LE RENOUVELLEMENT DE L’ESPRIT

L’esprit, dans son état naturel, n’est pas en harmonie avec Dieu. Esaïe l’exprime clairement : « Quels châtiments nouveaux vous infliger, quand vous multipliez vos révoltes ? La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. » Esaïe 1 : 5. Dans le verset suivant, le prophète dit qu’il n’y a rien dans l’être humain qui soit en bon état, de la plante des pieds jusqu’à la tête : « Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n’ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l’huile. »

Le problème humain n’est pas encore résolu, Esaïe dit que les blessures de notre âme ne sont pas guéries, elles continuent à saigner. Notre esprit avant le péché évoluait, après le péché il régresse et c’est ce qui explique qu’un esprit sans la grâce du Christ est contaminé, corrompu. Paul affirme qu’une personne qui n’aime ni ne connaît Dieu est « ennemie par ses pensées. » (Colossiens 1 : 21.)

Le péché a transformé la nature du cerveau et ses fonctions biologiques. Avant le péché l’esprit était en harmonie avec son Créateur et, par conséquent avec sa loi. L’être humain vivait pour adorer Dieu, pour l’aimer, lui obéir, lui plaire, il n’avait pas besoin de veiller ni de prier pour faire cela ; il n’avait pas besoin de jeûner ni de s’efforcer pour être fidèle ; l’esprit était en complète harmonie avec son Créateur ; il n’avait ni conflits ni divagations ; il était parfait et pensait par­faitement. C’est avec le péché que l’esprit a été endommagé. Dans Genèse 6 : 5, nous lisons que l’esprit des antédiluviens avait constamment tendance au mal et cette condition a été transmise de génération en génération.

Les maladies psychosomatiques

Telle est l’image présentée dans la Bible, ce qui explique pourquoi ce monde  vit dans une folie permanente. Il y a de plus en plus de crimes et de délin­quance, de maladies mentales, de dépression, de frustration, d’angoisse et de craintes. Nous possédons de tout par rapport à seulement deux ou trois générations du passé, la technologie a fait des progrès extraordinaires, mais les gens ne sont pas plus heureux, au contraire, de plus en plus de gens se sentent vides et misérables.

Le 20 mars on célèbre dans le monde entier la journée internationale du bonheur ; c’est le 12 juillet 2012 que l’Assemblée générale de l’ONU a décrété ce jour. Le but de cette célébration est de reconnaître l’importance du bonheur et du bien-être comme aspirations universelles des êtres humains. Mais cette action n’a pas beaucoup changé le panorama mondial.

Dans le rapport mondial sur les stupéfiants de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime¹, on estime qu’une personne sur vingt âgée de 15 à 64 ans, a consommé des drogues illicites en 2013. Cela représente une augmentation de trois millions de personnes en rapport avec l’année 2012.

Au moins 70 des quelque 190 pays dans le monde ont encore la peine capitale. En 2015, 1634 personnes ont été exécutées, selon les données d’Amnesty International. C’est une augmentation de 50% par rapport à 2014. Mais la Chine n’est pas inclue dans ce total parce que leurs données sont un secret d’état, mais il est estimé que plus de 1000 personnes ont été exécutées.²

Un autre rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et la délinquance a enregistré les données de 437.000 personnes dans le monde entier qui ont perdu leur vie en 2012 à cause d’homicide volontaire.³

Nous pourrions continuer à présenter des fleuves de données montrant que l’esprit humain n’a pas évolué vers le bien comme on aurait pu l’espérer au cours des millénaires. En fait, il existe dans le monde plus de 1.500 millions de personnes qui souffrent de quelque trouble neuropsychiatrique ou du comportement, selon l’OMS.⁴

« Chaque année un quart de million d’êtres humains succombent dans l’abime de la folie dans un seul pays du monde : les Etats-Unis. »⁵

La psychiatrie, la psychologie et autres disciplines menant à “réparer” les déséquilibres mentaux, ne peuvent pas résoudre la racine des problèmes qui nous touchent, nous les humains. Les médicaments ont également échoué à guérir les problèmes mentaux de l’être humain, bien qu’ils soulagent parfois pour un temps, mais ils ne sont pas la solution à un tel déséquilibre mental. Les  prisons ne sont pas non plus le remède idéal pour la réhabilitation, bien qu’elles soient nécessaires.

« Les maladies de l’esprit règnent partout. Les neuf dixième des maux dont souffre l’humanité viennent de là. Peut-être certain foyer abrite-t-il un mal qui, semblable à un chancre, ronge l’âme et affaiblit les forces vitales. Parfois c’est le remords qui mine la santé et déséquilibre l’esprit. »⁶

« La plupart des maladies qui affectent l’humanité proviennent de l’esprit et ne peuvent être guéries qu’en redonnant la santé à l’esprit. Beaucoup plus de gens qu’on ne l’imagine sont mentalement malades. Le découragement est à l’origine de nombreuses maladies dyspeptiques, car les troubles mentaux exercent une influence paralysante sur les organes digestifs. »⁷

L’esprit est le centre des opérations du corps

Il y a deux mille ans, quelqu’un disait que l’esprit est la cause de notre mauvais comportement : « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? » Jacques 4 : 1.

« L’esprit régit l’homme tout entier. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, toutes nos actions puisent leur source dans l’esprit. … Tous les organes physiques sont au service de l’esprit, et les nerfs sont les messagers qui transmettent leurs ordres à toutes les parties du corps, guidant les mouvements de la machine vivante. »⁸

David comprenait ce mécanisme voilà pourquoi il demanda à Dieu d’examiner son esprit : « Sonde-moi, Eternel, éprouve-moi et examine mon cœur et mes pensées. » Psaume 26 : 2. (version BDS) Le psalmiste comprenait qu’un esprit qui dépend de Dieu est le seul remède au déséquilibre mental et spirituel. Salomon reconnaissait que c’est dans l’esprit que la décision est prise pour servir Dieu et lui être fidèle : « Mon fils, retiens mes paroles, et garde avec toi mes préceptes. » Proverbes 7 : 1. Jésus enseigna cette vérité en répondant au jeune homme riche : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » Matthieu 22 : 37, clarifiant ainsi que  l’enseignement de toute disposition d’un individu a sa racine dans l’esprit.

La psychologie moderne n’est pas étrangère à ces approches. Elle comprend  et enseigne également que si la source d’où naissent les mauvaises décisions est “nettoyée”, on aura “guérit” la personne. Le problème réside dans la manière dont cette discipline a l’intention de nettoyer l’esprit, généralement on ne prend pas Dieu en compte, qu’il est le Créateur de la vie.

Equilibre mental et physique

Quelle est donc la bonne conduite à suivre afin de maintenir un bon état d’esprit et obtenir l’équilibre dont nous avons tant besoin pour mieux comprendre les choses de Dieu et parvenir à une meilleure stabilité émotionnelle, psycholo­gique et spirituelle ? Tout d’abord, nous devons partir du principe que Dieu veut que cette transformation soit vérifiée en nous : « Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. » Romains 12 : 2. (version BDS).

Si c’est le même Dieu qui désire ce changement mental de chaque être hu­main, il est logique et normal qu’il mette à notre disposition les ressources né­cessaires pour que ce changement se produise, parce que nous savons qu’hu­mainement cela n’est pas possible. La Bible nous enseigne à prendre des me­sures pour que notre esprit puisse être renouvelé par l’action de Dieu. Rappe­lons-nous que sans ce renouveau spirituel, notre esprit est charnel et aura ten­dance au mal. « Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal ? » Jérémie 13 : 23. Voyons ces mesures :

Aller au Médecin divin : Christ :

En premier lieu nous devons aller à Christ. Cet Etre capable de sauver parfai­tement, d’une nature sainte, qui a vécu comme l’un de nous sur cette terre, mais qui a remporté la victoire sur le péché, et avec son sang il a racheté notre rédemption ; cet Etre dont l’amour surpasse toute connaissance humaine ; cet Etre à travers lequel le Père a créé la terre et l’homme ; cet Etre dont la parole a vaincu la mort, a calmé la tempête sur le lac et dominé des légions de mau­vais anges, cet Etre est le Seigneur Jésus-Christ. En dehors de lui per­sonne ne peut faire cette œuvre – transformer nos esprits – parce qu’il est le seul par lequel nous pouvons être sauvés. (Actes 4 : 12).

Il n’y a aucun doute que la seule source de la puissance et du bien-être physi­que et spirituel se trouve en Jésus, qui a établi les principes de l’Evangile. L’ignorance délibérée de ces lois spirituelles conduit beaucoup de gens à souffrir d’innombrables problèmes psychologiques. « Lieh Mak, présidente de l’Association mondiale des Psychiatres dit que les maladies mentales re­présentent 8% des pathologies et explique que ces troubles s’accroissent à cause de la décadence des institutions comme celles de la famille et de l’église. »⁹

« Les paroles du Sauveur : “Venez à moi … et je vous donnerai du repos” (Matthieu 11 : 28), sont un remède à tous les maux, qu’ils soient physiques, mentaux ou spirituels. Quoique les hommes se soient attiré la souffrance par leurs erreurs, Jésus les considère avec pitié. Il veut les secourir. Il est disposé à faire de grandes choses pour ceux qui se confient en lui.¹⁰

Marie-Madeleine a trouvé en Jésus la libération du joug satanique. Le dé­mo­niaque Gadarénien fut délivré par Christ des démons qui le rendaient esclave. Paul comprit qu’il ne pouvait rien faire pour lutter contre sa nature pécheresse, dominée par le diable, mais qu’il pouvait avoir confiance que Jésus le délivrerait « du corps de cette mort. » Romains 7 : 24-25. Christ implanterait en lui une nouvelle nature, comme il l’écrit ailleurs : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5 : 17. Luther, après avoir mortifié sa chair, jeûné et prié à l’extrême, pour parvenir à la paix de son esprit, tomba épuisé aux pieds du Christ rempli de gratitude et de joie quand il réalisa que le salut est une œuvre divine, et tout ce que l’homme peut faire est d’accepter ce don du ciel qui est donné par grâce : « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » Romains 5 : 1.

Vivre en harmonie avec sa sainte loi d’amour :

Deuxièmement, lorsque nous acceptons Jésus comme notre Sauveur per­sonnel, un changement s’opère dans notre cerveau. Nous ne savons pas comment se fait ce miracle, mais les fonctions synaptiques, les courants élec­triques et les réactions chimiques, sont toutes affectées. Dieu nous donne de nouvelles pensées, une nouvelle énergie, de nouvelles forces, de nouvelles dé­cisions à travers l’œuvre du Saint-Esprit, dont la zone d’action est notre esprit.

Après avoir pris la décision d’accepter et de servir Jésus-Christ comme notre nouveau Seigneur, que nous servirons, non par peur mais poussés par une immense reconnaissance de nous avoir rachetés sur la croix du Calvaire, nous lui demandons : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Luc 10 : 25. Jésus nous répond : « Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? » Luc 10 : 26. Dans un autre passage, le Seigneur Jésus-Christ nous le dit plus clairement : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Jean 14 : 15.

La nature pécheresse de notre esprit charnel ne peut être vaincue que par la soumission à Christ, manifestée par l’observation de ses commandements : « Cela consiste à vous débarrasser de votre ancienne manière de vivre, celle de l’homme que vous étiez autrefois, et que les désirs trompeurs mènent à la ruine, à être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée, et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour mener la vie juste et sainte que produit la vérité. » Ephésiens 4 : 22-24. « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur. » Psaume 119 : 165.  « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Matthieu 11 : 29, 30. “Prendre le joug” dans ce texte se réfère à obéir aux dix comman­dements.

L’harmonie avec la loi de Dieu nous donnera la paix et l’équilibre mental : « Le sentiment de bien faire est le meilleur remède pour des corps et des esprits malades. La bénédiction spéciale de Dieu pour ceux qui en sont l’objet est la santé et la force. Une personne dont l’esprit est calme et serein en Dieu est sur le chemin de la santé. Savoir que les yeux du Seigneur sont sur nous et que ses oreilles sont attentives à nos prières est assurément une satisfaction. Savoir que nous avons un Ami dont la fidélité ne se dément jamais et auquel nous pouvons confier tous les secrets de notre âme est un privilège que les mots ne sauraient exprimer. »¹¹

« La satisfaction éprouvée lorsqu’on fait du bien stimule l’esprit et se répercute dans l’organisme tout entier. Tandis que le visage des hommes bienveillants rayonne de bonne humeur et exprime l’élévation morale de leur esprit, celui des hommes égoïstes et mesquins est abattu, déprimé et sombre. Leurs défi­cien­ces morales se lisent sur leur visage. »¹²

Acquérir de bonnes habitudes :

Troisièmement : L’idée la plus répandue dans le monde chrétien est que ce que nous mangeons ou buvons importe peu ; que ces habitudes ou d’autres n’affec­teront en aucune manière notre vie spirituelle parce que ce qui importe réelle­ment : c’est la foi. Mais il n’y a pas de plus grande erreur que celle-ci, parce que si l’esprit est affecté par les habitudes de la vie, une vie désordonnée d’un point de vue alimentaire, par exemple, affecte irrémédiablement le seul moyen par lequel Dieu veut communiquer avec nous. La sensibilité spirituelle se perd lors­que nous ne prenons pas soin de notre santé, voilà pourquoi Paul  enseigna : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quel­que autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » 1 Corinthiens 10 : 31.
Remarquons ce que dit l’apôtre en ce qui concerne notre corps : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » 1 Corinthiens 6 : 19, 20 ; 3 : 16.

Un chrétien glorifiera-t-il Dieu avec ses lèvres et confessera-t-il avec les mêmes lèvres que le Christ est le Seigneur tout en tenant une cigarette qu’il fume avec avidité ? « La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? » Jacques 3 : 11. Si la fumée du tabac endommage les artères céré­brales, et y dépose des milliers de composants chimiques qui affectent le fonc­tionnement normal du cerveau et d’autres organes comme les poumons, n’y a-t-il donc pas une perturbation de la circulation des courants électriques du système nerveux ? Fumer est donc une pratique qui met en danger le seul moyen de communication avec le ciel. Ce même exemple peut être appliqué à l’alcool, aux stupéfiants, à une mauvaise alimentation, etc.

L’affirmation que Madame Ellen G. White a fait il y a un siècle, est confirmée par la science médicale d’aujourd’hui : « Le cerveau et les nerfs sont en étroite relation avec l’estomac. Des erreurs dans le manger et le boire en entraînent d’autres dans la pensée et dans les actes. »¹³

Il y a quelques décennies, les scientifiques ont découvert que « ce que nous mangeons a une influence sur notre humeur, notre agilité mentale, notre mémoire, et même sur la façon dont nous percevons la douleur. » ¹⁴ Leurs investigations se concentrèrent sur l’étude des neurotransmetteurs, qui sont les produits chimiques qui permettent aux neurones du cerveau – les cellules ner­veuses – de communiquer entre elles. Quand nous fermons ou ouvrons nos yeux, quand nous prions, nous parlons, nous essayons de nous souvenir de  quelque chose, etc., les neurotransmetteurs du cerveau sont libérés, et envoient des signaux à d’autres neurones.

Il existe dans le cerveau différents types de neurotransmetteurs, et d’après l’opinion du Dr Richard J. Wurtman, neuro-endocrinologue de l’Institut de  Technologie de Massachussets, une fois que la nourriture est décomposée dans le tube digestif en substances nutritives individuelles, « elles pénètrent  dans la circulation sanguine et accèdent aussi au cerveau. Quelques-unes des substances nutritives pénètrent dans les neurones du cerveau et influencent la production de neurotransmetteurs … le cerveau, déclare le Dr Wurtman, n’est pas en deçà de tout, comme le pensent de nombreux chercheurs, mais il est également très influencé par le type de nourriture que nous mangeons. »¹⁵

Suivant ce critère, on devrait consommer des aliments qui ont tendance à produire un sang de bonne qualité et qui ne bloquent ni n’affectent la production des neurotransmetteurs. L’acidification du sang a également été révélée comme facteur de risque pour les maladies telles que le cancer. Pour neu­tra­liser cette acidité et pour que le corps soit alcalin, un régime végétarien riche en légumes et en fruits est le meilleur. Le fait qu’en tant qu’Adventistes du Mouvement de Réforme, nous bénéficions d’un régime végétarien pour tous les membres de l’église, est déjà un grand pas dans la possession d’une meilleure santé physique et mentale ; en plus, nous collaborons à la protection de l’en­vi­ronnement. Rappelons que pour qu’une personne puisse manger une côtelette, il aura fallu utiliser environ 10.000 litres d’eau pour abreuver et nourrir l’animal.

« Pour que toutes les autres parties de l’organisme soient en bonne santé, le cerveau lui-même doit être en forme ; pour cela, le sang doit être pur. Si, grâce à de bonnes habitudes en matière de manger et de boire, la pureté du sang est assurée, le cerveau sera nourri comme il convient. »¹⁶

Rester sur des sujets gais, être positif :

Quatrièmement : Nous qui avons accepté Jésus comme notre Sauveur per­sonnel et avons embrassé la bienheureuse espérance de la vie éternelle, nous qui croyons littéralement à tout ce que le Seigneur nous dit dans ses Saintes Ecritures, nous avons le devoir de vivre en harmonie avec notre profession de foi, ce qui signifie que nous devons concentrer notre esprit sur des thèmes gais et positifs. Une bonne hygiène mentale implique alimenter l’esprit avec ce qui le nourrira de manière saine, et éviter de voir et entendre tout ce qui pourrait lui nuire. (Proverbe 4 : 23). Pour cela, nous devons veiller sur les avenues de l’âme, que sont nos sens.

Nous ne devons pas oublier qu’il y a une loi naturelle à laquelle nous ne pouvons échapper : « Le caractère est transformé à la ressemblance de ce qu’il contemple. » Pensons aux thèmes de la rédemption, du sacrifice et de la mort du Christ, de ses merveilleuses promesses ; fixons nos pensées sur les bonnes choses de la vie, celles qui sont gaies, encourageantes et édifiantes, cela nous aidera à renouveler notre esprit. Que voyons-nous et écoutons-nous tous les jours ? Est-ce que ces choses nous édifient ou au contraire nourrissent notre nature pécheresse ? Voyons quelques déclarations faites par l’Esprit de prophétie concernant les pensées joyeuses et positives :

«Pour jouir d’une santé parfaite, nos cœurs doivent être remplis d’espoir, d’amour et de joie. »¹⁷  – Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 415.

« Ce qui engendre la maladie du corps et de l’esprit chez presque tous, c’est le fait de cultiver le mécontentement et de se plaindre. Ils sont sans Dieu et sans l’espérance qui, telle une ancre de l’âme, sûre et solide, pénètre au-delà du voile. Hébreux 6 : 19. Tous ceux qui possèdent cette espérance se purifient comme lui-même est pur. Ceux-là sont affranchis des regrets, du méconten­tement, des contrariétés ; ils ne pensent pas continuellement au mal, et ne ressassent pas des malheurs imaginaires. Nous en voyons beaucoup qui ont des difficultés avant l’heure ; tous les aspects de leur vie sont empreints d’anxiété ; ils semblent n’éprouver aucune consolation, mais ont en per­ma­nen­ce une attitude angoissée à l’idée de quelque mal terrible. »¹⁸

« L’un des plus sûrs moyens d’entraver la guérison d’un malade, c’est qu’il concentre ses pensées sur lui-même. Beaucoup d’invalides croient que chacun leur doit secours et sympathie, alors que ce dont ils ont besoin c’est de détou­rner leur attention d’eux-mêmes et de penser aux autres. »¹⁹

« Le courage, l’espérance, la foi, la sympathie, l’affection favorisent la santé et prolongent la vie. Un esprit content et heureux contribue à la santé du corps et à la force de l’âme. »²⁰

La Parole de Dieu nous parle aussi de l’importance d’avoir un esprit joyeux pour promouvoir la santé mentale et physique : « Un cœur joyeux est un bon remède. » Proverbes 17 : 22.

Assujettir nos pensées :

Cinquièmement : Nous avons le devoir en tant que chrétiens d’assujettir nos pensées. Nous avons la clé de la porte de l’esprit et nous sommes respon­sables du genre de pensées qui y entrent. Personne ne peut y mettre à notre insu des idées et des pensées que nous ne désirons pas ; si elles pénètrent dans la chambre de l’esprit, c’est parce que nous l’avons permis. Considérons que comme sera notre pensée, ainsi sera notre esprit. (Proverbes 23 : 7). Une seule pensée impure, contraire aux principes bibliques, peut laisser une profonde impression sur l’esprit et elle sera difficile à effacer.

Quand nous obligeons notre esprit à avoir des pensées nobles, pures, élevées, saintes, le résultat sera d’un grand bénéfice pour nous. « Le pouls spirituel en est accéléré ; on devient capable de mieux faire. Et tout comme une goutte de pluie prépare le chemin à une autre en humectant le sol, de même une bonne pensée prépare la voie à une autre. »²¹

Si nous laissons notre esprit prendre son cours naturel, emporté par ses désirs, nous sommes perdus. Nous avons vu que notre nature est pécheresse et pour cela nous devons apprendre à la discipliner. De même que nous pouvons décider quel aliment manger ou non, nous pouvons également décider quel genre de pensées nous abriterons. (Colossiens 3 : 2 ; Proverbes 19 : 8 ; 1 Corinthiens 2 : 2). C’est une question de discipline : « Ceignez les reins de l’esprit pour qu’il puisse agir dans la bonne direction et d’après des plans bien établis ; ainsi, chaque pas franchi est un pas en avant, et aucun effort et aucun temps ne sont perdus à suivre des idées imprécises et des plans faits au hasard. Nous devons prendre en compte le but de la vie et garder à l’esprit des objectifs valables. Chaque jour les pensées doivent être maîtrisées et maintenues dans la bonne direction comme la boussole est orientée au nord. Chacun doit avoir ses propres objectifs, et faire en sorte que toutes les pensées et tous les actes visent à les atteindre. Les pensées doivent être contrôlées. Il doit y avoir une fermeté d’objectif pour réaliser ce que vous entreprenez. »²²

Nous devons réaliser ce contrôle et cette discipline en collaboration avec le Saint-Esprit parce seuls nous ne pouvons le faire ; demandons donc de l’aide chaque jour à notre Dieu et dirigeons toutes nos énergies pour atteindre l’ob­jectif de posséder un esprit renouvelé qui vit pour servir Dieu et l’humanité.

Conclusion

Un esprit qui vit en harmonie avec Dieu ne peut jamais être misérable et malheu­reux. Le bonheur mental ne dépend pas de facteurs externes, mais de la condition spirituelle. Lorsque nous recherchons l’excellence morale et nous désirons mettre notre vie en ordre avec l’aide de Dieu, nous sommes sur la voie qui ne se conforme pas au monde actuel et qui veut être transformé par le re­nou­­vellement de l’esprit. Cher lecteur je vous invite à chercher ce renou­ve­lle­ment mental. Que Dieu vous bénisse. Amen.

Références :

⁽¹⁾ https://www.unodc.org/documents/wdr2015/WDR15_ExSum_S.pdf

⁽²⁾ https://www.es.amnesty.org/en-que-estamos/temas/pena-de-muerte/

⁽³⁾ https://www.unodc.org/documents/gsh/pdfs/GLOBAL HOMICIDE_Report_Ex-Sum_spanish.pdf

⁽⁴⁾ La Vanguardia, 24 de agosto de 1996. http://hemeroteca.lavanguardia.com/­preview/1996/08/24/pagina-19/33937549/pdf.html

⁽⁵⁾ Dr. Guillermo Menninger, ex médecin en psychiatrie de l’armée américaine.

⁽⁶⁾ WHITE, Ellen G. Témoignages pour l’Eglise, vol. 2, p. 171.

⁽⁷⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 63.

⁽⁸⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 408.

⁽⁹⁾ Quotidien La Vanguardia, 24-8-96. Espagne.

⁽¹⁰⁾ WHITE, Ellen G. Le ministère de la guérison, p. 91.

⁽¹¹⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 415.

⁽¹²⁾ Idem. p. 414.

⁽¹³⁾ WHITE, Ellen G. Témoignages pour l’Eglise, vol. 3, p. 428.

⁽¹⁴⁾ Sélection du Reader’s Digest, janvier 1984. Article : “Ce qui peut endommager notre cerveau”, p. 47.

⁽¹⁵⁾ Idem. p. 48.

⁽¹⁶⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 397.

⁽¹⁷⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 415.

⁽¹⁸⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 412.

⁽¹⁹⁾ WHITE, Ellen G. Le ministère de la guérison, pp. 219, 220.

⁽²⁰⁾ WHITE, Ellen G. Le ministère de la guérison, p. 207.

⁽²¹⁾ WHITE, Ellen G. Messages à la jeunesse, p. 142.

⁽²²⁾ WHITE, Ellen G. Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 680.

Pasteur José Vicente Giner