Pourquoi ne pas se venger ?
01/10/2022Fuis les passions de la jeunesse
01/01/2023Mes chers jeunes gens,
Très souvent, nous entendons des gens dire : ‘Demain j’irai là-bas’, ‘nous nous verrons dimanche’, ‘j’obtiens mon diplôme vendredi’ et des phrases similaires, où l’on voit le désir humain vouloir faire quelque chose de concret. Il n’y a rien de mal à cela, le problème est que Dieu est exclu du projet. Dieu est souverain, les temps lui appartiennent et rien n’arrive sans qu’il le permette ou le provoque, même dans les plus petites choses. C’est pourquoi l’apôtre Jacques clarifie cette question lorsqu’il dit : « À vous maintenant, qui dites : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orguei–lleuses. C’est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte. » Jacques 4 : 13-16.
Forçant Dieu
Cette même question se trouve dans un grand nombre de prières qui s’élèvent vers Dieu. On demande telle ou telle chose, mais sans laisser de place à la volonté souveraine et sage du Seigneur. L’apôtre Jacques lui-même dit dans le même contexte que le verset précédent : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal… » Jacques 4 : 3. Bien qu’il parle de ceux qui demandent qu’à dépenser pour se faire plaisir, cela s’applique également à toute prière qui ne contemple pas la volonté souveraine de Dieu. Comme, par exemple, quand on demande à Dieu de guérir telle ou telle personne ou nous-mêmes. C’est comme le forcer à guérir, sans comprendre qu’il sait tout ce qui nous entoure ou ce que nous pensons dans notre esprit. Il connaît toutes les circonstances du passé et du futur ; il sait en réalité ce qui nous convient et ce n’est pas toujours ce que nous voulons. Accepter ce qui nous convient au lieu de ce que nous voulons est un formidable défi pour chaque croyant ; nous sommes donc naturellement formés pour vouloir ou aspirer à ce que nous pensons être le mieux pour nous, sans avoir une compréhension approfondie de toutes les variantes, situations ou circonstances qui peuvent se produire au cours du processus et que seul Dieu connaît.
En d’autres termes : Nous demandons ou pensons selon notre vision limitée. Voici un exemple. Quand Samuel est allé à la maison d’Isaï pour oindre le futur roi d’Israël et qu’il se trouva devant Eliab, il a dit : “Certainement, l’oint de l’Éternel est ici devant lui.” 1 Samuel 16 : 6. S’il n’en tenait qu’à Samuel, Eliab aurait été oint, mais sans le consentement de Dieu, et une telle situation peut arriver de nos jours. Nous faisons ou pensons et décidons des choses selon notre vision humaine limitée. Mais… que pense Dieu en réalité ? Quelle est sa volonté ?
Heureusement, Samuel était un homme de prière et de foi, il a donc accepté l’évidence que son idée qu’Eliab était la bonne personne était fausse. Et Dieu le guida jusqu’à l’arrivée de David, celui qui avait été choisi par le Ciel comme futur roi. Une pensée, chers jeunes gens : Que serait-il arrivé si Samuel n’avait pas été un homme de prière en étroite communion avec Dieu ? On peut déjà l’imaginer.
Chercher la volonté divine
En suivant cette ligne de pensées, nous pouvons introduire un autre sujet lié à ce dont nous avons parlé. Lorsqu’un jeune homme ou une jeune femme décide de chercher un futur conjoint pour fonder un foyer, ils sont naturellement dirigés par des critères humains. Mais un croyant a, à sa disposition, quelque chose de beaucoup plus puissant et précis que sa vision humaine, et c’est la volonté souveraine de Dieu, qui se manifestera sûrement quand on est prêt à se remettre complètement entre les mains du Tout-Puissant et qu’on a un sérieux désir de se laisser porter par sa volonté divine.
Si la personne en question demande à Dieu de la guider dans le choix de son futur partenaire et dit au Seigneur que, bien qu’elle aime telle ou telle personne, elle ne choisira pas sans son approbation, elle soumet sa volonté à la volonté divine ; elle laisse Dieu l’éclairer et manifester sa volonté, qui se révélera sûrement d’une manière ou d’une autre. C’est ce qu’enseignent la Bible et les Témoignages : « Éternel ! c’est en toi que j’espère ; tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! » Psaume 38 : 15. « Il est attentif à la prière du misérable, il ne dédaigne pas sa prière. » Psaume 102 : 17. « Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. » 1 Jean 5 : 15. Il existe de nombreux autres textes bibliques qui nous montrent que Dieu répond aux prières sincères demandant de la lumière.
« Nous vivons dans les derniers jours, alors que la folie dans le mariage constitue l’un des signes de la prochaine venue du Christ. On ne consulte pas Dieu à ce sujet. On sacrifie sa religion, son devoir et ses principes pour suivre les impulsions de son cœur irrégénéré. » – Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 661. Les jeunes chrétiens ont le pouvoir de choisir leur futur conjoint de deux manières : Par l’impulsion du cœur ou parce qu’ainsi Dieu le veut et l’approuve. Le serviteur d’Abraham fut chargé par son maître d’aller trouver une femme pour Isaac. Nous connaissons bien l’histoire. C’est par la prière et une ferme confiance dans la puissance de Dieu pour savoir ce qui est le mieux, que le serviteur trouva la femme que Dieu avait préparée pour Isaac. Il n’a pas choisi en fonction de son expérience, de son intelligence personnelle, de sa vision humaine, de ses sentiments ou de ses émotions, mais à cause de l’évidence spirituelle que Dieu lui montra.
Lorsque nous prions ou planifions quelque chose, la Bible nous enseigne que nous devons demander ou souhaiter selon la volonté divine, comme Jacques l’exprime avec les mots : « Si Dieu le veut ». Tout ce que nous construisons sans tenir compte de la volonté de Dieu est fragile, précaire et sûrement décevant. Jésus, qui est notre exemple en tout, lorsqu’il se trouvait dans les moments les plus difficiles de sa vie, pria : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Luc 22 : 42. Voici la bonne référence pour chaque jeune en matière de désirs. Dans son humanité, Jésus ne voulait pas traverser cette terrible situation, mais il savait ce qu’il avait à faire, il l’avait fait toute sa vie : Que ce que Dieu veut soit fait, sa sainte et divine volonté, même si celle-ci ne coïncidait pas avec la sienne. Seulement ainsi il pouvait gagner chaque combat avec l’ennemi ; cela avait déjà été prophétisé à propos du Sauveur : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. » Psaume 40 : 8.
Conclusion
Chers jeunes gens, chaque fils et fille de Dieu a un défi : apprendre à faire la volonté de Dieu ; être conscient que ce n’est qu’en acceptant ce que Dieu veut en rapport avec notre vie et dans chaque domaine qui la constitue, que nous pouvons vraiment être heureux. Ce que Dieu veut est toujours le meilleur et il est évident que si la décision que nous prenons est basée sur la volonté souveraine de Dieu, le succès sera garanti. Je vous invite à faire vôtre la prière de David : « Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite ! » Psaume 143 : 10. Amen.
© José Vicente Giner
Pasteur et directeur du Département de la Jeunesse
de la Conférence générale
Pour une méditation personnelle et de groupe :
- Pourquoi Dieu est-il souvent négligé dans les affaires de la vie ?
- Que signifie faire la volonté de Dieu ?
- Dans quelle mesure sommes-nous intéressés à assumer l’attitude de laisser faire ce que Dieu veut ?
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