommensurable, à croire que ses desseins sont ceux qui nous conviennent le mieux, que sa capacité de nous libérer est infinie et qu’il peut mettre fin à la douleur qui nous agresse à tout moment, comme et quand il le veut. C’est une promesse divine (Jérémie 33 : 3 ; Psaume 91). Apprenons pleinement à avoir confiance en Christ, qui saisit la main de son Père à tout moment en tout lieu et en toute circonstance et nous a laissé sa vie d’abnégation à titre d’exemple (1 Pierre 2 : 22, 23).
Ayons le critère qu’eût l’apôtre Paul quand il se trouva dans la fournaise de l’affliction (Jacques 1 : 2-5). Et souvenons-nous toujours que Dieu ne nous abandonnera jamais (1 Corinthiens 10 : 13). Si Dieu ne voyait rien en nous susceptible d’être transformé, il ne perdrait pas son temps. S’il permet qu’un malheur nous surprenne, c’est précisément parce qu’il nous aime et qu’il veut purifier notre cœur imparfait pour qu’il brille comme un joyau précieux.
Le métal précieux ne peut jamais briller s’il reste dans son état naturel. Il doit être placé dans le creuset et être soumis à des températures élevées afin que les scories se séparent du métal. Le processus peut sembler drastique mais il n’y a pas d’autre moyen pour y arriver. La même chose doit être faite avec notre caractère. Par nature nous sommes rustres et le péché est présent dans chaque fibre de notre être. Comment être purifiés ? Seulement à travers les épreuves de la vie. Les épreuves nous endurcissent, nous élèvent, nous transforment, nous mûrissent, nous améliorent et nous préparent à affronter d’autres épreuves plus fortes encore. Mais nous les affronterons avec l’aide de Dieu.
Je m’explique. Voyons un exemple pratique. Prenons un jour ordinaire de notre vie. Tout va bien, nous nous levons le matin, nous allons au travail et tout à coup le téléphone sonne, à l’autre bout du fil nous entendons une voix qui nous annonce une mauvaise nouvelle. Cela peut être lié au travail, à la famille, aux affaires, à la santé, etc. Que faisons-nous ? Sommes-nous anéantis ? Commençons-nous par réfléchir à une solution en cherchant activement dans la réserve de nos ressources humaines ? Inclinons-nous la tête et portons-nous notre épreuve aux pieds du Christ par la prière ?
Des vies transformées
Je pense que vous avez déjà pris position pour l’une de ces alternatives. C’est la dernière ? Je crois aussi comme vous ! Mais en réalité, le faisons-nous généralement ? Beaucoup d’entre nous ne le font malheureusement pas. Ce n’est pas étonnant ; il y a deux mille ans, les hommes dont j’ai parlé ci-dessus dans l’introduction, Jean et Pierre ont fait de même. Rappelez-vous de Pierre. Quand Jésus annonça ses souffrances et prophétisa l’abandon de ses disciples, Pierre promit au Maître de l’accompagner jusqu’à la mort : « Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose. » Matthieu 26 : 35.
Ces paroles furent prononcées par un homme sincère, avec de bonnes intentions et un zèle fervent. Mais comme il connaissait peu son propre cœur ! Combien peu savait-il ce qui l’attendait et combien peu il s’imaginait ce qu’il allait faire ! Pierre renia trois fois le Christ, tout comme Christ le prophétisa. Pauvre Pierre qui sombra devant l’épreuve, et il faut ajouter à cela la circonstance aggravante, il chercha une solution très humaine – charnelle – pour se libérer de ce qui lui était arrivé : il finit par mentir et maudire. Il ne supporta pas l’intensité du feu de l’épreuve.
Il semblerait que c’était inutile d’avoir mis Pierre dans ces circonstances. Mais ce ne fut pas le cas. Dieu sait très bien ce qu’il fait. Pierre avait le cœur plein de scories, il n’était pas un homme converti, bien qu’il fût convaincu. Mais il ne s’en rendait pas compte, ou il ne voulait pas s’en rendre compte. Et ainsi les jours et les mois passaient sans aucun progrès. Peut-être que ses condisciples n’avaient rien remarqué, mais le cœur de Pierre ne battait pas à l’unisson avec le cœur du Christ.
C’est pour cela que Dieu permit à Pierre d’être placé dans son creuset. Ce n’est que dans cette épreuve si difficile qu’il put voir sa laideur et sa misère, son égoïsme et son aveuglement spirituel. Et dans son effondrement moral, il demanda de tout cœur humblement pardon au Seigneur et un changement s’opéra dans sa vie : « Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. » Matthieu 26 : 75.
La vie de Pierre ne fut plus la même à partir de ce moment-là. Je ne veux pas dire qu’après cette terrible faute, il ne commit plus d’erreurs dans sa vie. Mais je suis sûr que Pierre apprit une leçon cette nuit-là qu’il n’oublierait jamais, ce fut un grand pas en avant dans le processus de la sanctification qui l’aida à se consacrer à Dieu et à ne plus faire confiance à ses faibles forces. Quand nous sommes appelés à traverser des situations compliquées, dans le feu ardent du creuset de Dieu, pensons qu’il y a quelque chose en nous que le Seigneur veut brûler.
Ne nous préoccupons pas de la complexité du processus, ni de son issue ; la corde qui nous lie à Dieu est ferme dans sa main ; tout est contrôlé par lui, planifié par lui, aucun détail ne lui échappe. Nous ne serons pas abattus, nous ne tomberons pas dans le piège de vouloir tout arranger avec notre force. Il nous faut exercer simplement notre confiance en Dieu, prier sans cesse, être vigilants et ne pas céder à la tentation de nous décourager.
« Notre Père céleste mesure chaque épreuve avant de permettre qu’elle n’atteigne le croyant. Il tient compte des circonstances et de la force de celui qui est appelé à être éprouvé par Dieu, et ne permet jamais que les tentations dépassent la capacité de résistance de chacun. Si l’âme est vaincue, si elle est subjuguée, il ne faut pas en accuser Dieu, sous prétexte qu’il n’aurait pas donné la force spirituelle voulue ; la responsabilité en incomberait à celui qui a été tenté, mais qui n’a pas été vigilant dans la prière et ne s’est pas approprié par la foi les abondantes ressources que le Seigneur tenait en réserve pour lui. Le Christ n’a jamais abandonné un croyant à l’heure du combat. Celui-ci doit se réclamer de la promesse divine et affronter l’ennemi au nom du Seigneur, et il ne connaîtra jamais la défaite. » – Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 488.
« Il ne polit que les pierres précieuses. Du marteau et du ciseau, il taille les bords rugueux, nous préparant ainsi à occuper une place dans le temple de Dieu. Le procédé est rigoureux et éprouvant. Il blesse l’orgueil humain. Le Christ taille profondément dans l’expérience que l’homme, dans sa propre suffisance, estime parfaite. Il ôte du caractère toute exaltation personnelle. Il enlève tout ce qui est de trop, pressant fortement la pierre contre la meule, pour que toute aspérité disparaisse. Plaçant alors le joyau dans la lumière, le Maître voit son image s’y réfléchir et il le juge digne d’une place dans son temple. » – Levez vos yeux en haut, p. 364.
Veuille le Seigneur continuer à œuvrer en nous jusqu’à ce qu’il parvienne à brûler toutes les scories qui sont en nous et qu’il nous donne la force nécessaire pour supporter, avec son aide, toute situation aussi difficile qu’elle puisse être, si cela est permis dans nos vies. Que Dieu vous bénisse.
Pasteur José V. Giner
Novembre 2017
