La recherche de Dieu
L’être humain a toujours eu un profond et puissant besoin de croire en quelque chose ou en quelqu’un de supérieur et puissant, capable de faire des choses impossibles à l’homme. Ce besoin ancestral a souvent été mal orienté car l’homme a fini par inventer ou créer divers sophismes qui lui ont caché sa quête de l’éternité. On estime qu’il y a environ 4 200 religions dans le monde et d’autres milliers qui ont disparu.
Sûrement plus d’une fois nous avons entendu des termes comme : le christianisme, l’islam, l’hindouisme, le bouddhisme, le judaïsme, le jaïnisme, le bahaïsme, le zoroastrisme, le rastafarisme, etc. Les adeptes des principales grandes religions du monde se comptent par millions. Chacune d’entre elles a été fondée par des dirigeants spirituels qui ont promis une vie meilleure à tous ceux qui les ont suivis. Il est vrai aussi que les athées, ceux qui ne croient pas en l’existence de Dieu, se comptent par millions dans le monde, mais représentent seulement un petit pourcentage par rapport aux croyants. Cela veut dire que, en général, l’être humain cherche à combler le vide existentiel de son cœur.
Peut-être le fait qu’il y ait tant de religions et certaines d’entre elles si contradictoires et confuses, a conduit beaucoup de personnes à ne croire en rien. Il est vrai qu’il y a toujours eu des groupes, des personnes et des mouvements qui ont tenté d’éliminer Dieu de la terre, le groupe le plus important est celui des scientifiques, néanmoins pas tous. Parmi eux la foi ne joue aucun rôle, car dans la recherche de l’origine de la vie, il faut trouver des réponses scientifiques, quelque chose qui peut être démontré en laboratoire et ne pas être le résultat d’une explication de la foi. En définitif, si cela ne se voit pas on ne peut y croire.
Marx prononça la fameuse phrase : « La religion est l’opium du peuple ». Avec cette déclaration il prétendait démontrer que les religions étaient comme des sédatifs ou des drogues qui produisent dans la société aussi bien que dans les individus un bien-être fictif ou illusoire. Comme les drogues, la foi renforce l’évasion de la réalité, comme vivre dans un monde de fantaisie et une façon de perpétuer les injustices sociales présentes pour placer l’espérance illusoire dans la justice définitive d’une autre vie.
Malgré tout cela, la lutte contre la croyance qu’il y a quelque chose ou quelqu’un au-delà de nous, qui veut notre bien et qui s’implique dans nos activités pour nous aider et nous montrer le chemin du vrai bonheur, l’être humain continue de s’accrocher à l’idée de l’existence d’un Être suprême et que cet Être est Dieu.
Mon père était athée, mais il n’a jamais osé rejeter entièrement l’idée d’un Être suprême qui nous gouverne. Un jour il m’a dit : « Mon fils, je crois plus que tu ne le penses. Je sais qu’il doit avoir quelqu’un ou quelque chose là-haut, je ne sais pas ce que c’est. » Un autre jour il m’a dit : « J’aimerais croire comme toi. » Je me souviens encore comme si c’était hier, le jour de sa mort. Il était couché sur le lit d’hôpital, sa vie s’éteignant lentement ; je pris sa main droite tandis que ma sœur tenait son autre main. Je me suis approché de son oreille et j’ai prononcé des paroles d’espoir. Je lui ai dit combien Dieu l’aimait et que Jésus avait donné sa vie pour lui ; je l’ai exhorté à s’abandonner dans les bras de Jésus et à avoir pleinement confiance dans le pardon des péchés et le salut éternel. Il n’a rien dit, il n’avait pratiquement plus de souffle dans sa bouche, il ferma les yeux et s’endormit pour toujours ; mais je continue d’espérer que Dieu connaît le cœur de mon père et qu’il prendra la meilleure et la plus juste décision. J’ai confiance en sa grande miséricorde.
Les questions évidentes et solennelles qui viennent à l’esprit de tout être humain sont : Qui sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous nés ? Que devons-nous croire ? Comment combler ce profond vide spirituel dans nos cœurs ?
Rendre un culte aux Baals
Il est possible que l’athéisme ait gagné du terrain dans l’opinion publique qui analyse l’histoire de la religion, parce que beaucoup de mythes et histoires sont sans fondement, manquent de crédibilité et d’autre part sont pleins de violence et d’incohérences profondes. Il est vrai que beaucoup de gens ne croient pas en Dieu parce qu’ils ne voient pas de cohérence entre ce que croient les adeptes de la religion chrétienne et ce qu’ils pratiquent ; mais il est aussi vrai que beaucoup décident d’éliminer Dieu de leur vie, car cela demande des changements radicaux et qu’ils ne sont pas prêts à abandonner les pratiques et les idées qu’ils aiment.
Lorsque nous analysons les dieux qui ont été inventés par les nations, nous nous rendons compte rapidement qu’ils étaient des dieux faits à l’image de l’homme, c’est-à-dire qu’ils réunissaient tous ses attributs négatifs : L’immoralité, la cruauté, le sadisme, la violence, la jalousie … engagés dans des guerres sans fin les uns contre les autres et éloignés de la réalité humaine.
Baal (en hébreu ‘Seigneur’ ‘Maitre’), était le dieu sémitique de la tempête et du tonnerre ; il existait beaucoup de Baals locaux et les Cananéens croyaient que ces dieux habitaient dans des lieux saints tels que les arbres, les montagnes, les sources, etc., qu’ils gardaient leurs biens, protégeaient le bétail, et qu’ils étaient responsables de la fertilité de la terre. Les Israélites eurent des époques où ils apostasièrent loin de leur foi particulière et ils adoraient les dieux des nations païennes, comme Baal et d’autres. Juges 2 : 13.
Au cours de la monarchie d’Achab, le culte à Baal fut établi en Israël, au lieu de Dieu, en raison de l’influence de la reine Jézabel, épouse du roi. 1 Rois 16 : 31-33. Dans le royaume de Juda, le culte de Baal fut également introduit et la responsable de cela fut Athalie, fille d’Achab et de Jézabel. Achaz fit des images en fonte pour les Baals. 2 Chroniques 28 : 2. Le dieu Baal demandait du sang humain pour apaiser sa colère et c’est pour cela que dans les rituels, le pénitent offrait ses enfants en sacrifice en les faisant passer par le feu. Jérémie 32 : 35. On croit aussi qu’en présence de son image, des actes inimaginables des plus grossiers et obscènes se pratiquaient. Les conséquences de cette dégradation furent vues tant en Israël qu’en Juda ; la dispersion et la captivité furent les résultats de ces péchés qu’ils pratiquaient.
Le dieu suprême de tous les dieux dans la mythologie grecque était Zeus. Il était considéré comme une divinité céleste distributeur de lumière, de chaleur, qui contrebalançait tous les éléments atmosphériques, étant le roi du tonnerre et des éclairs. Son lieu de résidence était situé sur le mont Olympe et le sort de tous les êtres humains était entre ses mains. Métis fut sa première femme et il finit par l’avaler de peur que son fils ne le supplante. Temi, Dione, Perséphone et d’autres, ont également été ses femmes mais il les répudia, pour différentes raisons. Zeus prit également de nombreuses autres femmes et il est dit qu’il eut des relations même avec des femmes mortelles.
Ces faux dieux et autres, matérialisés sous la forme d’images inertes, ne pouvaient marcher, ni parler, voir ni entendre aucun de leurs adeptes. Esaïe 44 : 6-20. Ils étaient de matière inerte, malgré cela les gens crurent en eux, ils se prosternaient à leurs pieds et les adoraient. Cela était en contradiction avec la loi de Dieu qui interdit le culte des faux dieux. Exode 20 : 1-6. En fait, c’était un culte rendu au diable. 1 Corinthiens 10 : 19, 20. Aujourd’hui, aussi étrange que cela puisse paraître, ces coutumes sont encore pratiquées et le pire c’est que cela se fait également parmi des soi-disant chrétiens. Les dieux modernes de bois, de carton, de pierre ou de métal, n’ont plus les noms des dieux païens, ils ont été christianisés mais continuent d’être des Baals inertes, ils ne peuvent pas répondre, encore moins consoler, aider, pardonner et sauver. Mentionnons également que toute chose ou personne qui absorbe notre intérêt au-dessus de Dieu est une idole.
Le Dieu qui s’incarne
Dans l’éternité de Dieu, dans un temps indéfinissable, il fut décidé que si l’homme tombait dans le péché, une occasion lui serait donnée : « Plein de pitié pour la race humaine, Dieu fut bouleversé ; le Père, le Fils et le Saint-Esprit se consacrèrent à la réalisation du plan de la rédemption. » – La puissance de la grâce, p. 191.
A cette occasion, il fut décidé que la seconde personne de la divinité viendrait sur cette terre pour mourir pour l’être humain : « Ce plan de contribution systématique fut conçu par le Seigneur Jésus-Christ lui-même, qui donna sa vie pour que vive le monde. Lui qui sortit des parvis royaux, qui abandonna son poste de Commandant des armées célestes, qui revêtit sa divinité d’un manteau d’humanité afin de relever la race déchue ; lui qui pour nous se fit pauvre, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis, il a parlé aux hommes, et dans sa sagesse leur a révélé le plan qu’il avait préparé pour soutenir ceux qui portent son message à travers le monde. » The Review & Herald, 4 février 1902. – Conseils à l’économe, p. 70.
Après la chute d’Adam et Eve, le plan de la rédemption fut mis en place afin de racheter l’homme : « La nouvelle de la chute de l’homme se répandit à travers le ciel. Toutes les harpes se turent. Les anges ôtèrent leurs couronnes en signe de tristesse. Tout le ciel fut bouleversé. » – Histoire de la rédemption, p. 36.
« Jésus leur dit [aux anges] qu’il … abandonnerait toute la gloire céleste, s’incarnerait sur la terre, … et enfin, après qu’il aurait accompli sa mission, il serait livré entre les mains des hommes qui lui feraient subir toutes les cruautés et toutes les souffrances que Satan et ses anges puissent les pousser à lui infliger. Puis il mourrait de la mort la plus cruelle, pendu entre ciel et terre comme un pécheur coupable. Il souffrirait pendant des heures une agonie si affreuse que des anges mêmes ne pourraient supporter de la voir, et se voileraient la face à ce spectacle. » – Premiers écrits, pp. 149, 150.
« Les anges se prosternèrent devant lui. Ils offrirent leur vie. Jésus leur dit que par sa mort il sauverait un grand nombre de pécheurs dont la dette ne pourrait être payée par la vie d’un ange. Seule sa vie pouvait être acceptée du Père en rançon pour l’homme. » – Premiers écrits, p. 150.
Lorsque le temps indiqué par la prophétie fut accompli, Jésus quitta les cours célestes et s’incarna. Telle est la grandeur insondable de notre Dieu et ce qui le différencie des faux dieux ! Le Créateur de l’univers prendrait la forme d’un être humain, avec tout ce que cela impliquait, pour s’approcher de l’homme dans son état déchu et être capable de le relever. N’est-ce pas merveilleux ? Un Dieu qui n’est pas à l’aise assis sur son trône céleste tout en regardant ses enfants se détruisant mutuellement et se dégradant jusqu’à l’extinction totale de la race humaine, mais qui décide de venir parmi nous et de devenir un comme nous.
Paul explique : « Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché. » Romains 8 : 3. « Dans une chair semblable à celle du péché, » signifie que le Christ n’est pas venu dans une nature similaire à la nôtre, mais dans une nature complètement et totalement humaine, égale à la nôtre. Il était cent pour cent homme et en même temps cent pour cent « Dieu avec nous », Emmanuel. Matthieu 1 : 23. Jean dira : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Jean 1 : 14. « Fait(e) chair » signifie que Jésus a pris sur lui la nature humaine, sans perdre sa nature divine.
Certains pourraient dire : ‘Alors il avait un avantage sur nous.’ Non, parce que la sainteté et la pureté que le Christ possédait n’étaient pas le fruit de sa divinité, mais il les a obtenues dans sa chair, dans son humanité, en s’agrippant à la main du Père. Jésus-Christ n’a jamais utilisé sa divinité pour échapper aux épreuves de la vie et vaincre l’ennemi, autrement le diable l’aurait accusé. Il vécut et mourut pour le service, il aima tout être humain, il offrit la dignité aux déchus, le pardon aux repentis, la santé aux malades, la consolation aux affligés, l’espérance à ceux qui étaient perdus. Il ouvrit la bouche des muets et les yeux des aveugles, il ressuscita les morts, jamais le monde n’avait vu une chose pareille. Avec Christ la terre fut illuminée de la gloire de Dieu. N’est-ce pas quelque chose de merveilleux ? Si nous nous plongeons dans ces pensées, cela nous donne la vie, la vraie paix intérieure, cela nous élève, nous éclaire et nous transforme.
Que les deux natures divine et humaine, furent trouvées dans la personne du Christ est un grand mystère, Colossiens 1 : 26 ; mais ce que nous pouvons dire avec certitude c’est que le Christ existait avant de s’incarner et qu’il était Dieu, qu’il descendit sur cette terre pour nous donner une seconde chance et en mourant sur la croix du Calvaire sans avoir commis aucun péché, il est devenu le Sauveur de l’humanité tout entière, Jean 3 : 16, et cela nous inclut vous et moi. Allez-vous prendre sa main qui vous assistera ? L’aimerez-vous ?
Conclusion
Bienheureux Sauveur, qui s’incarna laissant sa gloire céleste, son trône et le sceptre du roi de l’univers, pour s’approcher de nous dans notre état pécheur afin de nous rendre saints. Bienheureux Sauveur, qui nous a aimé au point de mourir pour nous, même si nous ne le méritons pas. Quel amour ineffable ! Quelle grande bénédiction nous possédons, nous mortels, d’avoir un Dieu si proche et si aimant ! David le psalmiste, contemplant cet amour profond s’exclama : « Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. » Psaume 103 : 1-5.
Dans un monde en constante évolution, qui semble plus comme un bateau à la dérive qu’un endroit sûr et confortable, Dieu nous offre en son Fils Jésus-Christ une chance de retourner à l’Eden perdu. Jésus met le ciel à notre portée. Les choses sacrées et éternelles sont accessibles quand le Christ nous illumine et nous dirige par sa Parole. Pourquoi perdre du temps sur des questions qui n’édifient pas ? Pourquoi ne pas aimer le Christ et lui donner toute notre vie ? Pourquoi résister à cet appel divin ? La vie avec le Christ a un but divin, elle est pleine et heureuse. Si le Christ habite dans l’âme, la joie règne dans la famille, au foyer, dans l’église. Christ transforme chaque environnement, calme chaque tempête, noie toute tristesse et console même dans les pires circonstances.
Paul affirma : « Christ est ma vie. » Philippiens 1 : 21. Jean dit que le Christ est la vie, et cette vie est la lumière des hommes. Jean 1 : 4. Pierre déclara que lui et les autres disciples crurent que Jésus était le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jean 6 : 69. Ces dernières paroles sont dans un contexte très intéressant. Un certain nombre de disciples du Christ l’avaient abandonné. Jésus demanda aux douze s’ils voulaient aussi le quitter. Voici leur réponse : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Jean 6 : 68.
Nous aimerions terminer cet article par une question : « A qui irions-nous ? » Vers qui irez-vous ? J’ai choisi d’aller à Christ, de l’aimer, de le suivre, de proclamer que seul le Christ a des paroles de vie éternelle. Décidez-vous aujourd’hui même à vous laisser aller dans les bras de Christ. Il prendra soin de vous, c’est sa promesse. Que Dieu vous bénisse.
Pasteur José V. Giner
