L’ARC-EN-CIEL
01/01/2017
DES PIERRES VIVANTES POUR UN TEMPLE SPIRITUEL
16/01/2017
La Bible présente un Dieu d’amour, de miséricorde, plein de bonté qui a le désir de sauver tous les êtres humains ; pour cette raison et du fait que nous ne le voyons pas, beaucoup de gens s’approchent de sa présence comme si c’était un être humain quelconque, avec peu de respect et de révérence. Ils se sont créé un dieu à leur image, avec les attributs qui leur plaisent. Cela pourrait aussi nous arriver.
Quand nous prions Dieu, lorsque nous parlons de lui, quand nous allons assister au culte pour l’adorer et lui présenter nos offrandes … quelle attitude devons-nous avoir ? Ceci est très important car nombreuses sont les prières qui ne dépassent pas le plafond à cause de nos attitudes et nos conceptions. Examinons-les.
En présence de Dieu
Avant que l’homme ne pèche il voyait Dieu et parlait avec lui. Dieu est saint, l’homme était saint et il n’y avait aucun problème, tout se faisait dans l’ordre. Après le péché plus personne ne put voir Dieu, seulement lui parler par la prière ; Dieu nous accorde le privilège de l’adorer, de présenter nos offrandes de gratitude, nos cantiques, nos requêtes. Mais beaucoup ne savent pas ce que cela signifie d’être en présence de Dieu. Dans l’Ancien Testament, au cours de la période patriarcale et plus tard au temps des prophètes, nous remarquons une plus grande interaction entre Dieu et son peuple.
Quand Jacob fuyait son frère Esaü vers la terre de Paddan-Aram, il se reposa en chemin et vit en songe une échelle sur laquelle les anges montaient et descendaient et au sommet se trouvait l’Eternel. Jacob comprit que cet endroit était spécial car il avait été sanctifié par la présence de Dieu : « Certainement, l’Eternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! Il eut peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux ! » « Il donna à ce lieu le nom de Béthel (maison de Dieu) ; mais la ville s’appelait auparavant Luz. » Genèse 28 : 16, 17, 19.
Nous notons dans ce passage la notion sacrée que le patriarche avait des endroits où Dieu rencontre ses enfants : Dieu s’était manifesté à lui dans cet endroit et il ne pouvait qu’éprouver un profond sentiment de respect et de révérence.
Avant que Moïse construise le sanctuaire où lui et chaque Israélite devaient adorer Dieu, le Seigneur montra au futur chef d’Israël quel était son caractère et comment il devait se présenter devant son Créateur. Moïse qui gardait le troupeau de moutons de son beau-père Jéthro, arriva jusqu’au mont Horeb dans le désert. L’Ange de l’Eternel (Christ), lui apparut dans un buisson ardent qui ne se consumait pas ; Moïse voulait aller voir ce phénomène : « L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. L’Eternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » Exode 3 : 2-5.
Moïse dut garder la distance d’avec Dieu ; d’aucune manière il ne pouvait être en présence de Dieu, il devait enlever les sandales de ses pieds, car le lieu était saint. Au Proche-Orient, il était de coutume d’enlever ses chaussures avant d’entrer dans une maison comme une attitude de respect et d’humilité envers l’hôte, donc combien plus en présence du Créateur. Moïse cacha aussi son visage car il craignait de regarder vers l’endroit où était Dieu. C’est ce qui s’appelle révérence. La présence de Dieu rend un lieu saint, nous obligeant à être respectueux.
Dieu donna à Josué le même ordre d’enlever ses chaussures quand il lui apparut : « Josué tomba le visage contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Eternel dit à Josué : Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi. » Josué 5 : 14, 15.
Une fois encore, nous voyons quelle attitude de grand respect et de révérence ces grands hommes ont montré, spirituellement parlant, quand ils étaient en la présence de Dieu.
Révérence dans le tabernacle
La révérence est une attitude de respect et d’amour pour Dieu qui inclut la gratitude, l’honneur et l’obéissance à ses commandements ; c’est établir une différence entre le sacré et le profane.
Après l’expérience surnaturelle qu’eut Moïse sur le mont Horeb, il fit une autre expérience en s’approchant de Dieu sur le mont Sinaï où il reçut les Dix Commandements et où il vit la gloire de Dieu : « La gloire de l’Eternel reposa sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Eternel appela Moïse du milieu de la nuée. L’aspect de la gloire de l’Eternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne, aux yeux des enfants d’Israël. » Exode 2 : 16, 17.
Moïse reçut l’ordre de la part du Seigneur de construire un sanctuaire où il allait se manifester à son peuple et interagir avec lui. Le mot « tabernacle » signifie « maison de Dieu », « lieu de rencontre », « demeure ». Le peuple allait y célébrer des services quotidiens et annuels, et tout devait se faire avec beaucoup de respect et de révérence. Les prêtres ne pouvaient pas entrer avec leurs chaussures dans la tente d’assignation. Ils devaient se laver auparavant, un symbole de purification intérieure ; ils ne devaient toucher à quoi que ce soit appartenant au service de Dieu si leurs mains étaient souillées. Tout devait être fait avec beaucoup de solennité et de respect parce qu’ils étaient en la présence de Dieu. Le manque de respect comportait de terribles conséquences.
« La dédicace du tabernacle fut suivie de la consécration des prêtres. Les cérémonies de cette consécration durèrent sept jours. Au huitième, ils entrèrent dans les devoirs de leurs charges. Assisté par ses fils, Aaron offrit les sacrifices prescrits, puis, levant les mains, il bénit le peuple. Tout ayant été accompli selon ses ordres, Dieu manifesta son approbation en révélant sa gloire : le feu du ciel descendit et consuma l’offrande qui était sur l’autel. Frappé d’une admiration mêlée d’effroi à la vue de ce signe de la présence et de la faveur divines, la foule poussa d’une seule voix un cri de louange et d’adoration. » – Patriarches et prophètes, p. 333.
Nadab et Abihu, les fils d’Aaron furent ordonnés prêtres, ce qui était une grande responsabilité. La sainteté et la consécration était exigée pour porter les vêtements de prêtre et se tenir devant Dieu dans le sanctuaire. Mais la Bible dit que Nadab et Abihu commencèrent à désobéir à Dieu. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, sans égard aux exigences du Seigneur et un jour arriva où ils offrirent du “feu étranger” dans les encensoirs. Ils devaient obtenir leur feu de l’autel mais ils ne le firent pas (Lévitique 16 : 12).
« Peu après, un terrible malheur frappait la famille du grand prêtre. C’était à l’heure du culte, au moment où les prières et les cantiques s’élevaient vers le ciel. Les deux fils d’Aaron, portant leurs encensoirs, y faisaient brûler l’encens sacré dont la fumée odoriférante montait devant l’Eternel. Mais, au mépris des ordres reçus, ils s’étaient servis d’un “feu étranger” au lieu du feu sacré que Dieu avait lui-même allumé dans ce but. Alors une flamme sortit de la présence de l’Eternel et les consuma à la vue de la foule. » – Patriarches et prophètes, p. 333.
Avec notre mentalité moderne actuelle cela peut nous sembler trop dur. Mais en réalité, c’est un avant-goût de ce qui arrivera un jour à tous ceux qui n’auront pas présenté dans les cultes la lumière de Dieu, mais leur “feu étranger”, des doctrines trompeuses, un manque de respect et une indifférence pour les services sacrés.
Les prêtres Nadab et Abihu ne furent pas correctement instruits par leurs parents et les résultats furent désastreux. Leur père Aaron ne leur inculqua pas les lignes directrices à suivre dans leur ministère sacerdotal ; il ne les corrigeait pas quand ils étaient irrévérencieux ; ils perdaient progressivement de vue la différence entre le sacré et le profane.
« Nadab et Abihu n’avaient pas appris, dans leur jeunesse, à renoncer à leur volonté propre. L’extrême indulgence de leur père et son manque de fermeté à leur égard en étaient en grande partie la cause. Il avait permis à ses fils de suivre leurs inclinations. Des habitudes de mollesse et de facilité longtemps cultivées s’étaient enracinées en eux avec une force que le sentiment de leurs fonctions sacrées ne pouvait plus dominer. N’ayant pas appris à respecter l’autorité de leur père, ils ne voyaient pas la nécessité d’obéir strictement aux ordres de Dieu. La coupable indulgence d’Aaron envers ses fils avait fait d’eux les futures victimes des châtiments divins.
« Dieu voulut enseigner au peuple que l’on doit s’approcher de lui avec une grande révérence et selon ses prescriptions ; qu’il ne peut accepter une obéissance partielle. » – Patriarches et prophètes, p. 334.
Révérence dans le ciel
Le sanctuaire était une copie en miniature du sanctuaire céleste, et les services en particulier était une représentation de l’œuvre que le Seigneur Jésus-Christ allait faire pour nous. L’apôtre Paul dit que Jésus entra dans le sanctuaire céleste (Hébreux 9 : 24) où il effectue l’œuvre d’intercession ; depuis 1844, il procède à la purification de nos péchés, selon Daniel 8 : 14.
Les séraphins qui sont en présence de Dieu ont six ailes, avec deux ils se couvrent le visage, avec deux ils couvrent leur corps et avec les deux autres ils volent (Esaïe 6 : 2). Ils s’approchent ainsi du Tout-Puissant alors qu’ils sont saints et purs (Apocalypse 4 : 8). Pensons avec combien plus de respect, d’amour et de révérence nous devrions nous approcher de la présence de Dieu alors que nous sommes sur la terre.
Apprendre la révérence
Il faut que nous apprenions la révérence, ce n’est pas quelque chose de spontané, nous devons savoir de quelle façon nous allons vers notre Dieu pour nous présenter devant lui : « afin que tu saches, … comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. » 1 Timothée 3 : 15.
« Nos églises ont besoin d’apprendre à respecter et à révérer davantage tout ce qui concerne le saint service de Dieu. » – Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 460.
Ce devoir dépend en grande partie des dirigeants : « Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. » Ezéchiel 44 : 23. Ceci est plus que nécessaire étant donné que notre époque est caractérisée, tant au niveau de la société que de l’église, par l’irrévérence, on pourrait dire que nous vivons dans l’époque de l’irrévérence ; les églises ont beaucoup perdu le sens du sacré, de la solennité, de la sainteté.
Le manque de respect retire la bénédiction de Dieu : « A cause du manque de respect dans l’attitude, dans la toilette et dans la conduite, et faute d’un état d’esprit convenable, Dieu a souvent détourné sa face de ceux qui s’assemblaient pour le culte. » – Témoignages pour l’église, vol. 2, pp. 238, 239.
Avant le service
Avant de nous présenter devant Dieu pour le culte que cela soit dans le lieu de réunion ou à la maison, nous devons nous préparer mentalement et physiquement : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, O Israël ! » Amos 4 : 12. Nous devons avoir un vêtement spécial pour la réunion du Sabbat ou pour les autres jours de culte et ne pas y aller avec des vêtements sales, ni porter les vêtements que nous utilisons durant la semaine ; cela doit aussi être enseigné aux enfants : « Ne nous présentons pas devant le Seigneur en habits de travail ; ayons un vêtement convenable. Bien que nous ne devions pas nous conformer aux usages du monde, il ne faut pas que notre mise soit négligée. Les enfants de Dieu doivent être purs intérieurement et extérieurement. » – Témoignages pour l’église, vol. 3, p. 23. Voir Exode 28 : 9, 10, 12, 29, 34, 35, 42 ; 39 : 27 ; Lévitique 8 : 9.
En tant que peuple, nous devons améliorer notre ponctualité, les services de culte ne sont pas moins importants que notre travail et nos obligations hebdomadaires, ce qui signifie que nous devons être encore plus précis et éviter d’être en retard, si nous nous efforçons nous pouvons y arriver avec l’aide de Dieu, c’est une question de discipline. Personne ne serait en retard pour se présenter à une entrevue ayant pour objectif d’obtenir un emploi : « La réunion devrait commencer à l’heure convenue, qu’il y en ait peu ou beaucoup qui soient présents. – The Review & Herald, 30 mai 1871. « C’est un défaut regrettable chez plusieurs d’être toujours en retard le Sabbat matin. » – Youth’s Instructor, 19 mars 1879. Conseils pour l’école du Sabbat, p. 93.
Nous devons entrer dans la salle avec respect et silencieusement : « Quand les adorateurs de Dieu pénètrent dans le lieu de culte, ils devraient le faire avec dignité, se rendant tranquillement à leur place. … Le bavardage, les murmures et le rire ne devraient pas être admis dans le lieu de culte, que ce soit avant ou après le service. Une piété fervente et active devrait caractériser les fidèles. …
« Si certains doivent attendre quelques minutes avant que la réunion commence, qu’ils observent un véritable esprit de dévotion par la méditation silencieuse, élevant leur cœur vers Dieu par la prière afin que le service apporte une bénédiction spéciale à leur propre cœur, convainque d’autres âmes et les amène à la conversion. Ils devraient se souvenir que des messagers célestes sont présents. Nous perdons beaucoup de la douce communion avec Dieu par notre agitation, notre négligence de la méditation et de la prière. » – Témoignages pour l’église, vol. 2, pp. 230, 231.
Pendant le service
Gardez à l’esprit que Dieu est présent dans le lieu où nous nous réunissons pour l’adorer : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Matthieu 18 : 20. Si nous avons des enfants, nous devons leur enseigner que l’heure du culte est sacrée ; cet apprentissage commence à la maison. Nous devons leur inculquer les principes de la révérence dans l’église. Un enfant ne sera pas respectueux dans la maison de Dieu, s’il n’apprend pas à l’être à la maison.
Quand nous parlons de Dieu ou de ce qui appartient à son monde nous devons le faire avec respect : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain. » Exode 20 : 7.
Différencier le sacré du profane ou du commun est le devoir de toute personne qui cherche à s’approcher en la présence du Très-Haut : « Ses sacrificateurs violent ma loi et profanent mes sanctuaires, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils détournent les yeux de mes sabbats, et je suis profané au milieu d’eux. » Ezéchiel 22 : 26. « Vous révérerez mon sanctuaire. » Lévitique 19 : 30 et 26 : 2.
« La rudesse, l’aigreur, la critique, l’esprit tyrannique ne sont pas de Christ, mais proviennent de Satan. » – Témoignages pour les pasteurs, p. 73. « Un pasteur qui depuis la chaire fait des plaisanteries ou exagère pour obtenir la louange, est un spectacle qui crucifie à nouveau le Fils de Dieu et l’expose à la honte. » – Témoignages pour les pasteurs, p. 68.
Pendant le service, nous devons apprendre à maintenir notre attention et le silence, nous ne devons pas converser avec les autres, il vaut mieux attendre la fin de la réunion et bien sûr ne pas s’assoupir car ainsi nous perdrions beaucoup de bénédictions qui viennent à nous à travers la présentation de la Parole : « L’Eternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui ! » Habacuc 2 : 20.
Il semblerait que la tendance de certaines églises est de fournir des Bibles à leurs membres plutôt qu’ils ne les apportent de chez eux ; de cette façon ils ne se connectent avec la Bible que le jour de la réunion et rien d’autre. Ceci est un extrême, il est préférable d’avoir notre Bible avec nous et de l’utiliser chaque fois que le prédicateur cite un texte. La Bible est l’épée du Chrétien avec laquelle il combat contre les armées ennemies. Il est donc de notre devoir de nous familiariser avec elle et ne pas la laisser à la maison quand nous allons assister au culte.
Nous ne devons pas encourager un esprit de controverse et de discussion pendant les leçons de l’école du Sabbat et encore moins durant la prédication ; il ne faut jamais interrompre celui qui présente le sermon à moins qu’il ne pose des questions et demande l’opinion à quelqu’un. Nous devons aussi traiter les visiteurs avec gentillesse et les servir car ils ne connaissent pas nos habitudes et il faut les guider.
Eteignons nos téléphones portables ; dans certaines églises leur utilisation est interdite ; il est très irrespectueux d’entendre durant le service sacré des sonneries de téléphones et voir les gens quitter la salle pour répondre aux appels téléphoniques. Nous sommes en présence de Dieu et nous devons oublier tout le reste ; il est vrai que parfois il y a des situations d’urgence et nous devrions les aborder sans impliquer la congrégation.
Apprenez aux enfants à respecter l’heure du culte ; qu’ils ne mangent ni ne parlent entre eux ; qu’ils restent assis avec leurs parents ; les mères avec des nourrissons devraient avoir un endroit spécial où elles peuvent nourrir leurs petits quand ils en ont besoin sans pour cela perdre le service. Cela implique un système de haut-parleur dans la chambre où elles se trouvent et peuvent écouter ceux qui parlent ; c’est une solution qui n’est pas compliquée ni coûteuse.
« Dieu est grand et saint ; pour toute âme humble et croyante, sa maison, le lieu où les siens se rassemblent en vue du culte, est comme la porte des cieux. Les chants de louanges, les paroles prononcées par les ministres du Christ sont les moyens désignés de Dieu pour préparer un peuple en vue de l’Eglise céleste, en vue de ce culte sublime … » – Messages à la jeunesse, p. 263.
« Elevez le niveau du christianisme dans l’esprit de vos enfants. Aidez-les à faire entrer Jésus dans la trame de leur vie, enseignez-leur le plus grand respect pour la maison de Dieu et faites-leur comprendre que lorsqu’ils y entrent, ce doit être avec des cœurs émus et subjugués par des pensées de ce genre : « Dieu est ici. Je suis dans sa maison. Mes pensées doivent être pures et les mobiles qui m’animent saints … Voilà l’endroit où Dieu rencontre et bénit son peuple …
« Les parents devraient non seulement éduquer leurs enfants, mais encore leur ordonner d’entrer dans le sanctuaire avec respect et dignité. » – Témoignages pour l’église, vol. 2, pp. 233, 236. « Faites en sorte que ce respect des choses saintes devienne une partie intégrante de vous-même. » – Messages à la jeunesse, p. 264. « Il faut apprendre aux enfants à manifester une vénération profonde à l’égard de Dieu. » – Prophètes et rois, p. 180. Les parents doivent montrer aux enfants que « la vraie révérence se révèle dans l’obéissance. » – Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 93.
Après le service
Lorsque le service se termine les frères et sœurs se saluent avec respect et dans l’amour fraternel. Il faut quitter la salle sans parler, de manière ordonnée et chaque fois que possible se saluer les uns les autres. Il existe des églises où le nombre de personnes est si important que cette pratique est impossible ; mais le pasteur ou le dirigeant de l’église saluera tout le monde depuis la chaire en souhaitant à tous un bon Sabbat.
Il ne faut pas rester dans la salle pour converser, ou laisser les enfants courir librement dans le lieu qui est consacré à l’adoration de Dieu ; il ne faut pas non plus laisser les gens jouer au piano ou à l’harmonium s’ils de connaissent pas la musique et encore moins les enfants. Parfois, des gens se mettent à jouer au piano des morceaux de musique profane, inappropriés pour le Sabbat et surtout dans le lieu consacré au culte. Que le diacre ou la diaconesse leur demande avec tact et aimablement de ne pas le faire. Chaque fois que c’est possible, il faudrait avoir un endroit spécial pour les repas et ne pas utiliser la salle à cet effet, mais seulement quand cela est possible.
Au cours de la semaine, nous devrions repenser au message que nous avons reçu et comment il s’applique à nos vies.
Conclusion
