LE VÉRITABLE NOËL

Depuis qu’Adam et Ève commirent le premier péché qui conduisit l’humanité au chaos dans tous les sens du terme, l’étoile de l’espérance a toujours brillé. La promesse d’un Sauveur, de celui qui viendrait rompre les liens du péché et en finir avec ses conséquences, l’Agneau qui effacerait les péchés du monde, donna de l’espérance aux antédiluviens et ensuite aux descendants de Sem. Cet événement fut révélé aux patriarches, annoncé de nombreuses fois par les prophètes et très attendu par tous les croyants sincères.

Adam et Eve reçurent la promesse de la restauration : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » Genèse 3 : 15. Le plan du salut fut également révélé à Abraham : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. » Genèse 22 : 18. La promesse fut renouvelée à Isaac, son fils : « Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité. » Genèse 26 : 4. Puis à Jacob, le petit-fils d’Abraham : « Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. » Genèse 28 : 14.

Selon ces textes, la postérité, devait être l’espérance, l’étoile de l’humanité souffrante et pécheresse, le seul moyen de salut et de rétablissement. La postérité de la femme est l’église dans un sens large, bien qu’elle se réfère de manière plus concrète à Christ. Il écraserait la tête de Satan, responsable du péché et de toutes les misères de l’homme. Il le vaincrait  complètement et redonnerait à l’humanité tous les dons perdus de l’Eden. « Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ. » Galates 3 : 16.

Esaïe, le prophète évangéliste, avait déclaré 742 ans avant que Jésus naquît, que le Messie promis était « Dieu avec nous » : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. » Esaïe  7 : 14. (Emmanuel signifie Dieu avec nous).

Les véritables adorateurs

Il n’est pas surprenant que pendant des millénaires, ceux qui avaient cru à cette promesse, vivaient pour elle. Leurs vies étaient portées vers cet événement. Ils vivaient, respiraient, œuvraient … pour et par cette espérance. Les plus comblés ont donc été ceux qui ont pu voir de leurs yeux ce merveilleux événement devenir réalité.

Voyons ce qui arriva lorsque le temps prophétique dans lequel le Sauveur du monde devait apparaître : « Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » Matthieu 2 : 1, 2.

Cet événement suscita l’admiration, le respect, la soumission et l’adoration d’une part, « car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. » Matthieu 2 : 2. « Ces mages d’Orient étaient des philosophes. Ils appartenaient à une classe nombreuse et influente, comprenant des hommes de haute naissance, ainsi que la plupart des riches et des savants de leur nation. … hommes droits, étudiant les vérités inscrites par la Providence dans la nature, étaient respectés à cause de leur intégrité et de leur sagesse. Parmi ces derniers se trouvaient les mages qui vinrent voir Jésus. » – Jésus-Christ, p. 43. En suivant l’étoile ils trouvèrent l’enfant, et lui offrirent leurs présents – de l’or, de l’encens et de la myrrhe – et se prosternèrent devant lui (Matthieu 2 : 9-11). Notez qu’ils se prosternèrent devant lui, ce qui signifie qu’ils avaient reconnu sa divinité.
Luc nous dit que les bergers de la région, qui veillaient sur leurs troupeaux,  reçurent la révélation que le Messie était né de la part d’une multitude d’anges ; puis ils allèrent pour adorer l’enfant Jésus et louer Dieu. (Luc 2 : 8-20).

Les adorateurs importuns

Mais d’autre part, il y avait des adorateurs importuns ; c’est-à-dire ceux qui n’attendaient pas, ni désiraient que Christ vienne dans le monde, parce que cet événement mettait en danger leurs intérêts égoïstes. Parmi les représentants éminents du peuple juif, cet événement extraordinaire suscita la terreur, la suspicion, la peur et la haine : « Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé… » Matthieu 2 : 3. Il ne se réjouit pas, mais fut troublé.

Les mages d’Orient offrirent à l’enfant leurs précieux présents, symboles de la divinité du Christ (l’or), de sa grâce salvatrice (l’encens) et de ses souffrances amères (la myrrhe). Hérode, quant à lui, offrit également symboliquement son « présent » à Jésus : Un édit de mort pour tous les enfants de moins de deux ans, afin d’être sûr que l’enfant Jésus serait tué (Matthieu 2 : 16), éliminant ainsi l’adversaire qui pouvait mettre en danger sa régence. Les prêtres et les docteurs de la loi n’étaient pas présents au plus grand événement de l’histoire ; ils reçurent la nouvelle avec la même disposition que le roi Hérode : « Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. » Matthieu 2 : 3.

L’événement le plus attendu de tous les temps, passa presque inaperçu pour la plupart du peuple. Pourquoi ? Parce qu’ils ne l’attendaient pas ; ils n’avaient aucune espérance dans leurs cœurs pour le Messie. Leurs intérêts étaient concentrés sur des choses matérielles et non spirituelles.
« Les prêtres et les docteurs ne comprenaient pas que le plus grand événement des âges était sur le point de se produire. Ils répétaient leurs vaines prières, et accomplissaient les rites du culte pour être vus des hommes ; mais à cause de leur soif de richesses et d’honneurs mondains ils étaient peu préparés à recevoir la révélation du Messie. [La] même indifférence [régnait] dans le pays d’Israël. » – Jésus-Christ, p. 31.

De nos jours, le monde chrétien célèbre chaque année la naissance du Messie. Est-ce la volonté de Dieu ? A cette époque de l’année, on entend partout s’écrier : Joyeux Noël ! Les foyers sont joliment décorés, on pare des sapins avec des boules de couleurs, des rubans scintillants et des petites lumières clignotantes. Beaucoup de gens accrochent à leur porte d’entrée des guirlandes de feuillages toujours verdoyants. On assemble les petits personnages de la crèche et petits et grands chantent des chants de Noël et des refrains comme celui-ci :

« Ce soir c’est la veille de Noël
une nuit qui n’est pas faite pour dormir,
mais nous mangeons des beignets
nous célébrons et nous rions. »

On envoie aussi des cartes de vœux. Sur une ancienne carte, on peut lire des pensées comme celles-ci :

« Que la tristesse s’en aille.
Que les cœurs se réjouissent,
mangeons de la dinde et du nougat,
buvons du vin et de la bière
sans que l’esprit soit troublé.
Offrons aujourd’hui nos vœux,
puisque en ce jour nous est annoncé
de Jésus la naissance.
De tout mon cœur, je vous souhaite du bonheur. »

La veille de la fête et le jour de Noël, on prépare des repas succulents et appétissants qui réunissent toute la famille autour de la table. La coutume est que pendant ces jours on dépense plus d’argent que les autres jours de l’année, pour deux raisons : La première raison est que c’est un jour spécial, unique dans l’année et que ce n’est pas le moment de lésiner en dépenses ; la seconde raison est qu’à Noël, les magasins font des offres incitantes pour augmenter leurs revenus. Naturellement, on doit faire ce qui a toujours été fait : acheter des cadeaux, des ingrédients hors du commun pour les repas, des bonbons au nougat, de l’alcool, etc., et la célèbre dinde de Noël, qui dans de nombreux foyers ne manquera pas. Pendant les fêtes, les supermarchés sont surpeuplés et des revenus astronomiques sont enregistrés. Les rues des cités sont décorées avec des lumières colorées, et il semble que tout le monde, pour un instant, est plus heureux, plus beau, plus humain.

Noël arrive aussi sur les champs de batailles, et en plusieurs occasions la fête a contribué à des trêves de Noël entre les adversaires. Le commandant en chef anglais d’un bataillon raconta aux journalistes le cesser-le-feu du Noël de  1914, qui se produisit sous son commandement dans l’enfer des Flandres : « Nous avons passé très agréablement la veille de Noël et le 25 décembre. Certaines de nos tranchées n’étaient qu’à environ 100 mètres des tranchées allemandes et nous avons tenu des discussions très animées avec eux. Nous avions convenu entre nous qu’aucun tir ne serait entendu pendant la nuit ni pendant le jour de la grande fête. Les Allemands chantèrent et jouèrent quelques-unes de leurs chansons populaires et aussi certaines des nôtres, et nous y avons participé tout naturellement. Le régiment qui était à notre gauche, sortit de ses tranchées et chaque fois que nous partagions un chant, nous applaudissions et lancions des cris de joie. Les chants et les danses continuèrent toute la nuit et le lendemain (Noël) nous avons visité les tranchées des Allemands, et eux ont visité les nôtres. Lors de ces visites, nous avons échangé des cartes et nous nous sommes offert des présents, des cigares et des cigarettes comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Un des officiers allemands fit une photo de nous tous, nous en étions même arrivés à échanger nos casques, nous en casques allemands et eux portaient nos casques plats.

« Pendant la veille de Noël, les Allemands avaient allumé des lumières de couleur et le jour de Noël, nous avons organisé un match de football entre les deux tranchées. Ils ont même permis que nous enterrions nos morts, et certains Allemands, la tête découverte, nous ont aidés dans cette triste besogne. Ils se sont comportés magnifiquement, comme des gentlemen.
« En assistant à ces événements, je m’étais formé une opinion très différente de l’ennemi. Mais après avoir fêté le jour de Noël, les deux camps recommencèrent la guerre et voilà que maintenant nous sommes de nouveau des ennemis. » – Historia e Vida. Barcelone. Extra No. 27. pp. 147-148. Quel récit si contradictoire !

Parents et enfants, frères et amis, se réuniront en ce jour pour célébrer Noël. Mais cette date est-elle écrite dans la Parole de Dieu ? Jésus veut-il que sa naissance soit célébrée un jour spécifique de l’année ? Si cette date ne se trouve pas dans la Bible, d’où vient cette coutume ? Qu’est-ce qui est plus important, le jour de la naissance de Christ ou ce que cette naissance représente ? Le christianisme en général célèbre la naissance du Christ le 25 décembre. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Les premiers chrétiens ne fêtaient pas cette date. Il est très clair que si la volonté de Dieu avait été de fêter la naissance de son Fils Jésus-Christ, la date aurait été révélée. La Bible ne donne pas la moindre indication. Ce n’est qu’à partir du quatrième siècle, qu’un jour fut choisi pour célébrer la date la plus glorieuse de l’histoire chrétienne.

A cette époque, on croyait que le solstice d’hiver avait lieu le 25 décembre. En ce jour, dans la Rome des Césars, on célébrait le festival du Sol Invictus, (le soleil invaincu) Mithra, bien que ce festival eût une origine beaucoup plus ancienne. L’adoration de cette divinité païenne était particulièrement appréciée par les soldats romains, parce qu’elle vantait la puissance masculine, le triomphe sur la mort et la maîtrise de soi. Des centaines de représentations de Mithra ont été retrouvées à Rome. On célébrait avec beaucoup de jubilation la « naissance du soleil » car à partir de ce jour, après que le soleil passait bas sur l’horizon durant la saison précédente, il commençait à remonter dans le ciel et les jours devenaient plus longs. C’était un culte au soleil, comme cela se faisait en Egypte durant l’antiquité.

L’empereur Aurélien en 274, fit construire un temple impressionnant pour Mithra (le dieu de la lumière, de la chaleur et de la fertilité). L’église catholique  voulut christianiser la fête païenne parce que la coutume était très répandue parmi les nations. Comme c’était impossible de supprimer cette habitude, elle a décidé de le faire elle-même, et cet amalgame donna un sens chrétien au 25 décembre, par les similitudes entre Mithra et le Christ : Quand le soleil recommence à croitre à l’horizon, le soleil de justice, qui est le Christ, commence à naître pour nous (Malachie 4 : 2). Ainsi, le 25 décembre fut changé en jour de la Nativité ou Noël.

C’est le pape Saint Jules I, le persécuteur des Ariens, né à Rome (337-352 ap. J.C), qui fixa la date du 25 décembre de chaque année pour célébrer la Nativité. Ainsi ce jour commença à être observé à Rome, puis se propagea dans le monde entier, jusqu’à devenir une des plus importantes fêtes de l’église catholique et plus tard aussi des églises protestantes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_I

« Cependant, il n’est pas sûr du tout que nous célébrions le vrai jour anniversaire de la naissance de notre Sauveur. L’histoire ne nous fournit aucune certitude à ce sujet. La Bible n’indique pas non plus sa date exacte. Si le Seigneur avait estimé que cette précision était essentielle à notre salut, il nous l’aurait donnée par l’intermédiaire de ses prophètes et de ses apôtres. Or, le silence des Ecritures sur ce point prouve que cette date ne nous a pas été révélée, et cela, pour de bonnes raisons. … Ce jour ne devait pas ravir la gloire qui est due normalement au Christ, le Rédempteur du monde. » – Le foyer chrétien, p. 463.

En examinant cette fête d’origine païenne, et la façon dont elle est célébrée, il n’y a aucun doute que le Christ en est absent et que ce qui importe le plus pour beaucoup c’est festoyer, manger, boire, rencontrer les amis, passer un bon moment ensemble et sortir de la routine ; d’autres personnes mettent l’accent sur l’absurde consumérisme sans aucun contrôle. Les mêmes produits qui au cours de l’année sont d’un prix assez raisonnable, durant ces dates deviennent considérablement plus chers, parce que les commerçants savent que les gens sont plus inclinés à dépenser à Noël et aussi à payer pour des produits de saison beaucoup plus coûteux.

La même chose se produit avec les jouets pour les enfants. Les parents dépensent tout ce qu’ils possèdent pour que leurs enfants puissent recevoir des étrennes ; des jouets, souvent anti pédagogiques et chers, qui seront laissés de côté peu de temps après avoir été reçus. En plus, pour couronner le tout,  comme un phénomène social, s’ajoute au Noël européen, le Santa Claus ou Père Noël ou Saint Nicolas, etc. Ce personnage, qui a des noms différents dans divers pays, apporte des cadeaux aux enfants à Noël, dans la nuit du 24 au 25 décembre. « On sait que ce personnage faisait partie de l’ancien mythe solaire du solstice d’hiver, à qui plus tard le christianisme lui donna la figure de l’évêque chrétien d’origine grecque appelé Nicholas, qui a vécu au troisième siècle en Anatolie. »  http://fr.wikipedia.org/wiki/Père_Noël

Beaucoup de sociétés commerciales telles que Coca-Cola, utilisent ce personnage pour encourager la consommation de leur produit, qui  certainement n’a rien de salutaire, même s’il est associé aux célèbres slogans de la fameuse société comme : « La soif ne connaît pas de saison », « Tout va bien mieux avec Coca-Cola », « Soif d’aujourd’hui », etc.

Certes, il y a des croyants sincères qui célèbrent Noël de tout leur cœur et considèrent que c’est leur devoir de le faire comme un principe évangélique. Avec respect et amour, nous devons dire qu’il n’y a aucun fondement biblique pour célébrer le jour de Noël comme le jour de la naissance de Jésus, même si nous devons affirmer, pour être bien compris, que nous ne sommes pas contre l’esprit de Noël, bien au contraire. Nous sympathisons avec l’esprit de paix et d’amour que les gens manifestent sincèrement à cette époque de l’année ; nous soulignons l’importance accordée aux réunions de famille, nous nous identifions avec les vœux bienveillants de construire un monde meilleur et les efforts déployés pour atténuer la souffrance humaine, pour offrir de la joie et de la paix aux enfants et aux personnes défavorisées ; et non seulement nous nous identifions avec cela, mais nous le partageons aussi et le vivons. Seulement il n’est pas nécessaire de prendre un jour qui a une origine païenne pour l’intégrer à nos pratiques chrétiennes. Nous pouvons faire le bien tous les jours de l’année. Chaque jour que Dieu nous donne est une occasion d’améliorer la société par notre présence.

Chaque jour de l’année est bon pour commémorer la venue du Christ sur la terre ; mais d’une manière spéciale et permanente nous devrions célébrer Celui qui est mort sur la croix du Calvaire pour mettre le ciel à notre portée, accomplissant ainsi la prophétie d’Esaïe, qui présenta Christ sept siècles avant sa naissance comme l’Agneau de Dieu, qui, en offrant sa vie en sacrifice pour le péché nous donnerait le don du salut.

Nous aimerions encore ajouter un argument de plus à notre réflexion. Il y a selon l’UNICEF, 19 000 enfants qui meurent chaque jour de causes qui pourraient être évitées, un tiers parmi eux de malnutrition ; considérons aussi que la plupart des gens qui habitent la planète Terre vivent sur le seuil ou sous le seuil de la pauvreté. Le gaspillage de Noël semble enfreindre les principes enseignés par Jésus-Christ dans l’évangile. Très certainement près de chez nous, nous pouvons trouver des gens qui traversent des difficultés financières et ont des besoins de toutes sortes. Selon les conseils de l’Esprit de prophétie nous pouvons célébrer Noël de la manière suivante : « Les fêtes de Noël et du Nouvel An peuvent et devraient être célébrées en faveur des nécessiteux. Dieu est glorifié lorsque nous donnons pour aider ceux qui doivent subvenir aux besoins de familles nombreuses. » – Le foyer chrétien, pp. 467, 468. Notez que nous n’encourageons pas ici à célébrer Noël, mais de profiter de cette période pour faire du bien aux plus nécessiteux.

« Pour Noël et le Nouvel An, on gaspillera des milliers de dollars afin de satisfaire des désirs superflus. Pour ce qui nous concerne, nous devrions nous faire un point d’honneur de rompre avec les us et coutumes de cette génération perverse. Au lieu de dépenser notre argent uniquement dans la satisfaction de nos appétits, dans des bibelots inutiles ou encore dans la mode, nous pourrons, au cours des prochaines fêtes, trouver des occasions d’honorer et de glorifier Dieu. » – Le foyer chrétien, p. 466. Puissions-nous tous interpréter correctement ces messages qui nous invitent à nous séparer des coutumes et des traditions humaines qui sont contre la volonté de Dieu.

Qui est Christ pour vous ?

Il est évident que quand nous faisons quelque chose en l’honneur de quelqu’un, nous le faisons en fonction des goûts, des désirs et des préférences de cette personne. Logiquement le nom du Seigneur Jésus devrait être le plus important pendant ces fêtes. Mais en tant que Chrétiens, que devons-nous célébrer concernant Christ ? Si nous le consultions dans sa Parole, quel serait son  souhait ? Est-ce que les gens vivent en fonction de ce que Christ enseigna ? Lui obéissent-ils ? L’aiment-ils ?

Nous essaierons de souligner ces questions en nous basant sur la Bible, la Parole de Dieu. A la question : « Que devons-nous célébrer nous les Chrétiens concernant le Christ ? » nous répondons ce qui suit :

– Que Dieu nous a tant aimé qu’il a livré son Fils pour que nous ne soyons pas perdus pour toujours : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 : 16.

– Que Jésus a accepté d’être l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Jean 1 : 29.

– Que, par le sacrifice expiatoire de Jésus, nous avons accès au trône de Dieu pour recevoir la miséricorde et le pardon de nos péchés : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Hébreux 4 : 16.

– Que dans le nom de Jésus, il y a une puissance pour nous délivrer de tout mal et pour vivre en sainteté : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » 1 Corinthiens 10 : 13.

– Que Jésus est la source de toute espérance et de toute consolation, le seul en qui nous pouvons avoir confiance : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14 : 6.

– Que Jésus est notre meilleur ami : « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » Jean 6 : 37.

– Que Jésus reviendra pour la deuxième fois vers cette terre pour nous sauver et nous emmener au ciel selon sa promesse : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean 14 : 1-3.

A la question « Si nous le consultions dans sa Parole, quel serait son souhait ? » nous répondons ce qui suit :

– Que tous les jours de l’année, nous nous réjouissons que Jésus a été fait homme et est venu dans ce monde pour être près de nous : « Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » 2 Corinthiens 6 : 2.

– Que nous l’aimons comme lui nous aime et que notre amour se manifeste dans l’obéissance à ses commandements, un signe certain de fidélité envers Dieu : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Jean 14 : 15.

– Que nous aimons notre prochain et que cet amour se traduit par les œuvres, en particulier celles qui ont comme objectif d’aider ceux dans le besoin : « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » Matthieu 25 : 34-40.

– Que nous ne célébrons rien de ce qu’il ne nous a pas ordonné d’observer : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. » Matthieu 15 : 8, 9.

Est-ce que les gens vivent en fonction de ce que Christ a enseigné ? Il est vrai que chacun aura à répondre à Dieu pour ses actions. Mais ce qui est le plus important c’est de l’aimer et lui obéir. Ce qui est le plus important, c’est de recevoir Christ dans nos cœurs et de vivre sous sa grâce transformatrice. L’avons-nous fait ? Si nous l’avons fait nous aurons plus de puissance pour inviter d’autres personnes à le faire.

Rappelons-nous que quand Jésus est né, les autorités religieuses étaient indifférentes au plus grand événement de l’histoire. Il n’y avait même pas à Bethléhem une représentation des autorités politiques. Le peuple ignorait que l’Auteur de la vie était devenu chair et qu’il était venu habiter parmi nous. Seul quelques étrangers et un groupe d’humbles bergers allèrent l’adorer.

Aujourd’hui ce n’est pas différent. La plupart des gens vivent sans connaître les prophéties qui annoncent le retour imminent vers cette terre de Christ en gloire et en majesté. Ils sont immergés dans des fêtes qui soi-disant sont  chrétiennes, mais que de nom. Pour sa seconde venue, le Seigneur Jésus se demandait s’il trouverait de la foi sur la terre (Luc 18 : 8). Il y a peu de personnes qui l’attendent. Voulons-nous être parmi ceux qui iront à sa rencontre ? Voulons-nous être comme ces sages de l’Orient ou ces quelques bergers qui allèrent trouver le Rédempteur du monde et qui ne furent pas déçus ? Ou au contraire voulons-nous continuer d’ignorer Celui qui a remporté un si grand salut pour nous ? (Hébreux 2 : 3).

Christ aimerait naître chaque jour dans nos cœurs endurcis par le péché. Il aimerait prendre le contrôle de nos vies et transformer notre nature pécheresse. Il souhaite établir une amitié profonde et éternelle avec chacun de nous. Il souhaite nous donner tout ce qui lui appartient. Il souhaite nous réconforter et nous aider à endurer chaque épreuve aussi difficile soit-elle. Il ne fait pas de discrimination entre les personnes. Nous sommes tous inclus dans son appel et son invitation. Nous pouvons aller à sa rencontre. Serons-nous, vous et moi, ce genre de personnes ? Chaque jour, nous pouvons nous rappeler et remercier que Christ est venu dans ce monde et qu’il est mort pour nous ; bientôt il reviendra pour nous emmener au ciel.

Je saisis cette occasion, puisque l’année se termine, pour vous saluer et vous souhaiter une bonne et heureuse année pleine de bénédictions. Nous pouvons remercier Dieu qui nous a donné le privilège d’être encore en vie sur cette terre. Puisse-t-il nous aider à utiliser notre temps en son honneur. Que le Seigneur vous bénisse.